Jacques Weber triomphe dans Cyrano, à Mogador. Soudain, il perd sa voix. Perdre sa voix, n'est-ce que « dans la tête », comme lui répètent les médecins ?
Il se voit alors proposer deux mois de tournage au Liban, en pleine guerre. Il faudrait quitter Christine et leur petit garçon... Ne serait-ce pas fou, inconscient, improbable ?
Christine l'accompagne finalement, à Beyrouth, où la mort est un bruit persistant. Le café blanc, la danse des mouchoirs, le parfum du jasmin, n'ont très vite plus rien de pittoresque ; il faut s'habituer aux grondements de la montagne, aux tirs en rafales, aux joutes avec des kalachnikovs.
La survie s'installe dans les chairs du couple. Le « rat dans la gorge » est bien petit face à l'urgence de vivre.
" Entre sa correspondance éprise d'une liberté exubérante et contradictoire, et ses romans et contes ciselant ses regrets d'autres siècles, l'ennui et la sottise de l'esprit bourgeois, Flaubert, ermite et mondain, apparaît comme l'un des colosses de son temps. Il n'aime pas le port mais la haute mer. Ses hautes vagues, ses creux et ses houles. L'acteur-auteur y nage et s'y noie, par les champs et par les grèves bretonnes, dans les boues et les gouffres des chantiers d'Haussmann, dans les bordels du Caire et les jupons des courtisanes de la rue Saint-Honoré, dans les silences orageux partagés avec sa mère, son jardinier ou son chien, dans le secret de ses amours londoniens avec miss Herbert, ou celui, très officiel et ô combien tempétueux, avec Louise Collet...
Mystique et queutard, gourmand et ascétique, il cerne le sujet invisible, le rien, cet autre univers qui, comme la terre, se tient en l'air sans être soutenu, le silence de la littérature . J'enquête, mes mots ricochent sur les siens, l'onde s'écarte en cercles de plus en plus grands, puis disparaît à l'horizon, lui qui recule à mesure que l'on s'avance. "
«?La littérature a commencé pour moi dans les pages d'une bondieuserie bon marché. Plus tard, la lumière a jailli à la manière des ciels bretons, alternant les fausses teintes, les petits bouts de bleu et les rayons crevant les nuages en longues trompes tibétaines. C'est de là que me vient ce goût d'un sentiment mystique qui rôde autour de la lecture.
C'est toujours dans les histoires d'enfants, naïves ou, comme on dit, « bêtes comme chou?», que se dit quelque chose qui ne vous quitte plus.
C'est par la porte des enfants que j'entrai en littérature ».
Les livres l'ont conduit au théâtre et au cinéma, à moins que ce ne soit l'inverse... Jacques Weber nous plonge dans les oeuvres qui ont marqué sa vie et sa carrière. Une promenade littéraire et passionnée.
Cet ouvrage est le dernier de quatre volumes, dont les deux premiers sont parus en 2019 et 2020. Le premier, intitulé « l'Inde entrevue », est consacré aux deux Compagnies, celle de Colbert et celle de Law, aux comptoirs et à leur commerce, à la politique de Dupleix et à la rivalité franco-britannique, qui se termine par la mainmise de l'East India Company et à l'éviction complète des intérêts français dans la seconde moitié du xviiie siècle. Au xixe siècle, des officiers napoléoniens qui administrent le royaume sikh du Punjab et des missionnaires catholiques entretiennent une présence française dans un pays où la France ne joue plus aucun rôle. Elle végète dans ses misérables comptoirs jusqu'au Second Empire quand, grâce aux progrès du libre-échange au Royaume-Uni, grâce à l'essor de l'émigration indienne aux colonies à sucre, grâce à son industrie textile, Pondichéry connaît un spectaculaire renouveau. Le second volume traite de la politique d'assimilation de la Troisième République dans ses comptoirs, dont tous les habitants sont dès 1871 proclamés citoyens et électeurs sans distinction de couleur, de religion ni de caste. Imposée sans concertation préalable par le pouvoir central, cette politique qui se veut décentralisatrice produit des effets désastreux, conférant le pouvoir à un parti indien réactionnaire et anti-français, puis, à partir de 1906, à de véritables maffias politiques. Les effets de l'assimilation se font sentir jusqu'au dernier moment : héritière de sa devancière, la IVe République ne peut céder ses établissements à l'Inde de Nehru sans consulter leurs habitants qui sont des citoyens français.
Or, le parti du Congrès ne veut pas d'un référendum. Le troisième et le quatrième volume sont consacrés aux regards et aux influences croisés.
Les représentations de l'Inde en France, l'image et l'influence de la France en Inde, les perceptions du nationalisme indien en France et les relations bilatérales après l'indépendance de l'Union indienne jusqu'à nos jours. Le quatrième volume « Les relations bilatérales » est la suite du troisième et reprend la bibliographie et un index général.
"À travers les grands textes qui l'ont traversé, les personnages qu'il a interprété, les oeuvres qui l'ont ému, Jacques Weber dresse un portrait intime de la vie d'un comédien en prenant à son compte les mots des autres. De Molière à Edmond Rostand en passant par Jean de La Fontaine et Vladimir Maïakovski, c'est tout le panthéon d'un formidable interprète qui est réuni ici pour former des « éclats de vie »."
L'ambition de cet ouvrage st double : d'une part explorer l'apport de la littérature coloniale à travers les regards et les expériences des écrivains qui ont utilisé le " monde exotique " et le monde colonial comme sujets d'écriture.
D'autre part, croiser les regards et les expériences en étudiant et en comparant les grandes régions colonialisées, et leurs colonisateurs : Indochine, Océanie, Afrique et Maghreb " français ", mais également "Inde " anglaise ". Cette approche est de plue enrichie par l'étude de deux peintres français installés an Algérie et au Laos, qu'il est intéressant de rapprocher de leurs contemporains écrivains.
Autour de Jacques Weber, auteur d'une étude approfondie sur " La littérature, une source d'histoire coloniales (1889-1940) ", Henri Copin, Alain Quella-Villéger, Frédéric Angleviel, Alain Ruscio, Nguyên Thê Anh, Yvan Daniel, Alain Tirefort, Alain Rouaud, Claudine Le Blanc et Emmanuel Affidi ont apporté leurs riches contributions à ce grand voyage.
L'ouvrage est constitué de trois volumes, à paraître en 2018. Le premier, intitulé « l'Inde entrevue », est consacré aux deux Compagnies, celle de Colbert et celle de Law, aux comptoirs et à leur commerce, à la politique de Dupleix et à la rivalité franco-britannique, qui se termine par la mainmise de l'East India Company et à l'éviction complète des intérêts français dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, des officiers napoléoniens qui administrent le royaume sikh du Punjab et des missionnaires catholiques entretiennent une présence française dans un pays où la France ne joue plus aucun rôle. Elle végète dans ses misérables comptoirs jusqu'au Second Empire quand, grâce aux progrès du libre-échange au Royaume-Uni, grâce à l'essor de l'émigration indienne aux colonies à sucre, grâce à son industrie textile, Pondichéry connaît un spectaculaire renouveau.
Le second volume traite de la politique d'assimilation de la Troisième République dans ses comptoirs, dont tous les habitants sont dès 1871 proclamés citoyens et électeurs sans distinction de couleur, de religion ni de caste. Imposée sans concertation préalable par le pouvoir central, cette politique qui se veut décentralisatrice produit des effets désastreux, conférant le pouvoir à un parti indien réactionnaire et antifrançais, puis, à partir de 1906, à de véritables maffias politiques. Les effets de l'assimilation se font sentir jusqu'au dernier moment : héritière de sa devancière, la ive République ne peut céder ses établissements à l'Inde de Nehru sans consulter leurs habitants qui sont des citoyens français. Or, le parti du Congrès ne veut pas d'un référendum.
Le troisième volume est consacré aux regards et aux influences. Y sont analysées les représentations de l'Inde en France, l'image et l'influence de la France en Inde, les perceptions du nationalisme indien en France et les relations bilatérales après l'indépendance de l'Union indienne.
Cet ouvrage est le troisième de quatre volumes, dont les deux premiers sont parus en 2019 et 2020. Le premier, intitulé « l'Inde entrevue », est consacré aux deux Compagnies, celle de Colbert et celle de Law, aux comptoirs et à leur commerce, à la politique de Dupleix et à la rivalité franco-britannique, qui se termine par la mainmise de l'East India Company et par l'éviction complète des intérêts français dans la seconde moitié du xviiie siècle. Au xixe siècle, des officiers napoléoniens qui administrent le royaume sikh du Punjab et des missionnaires catholiques entretiennent une présence française dans un pays où la France ne joue plus aucun rôle. Elle végète dans ses misérables comptoirs jusqu'au Second Empire quand, grâce aux progrès du libre-échange au Royaume-Uni, grâce à l'essor de l'émigration indienne aux colonies à sucre, grâce à son industrie textile, Pondichéry connaît un spectaculaire renouveau. Le second volume traite de la politique d'assimilation de la Troisième République dans ses comptoirs, dont tous les habitants sont dès 1871 proclamés citoyens et électeurs sans distinction de couleur, de religion ni de caste. Imposée sans concertation préalable par le pouvoir central, cette politique qui se veut décentralisatrice produit des effets désastreux, conférant le pouvoir à un parti indien réactionnaire et anti-français, puis, à partir de 1906, à de véritables maffias politiques. Les effets de l'assimilation se font sentir jusqu'au dernier moment : héritière de sa devancière, la IVe République ne peut céder ses établissements à l'Inde de Nehru sans consulter leurs habitants qui sont des citoyens français.
Or, le parti du Congrès ne veut pas d'un référendum. Le troisième et le quatrième volume sont consacrés aux regards et aux influences croisés.
Les représentations de l'Inde en France, l'image et l'influence de la France en Inde, les perceptions du nationalisme indien en France et les relations bilatérales après l'indépendance de l'Union indienne jusqu'à nos jours. Le quatrième volume « Les relations bilatérales » est la suite du troisième et reprend la bibliographie et un index général.
Un couple, deux jeunes enfants, vivant pauvrement dans une gare désaffectée et à qui, faute de paiement, on coupe l'eau, en plein été... Ce terrible fait-divers, qui a défrayé la chronique dans les années 1980, a inspiré à Jacques Weber un récit bouleversant, à la fois âpre et tendu, jusqu'au drame final. Un récit où il serait question d'une France en marge, de cirque, de tigre échappé, de bistrots, de rêves, d'amour, de désespoir et d'idéaux.
Jacques Weber déploie ses talents de conteur dans une langue inventive et puissante, précise et évocatrice. Il nous livre un premier roman humaniste.
L'utilisation d'un langage évolué (VHDL, Very High speed integrated circuits Hardware Description Langage) dans la modélisation et la conception des circuits intégrés numériques est aujourd'hui indispensable. Cet ouvrage propose de découvrir l'ensemble des possibilités offertes par le langage VHDL. Les tests et les pièges à éviter lors de la démarche d'élaboration d'un composant numérique sont également présentés, à travers un exemple "fil rouge". Des exercices corrigés complètent le cours.
Cette cinquième édition a été revue, corrigée et actualisée et les applications ont été remaniées afin de gagner en clarté.
« Un homme encore jeune, c'est-à-dire pas tout à fait ; toujours en forme ; souligne-t-on au cas où certains petits détails auraient dit le contraire, soliloque dans un bar, dessine sur une nappe - il est comédien reconnu, un temps même très connu en interprétant le rôle de Cyrano.
Depuis, «à vue de nez», tout va bien, sauf que dans les divers rôles qu'il interprète, sa petite ou la grande histoire qu'il traverse, Cyrano est là, en coulisses, sur scène et dans la vie - après trois cents représentations, au théâtre Mogador en 1983, il le rejouera dans une version intime conçue par sa femme, interprétera De Guiche dans le film légendaire de Jean-Paul Rappeneau puis le mettra en scène avec de jeunes acteurs. Ce n'est pas une maladie qu'il veut soigner, mais une enquête inassouvie jusqu'alors qu'il veut poursuivre. il décide d'«aller plus loin que le bout de son nez».
Cyrano accompagne la mémoire nationale et touche le coeur de chacun. On y aime d'abord le clairon et les pizzicatis des larmes et bien souvent on laisse traîner dans sa tête le désir vague de retrouver la clef d'une énigme apparue si claire le temps de la représentation.
Une enquête, c'est tous les moyens mis à votre disposition, aussi bien ceux de la littérature, du retour sur le lieu du crime, au coeur du texte et des représentations, ADN des hommes et des rôles, mais aussi ceux d'une retraite à la campagne ou en bord de mer où le regard d'une vache, celui d'Éric Tabarly ou d'un poisson mort ouvrent d'autres pistes.
C'est moi le sexagénaire, je m'appelle Jacques Weber, né le 23 août 1949 - origine suisse et belge, identité nationale douteuse mais passable - 1 m 87, 120 kg à ce jour -, j'ai joué aussi Raskolnikov qui demande à l'enquêteur Porphyre : Quel homme êtes-vous donc !? - Un homme comme les autres et vous aussi ! » Jacques Weber
C'est au cimetière du Père-Lachaise, un jour qu'il s'y trouvait pour accompagner son ami Serge dans son dernier voyage, que Jacques Weber a vécu ces heures lentes, lourdes. Elles auraient dû l'accabler, l'anéantir. Elles ont renforcé son goût de vivre, son insatiable appétit des autres. Au fond de lui-même, il a réagi à la manière tonique d'un Léo Ferré : « Tu meurs, moi pas ! » Un autre jour, deux années plus tard, Jacques Weber a éprouvé l'envie irrésistible de donner une deuxième vie à Serge, en jetant tout sur le papier : leur rencontre imprévisible et extravagante, leurs amis, leurs amours, leurs chagrins, leurs joies.
En racontant Serge, Jacques se raconte aussi, un peu, pas trop, juste pour qu'on comprenne bien de quoi s'est nourrie leur vie d'artistes, leur existence d'humains : d'émotions et de découvertes, de coups de coeur et de partages, de coups de gueule sans retenue et de silences pudiques. En faisant revivre Serge, Jacques met aussi en lumière, pour « quelques secondes d'éternité », Marie, Nathalie, John, Luc, Sandrine et d'autres, tous siens, tous leurs. Si des noms connus surgissent (Pierre Brasseur, Michel Simon, Simone Signoret...), c'est qu'ils ont leur place affectueuse et irremplaçable dans la vie de Serge et de Jacques, simplement, sans plus.
Évincée des Indes et confinée dans ses minuscules comptoirs, la France y suit entre 1816 et 1871 une politique indigène prudente, respectueuse des cultes et des castes, des usages et des coutumes, qui lui vaut, sinon l'adhésion, du moins la confiance des Indiens. Renouant avec le dogme révolutionnaire de l'assimilation par les institutions, la Troisième République rompt avec cette politique en invitant les Indiens à élire au suffrage universel, sans distinction de couleur, de religion ni de caste, un député et un sénateur, un conseil général et des conseils municipaux. Imposée sans concertation préalable et sans la moindre tentative d'assimilation culturelle, cette politique, qui se veut décentralisatrice et émancipatrice des intouchables, produit des effets désastreux, conférant le pouvoir à un « parti indien » bien décidé à asseoir la domination des hautes castes. Dans les années 1890, un « parti français » s'allie aux basses castes et aux musulmans pour évincer l'oligarchie hindoue.
Dès lors, chaque élection donne lieu à de gigantesques fraudes et à des violences meurtrières entre castes et communautés.
C'est parce que la minuscule Inde française est devenue la terre des fraudes et des violences électorales, que le parti du Congrès peut s'opposer à l'organisation d'un référendum d'autodétermination après l'accession de l'Union indienne à l'indépendance en 1947.
Le traité de cession ne sera signé qu'en 1956, mais dès avant le transfert de facto du 1er novembre 1954, l'essentiel est décidé : les ressortissants des comptoirs auront la faculté d'opter pour la France, ce que feront quelques milliers d'entre eux, à l'origine de la communauté franco-pondichérienne ; les anciens Établissements français, Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon, dont les habitants sont attachés à leur particularisme seront érigés en Territoire de l'Union indienne ; les institutions culturelles françaises seront maintenues et contribueront au cachet de Pondichéry, dont la géométrie urbaine et la French Touch attirent aujourd'hui des visiteurs indiens et français de plus en plus nombreux.
Louis-Philippe et la France Date de l'édition originale : 1847 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Vieille civilisation plusieurs fois millénaire, l'Inde, qui sera l'une des grandes puissances du xxie siècle, demeure méconnue en France. L'histoire de l'Inde ancienne est généralement ignorée aujourd'hui, alors qu'elle faisait l'admiration du siècle des Lumières et du premier xixe siècle.
Pour les nationalistes hindous, l'origine de la civilisation se situe dans la vallée de l'Indus-Sarasvati au troisième millénaire avant notre ère. Au contraire, les sécularistes affirment que le sanskrit et le Veda ont été introduits par des étrangers, les Aryens, et que la civilisation indienne est le fruit d'incessants brassages. En Inde, l'histoire ancienne déchaîne les passions dans les milieux politiques et enflamme l'opinion tout entière.
L'Inde ancienne, c'est aussi la naissance du bouddhisme et du jainisme ; le brahmanisme et le système des castes ; l'époque des brillants empires maurya et gupta, de l'apogée de la littérature sanskrite, religieuse et profane, et d'un art raffiné. Les envahisseurs qui déferlent sur le sous-continent sont, après les ravages initiaux, conquis et assimilés par cette civilisation.
Au-delà des seuls aspects politiques, militaires et économiques, cet ouvrage entend rendre plus accessible l'histoire complexe des royaumes de l'Inde ancienne et médiévale, sous lesquels sont réalisés quelques-uns des joyaux du patrimoine de l'humanité, et de pénétrer l'âme de la civilisation des anciens Indiens.
L'ouvrage, qui a demandé de très nombreuses années de préparation, couvre la période coloniale dans les comptoirs français de l'Inde.
L'ouvrage, qui a demandé de très nombreuses années de préparation, couvre la période coloniale dans les comptoirs français de l'Inde.
L'ouvrage, qui a demandé de très nombreuses années de préparation, couvre la période coloniale dans les comptoirs français de l'Inde.
Dans cette deuxième partie d'une thèse soutenue en 1987, Jacques Weber aborde les années 1852-1870, celles des réformes et des progrès, dans les établissements français d'Inde : réformes sociales, fiscales, foncières, progrès de l'agriculture, etc. Mais il aborde également les questions d'émigration -contrôlée ou non-, l'apogée du commerce maritime, la démographie dans ces territoires, les crises sanitaires...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Des mots forgés à vif, sans recul ou réflexion, des mots en danger de liberté reconstituant les « chantiers » de l'harmonie... Être en harmonie avec un rôle, c'est dire plus simplement qu'on le joue mieux... Redonner à mon parcours son poids de chair et de sang, telle est la mission de ce livre. Cyrano a gardé son mystère, et au-delà de l'énoncé prétendu libre de ces lignes, je ne suis pas sorti du mien. L'étude littéraire ou critique ne m'appartient pas, celle de l'acteur non plus. Je ne donne ni leçon, ni recette, encore moins de loi. Non, je livre une histoire, celle d'une rencontre, engendrant bouffée d'amour, éphémère bonheur, mais aussi « mille petits dégoûts de soi dont le total ne fait pas un remord mais une gêne ». De l'autopsie d'une journée entre Cyrano et moi, retrouverons-nous les matériaux, les exactes fondations et charpentes des chantiers dont je parlais plus haut ? Je ne sais... "Quels mots me direz-vous ?" demande Roxane. Et Cyrano s'enflamme : "Tous ceux, tous ceux, tous ceux, qui me viendront, je vais vous les jeter, en touffe, sans les mettre en bouquet : je vous aime, j'étouffe, je t'aime, je suis fou, je n'en peux plus, c'est trop..." Un vers brisé par l'émotion, un visage brisé par un vilain nez, ma voix brisée par trop de nez. L'harmonie détruite. C'est un peu son histoire que je veux raconter. J'aime Cyrano, je n'en peux plus, c'est trop.
Que fait la République ? Dort-elle ? Par Jacques Weber Date de l'édition originale : 1850 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Aucune puissance, ni l'Espagne de la Renaissance, ni les Etats-Unis du XXe siècle, n'a plus que la Grande- Bretagne contribué à la naissance du monde contemporain, à la diffusion des progrès scientifiques et technologiques et des valeurs religieuses, morales et politiques du vieux continent.
C'est à l'Angleterre que l'on doit l'ouverture du monde, le décloisonnement des civilisations et des sociétés. Différents facteurs expliquent l'avance et la puissance d'Albion au XIXe siècle et l'empreinte qu'elle a laissée sur le monde : la conquête des libertés et le consensus autour des institutions, la puissance économique et la domination des océans, l'efficacité du Foreign Office dans les affaires européennes, l'esprit d'entreprise de ses fils, tels Thomas Stamford Raffles à Singapour, James Brooke, le "rajah blanc de Bornéo", et Livingstone, qui incarne les valeurs morales de sa nation.
Le lecteur trouvera dans cet ouvrage d'importants développements sur la situation politique et sociale et sur les mentalités de l'Angleterre victorienne, sur son essor industriel et commercial et sur les difficultés du tournant du siècle, quand émergent de niveaux géants, sur sa politique d'équilibre sur le continent et de maîtrise de la Méditerranée et de la route des Indes. L'hétérogénéité de l'empire est analysée en détail :
Des colonies de peuplement qui accèdent au self-government et des colonies d'exploitation, où les droits politiques des "indigènes" sont inexistants ; des possessions tantôt administrées directement, tantôt régies par l'indirect rule.
L'histoire intérieure des plus importantes est privilégiée, et notamment les secousses qui les agitent, comme la révolte des Cipayes et la guerre des Boers, sans vraiment ébranler les certitudes de Londres.