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A Herberich
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Formation et environnement pour les professionnels du tourisme
A Herberich
- Conseil De L'Europe
- 11 Août 1999
- 9789287139900
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Revue des sciences sociales n.45 : jeux et enjeux
Anny Bloch, Marie-noëlle Denis
- Pu De Strasbourg
- Revue Des Sciences Sociales
- 30 Juin 2011
- 9782354100322
Les jeux envahissent aujourd'hui tous les aspects de la vie sociale et font vivre des branches significatives de l'économie. L'industrie du jeu vidéo en particulier est un secteur de pointe dont les innovations irriguent de multiples domaines technologiques.
Le jeu était jusque là considéré comme une activité marginale, cantonnée aux loisirs et plutôt réservée aux enfants. Comment penser des pratiques qui désormais occupent en permanence l'esprit de nombreux joueurs jeunes et moins jeunes, contaminent l'éducation et le travail, et intéressent également les entreprises?
Les "game studies" se sont depuis dix ans constituées en un champ organisé dans le monde anglophone. Ce numéro de la Revue des sciences sociales brosse un état des connaissances et explore les raisons du retard des travaux en langue française dans ce domaine. Ses contributions élargissent en même temps les perspectives de recherches futures.
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Revue des sciences sociales n.47 : la ville aux défis de l'environnement
Anny Bloch, Marie-noëlle Denis
- Pu De Strasbourg
- Revue Des Sciences Sociales
- 30 Juin 2012
- 9782354100483
Réchauffement climatique, pics d'ozone, récent « Grenelle de l'environnement », économie sociale et solidaire, mobilité partagée, mixité sociale... L'actualité mobilise le répertoire du « développement durable ». Lorsqu'il s'agit de passer des grands principes à l'action concrète, la ville et les espaces locaux permettent d'évaluer la mise en oeuvre et la capacité opérationnelle de cette notion.
Que faut-il entendre par ville durable? Quels sont les défis d'environnement qui se posent aujourd'hui aux villes? Quelle est leur capacité à redéfinir les espaces urbains qui les constituent?
De l'écologie au développement durable, il y a un changement de référentiel. Les contributions de ce numéro essaient de penser l'environnement dans ses rapports avec les autres pans, économique, social, culturel, d'une même approche, et dans ses relations avec la promotion de nouveaux acteurs (associatifs, riverains, habitants et usagers de services publics...) dans le cadre de politiques participatives et d'un appel à une gouvernance territoriale renouvelée qui posent question.
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Revue des sciences sociales n.21 : l'Europe du rire et du blasphème
Freddy Raphael
- Pu De Strasbourg
- Revue Des Sciences Sociales
- 1 Décembre 1994
- 9782354101091
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Revue des sciences sociales n.26 : l'honneur du nom, le stigmate du nom
Anny Bloch, Freddy Raphael
- Pu De Strasbourg
- Revue Des Sciences Sociales
- 1 Décembre 1999
- 9782354101046
Le nom est à l'interface de l'identité individuelle et de l'identité sociale. En lui se condense tout ce que le sujet se représente de lui-même, en même temps que tout ce que les autres se représentent de lui. Le patronyme nous inscrit dans une filiation, il définit une origine et une appartenance à une lignée. Le prénom nous différencie parmi les membres de cette communauté d'appartenance. Dans de nombreuses sociétés, ces deux fonctions se déclinent par le recours possible à plusieurs prénoms, plusieurs patronymes, des surnoms, des noms d'appartenance clanique, etc. Le nom est de ce fait le lieu de tous les enjeux subjectifs et collectifs. Modifier le nom, c'est modifier l'identité de celui qui le porte, et jusqu'à son être propre: dans les société traditionnelles, les insultes comme les pratiques magiques les plus efficaces sont celles qui impliquent une manipulation du nom. La clinique de la folie révèle systématiquement la perte des mécanismes de repérage subjectif attachés au nom propre. Le nom peut être arboré fièrement, il exprime un "re-nom", ou au contraire il peut être caché, signe de honte. Les régimes totalitaires atteignent ceux qu'ils veulent détruire en remplaçant leur nom par un numéro, dans un processus qui banalise l'élimination physique de ceux qui avaient déjà cessé d'exister symboliquement et socialement.
Toutes les disciplines des sciences humaines sont ici sollicitées. Rien d'étonnant que le nom demeure le lieu et l'objet de tensions dynamiques: entre ce qui pousse l'immigré à en changer pour échapper au jugement des autres, ou ce qui incite au contraire une femme qui se marie à garder son patronyme; entre, d'un côté, la liberté que revendique le particulier de pouvoir choisir le prénom de ses enfants, ou de changer lui-même de nom, ou de prendre un nom d'auteur, et, de l'autre, la réglementation de ces choix par la société, pour maintenir un repérage nécessaire de ses membres, mais aussi pour garantir leur existence, tant sociale que psychique. Nommer, c'est exercer une emprise sur soi et sur l'autre.
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Revue des sciences sociales n.29 : civilité, incivilités
Brigitte Fichet, Freddy Raphael
- Pu De Strasbourg
- Revue Des Sciences Sociales
- 30 Mars 2002
- 9782354101015
La civilité, en définissant la bonne distance entre les individus, vise la domestication des corps, introduit au respect de l'autre, encourage la solution des différends par la discussion raisonnable.
Mais, code de distinction, elle produit aussi de l'exclusion: les bonnes moeurs distinguent l'homme bien élevé du vandale, de l'étranger ou du "jeune". L'éducation aux bonnes manières dans un contexte de domination peut ainsi cacher la crainte des uns de voir s'exprimer la colère ou le désespoir incontrôlés des autres. Les incivilités signifient alors la révolte contre l'hypocrisie des moeurs.
Pourtant, dans les comportements incivils eux-mêmes, dans l'esthétique des tags et des graffs, de la musique rap, se lisent aussi des formes spontanées de sociabilité, basées sur la reconnaissance du groupe des pairs. Celles-ci constituent une forme d'apprentissage souterrain de la vie en société.
Civilité et incivilité(s) ne se laissent donc pas réduire à un affrontement entre civilisation et sauvagerie. Le but de ce numéro est de faire la part de ce qui, d'un côté, dans les processus de civilisation, fabrique aussi du contrôle social et de l'exclusion, et de ce qui, de l'autre, dans les faits d'incivilité, laisse pourtant entrevoir des processus de resocialisation.
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Revue des sciences sociales n.30 : les cicatrices de la mémoire
Freddy Raphael
- Pu De Strasbourg
- Revue Des Sciences Sociales
- 30 Juin 2003
- 9782354101008
La préservation de la mémoire des événements collectifs est une condition de la transmission intergénéra-tionnelle. Elle participe à l'intégration des plus jeunes par les anciens, des nouveaux venus par ceux qui sont déjà là, et d'une façon générale, donc, à la cohésion sociale et à la pérennité du groupe social.
Cette mémoire est fixée et transmise par l'intermédiaire de traces, écrits et monuments, qui opèrent une sélection dans ce qui est considéré comme significatif, tant du point de vue des populations que de celui des institutions. Les souvenirs liés à des épisodes tragiques fonctionnent comme des cicatrices visibles dont l'évocation régulière a pour enjeu d'éviter qu'un jour l'horreur, la douleur, les massacres se répètent. Le non-sens de l'événement initiateur crée une béance, un traumatisme, que l'oeuvre de mémoire permet de cautériser en lui attribuant le sens minimal de l'exemple de ce qu'il ne faut pas reproduire: "Plus ja-mais ça".
Mais ce tri des traces signifiantes, la construction de marques visibles du souvenir: ossuaires, monuments aux morts, cérémonies périodiques... s'organisent aussi autour de discours qu'ils étayent et légitiment. La cohésion du groupe se réalise au bénéfice d'objectifs qu'il faut analyser, religieux, nationaux, idéologi-ques, voire simplement commerciaux si l'on considère l'entreprise du tourisme. Les systèmes de valeurs y sont exprimés, et s'affrontent aussi.
Parmi ces affrontements, celui qui oppose l'histoire au témoignage n'est pas le moins vif. Si l'historien, de par sa formation et la rigueur de ses méthodes d'investigation et de contrôle, peut prendre conscience de ses présupposés et du caractère arbitraire de son modèle interprétatif, le témoin, lui, se réclame de "la vé-rité". Acteur ou spectateur, sa participation à l'événement lui confère un savoir qui ne saurait être remis en question. Pourtant, lorsqu'il transmet son témoignage, il inscrit celui-ci dans un récit qui le modèle et l'interprète. Et ce récit est d'autant plus délicat à interroger qu'il est depuis quelques années obligé de se durcir, de se faire militant contre les tentatives de déni de la mémoire: les thèses négationnistes visent à présenter l'holocauste comme une invention intéressée de ses victimes, révélant ainsi dans sa forme cari-caturale les reconstructions dont l'historien est capable. Se référer au travail de la mémoire, c'est donc aussi envisager autrement le rapport du témoignage et de l'histoire.
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Revue des sciences sociales n.34 : le rapport à l'image
Jean-louis Flecniakoska, Daniel Payot, Freddy Raphael
- Pu De Strasbourg
- Revue Des Sciences Sociales
- 1 Décembre 2005
- 9782354100803
Même dans les sociétés les plus sécularisées, les images continuent de susciter des comportements que la seule rationalité de leur usage fonctionnel (comme "support de communication") ne suffit pas à expliquer.
L'image permet de fixer le souvenir, d'illustrer un raisonnement, elle suscite le sourire ou la surprise: elle permet en résumé à la pensée de s'extraire des évidences par l'écart qu'elle introduit entre la représentation et la chose représentée. Mais elle peut aussi devenir fétiche, objet de culte, medium de rituels ou de manipulations. Elle devient alors l'enjeu de conflits entre idolâtres et iconoclastes au cours desquels les effigies sont promues ou détruites.
Comment manipulons-nous les images, comment nous manipulent-elles? Comment nous aident-elles à penser le monde, comment nous en obturent-elles au contraire l'accès? L'objet de ce numéro est d'étudier cette étrange oscillation entre des effets et des usages contradictoires de l'image.
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Évolution d'une sensibilité religieuse : Témoignages scripturaires et iconographiques de pèlerinages alsaciens
Genevieve Herberich-Marx
- Pu De Strasbourg
- 12 Avril 1995
- 9782868207494
L'une des originalités de ce travail réside dans l'écoute des différents témoins qui sont intervenus dans la démarche votive : le peintre qui a réalisé l'ex-voto, le donateur qui l'a déposé, le prêtre qui a servi d'intermédiaire. Il remet aussi en question le concept de "religion populaire" : s'agit-il d'une "religion de contrebande" ou de la tension entre la précipitation vers le sacré et l'encadrement de ce recours par l'Église ?