Dans Paris désagrégé par la crise écologique, la misère a définitivement pris ses quartiers. Au rationnement alimentaire s'ajoutent la violence de l'État, la canicule et les maladies. Un mystérieux mouvement, Absolum, placarde ses affiches dans toute la ville et gagne du terrain. Son slogan : « Révolution pour la Terre ».
Dans ce chaos, Jonas est infirmier à domicile. Quand il ne s'occupe pas de ses patients, il se réfugie dans les bras de la jeune Khadija, déterminée à sauver le monde. À 37 ans, Jonas est quant à lui désabusé et s'apprête à fuir comme tant d'autres vers le nord de l'Europe, en quête d'une vie meilleure. Mais peut-il partir si facilement sans se retourner ? Qu'est devenue sa soeur Natalia, sa seule famille, dans la campagne aride privée d'électricité ? Et s'il parvenait à convaincre Khadija de le suivre ? Incapable de s'engager comme de rester loyal à un système dont il a su pourtant profiter, Jonas va devoir faire face au murmure d'une grande révolte.
Avec une remarquable inventivité et une lucidité féroce, La Riposte nous plonge dans ce qui pourrait ressembler à 2030. Une invitation littéraire saisissante au monde de demain.
58 fiches et 300 QCM avec l'essentiel à savoir pour répondre aux questions sur la Fonction publique :
- Son organisation.
- Son fonctionnement.
- Les institutions.
- Les réformes en cours.
L'essentiel pour réviser.
L'oeuvre de Marc Richir, riche et polyphonique, nous lègue un ensemble complexe d'analyses, de propositions et de concepts qui puisent tant dans la tradition philosophique que dans les sciences exactes, l'anthropologie, l'esthétique et la pensée politique, créant entre ces discours autant d'intersections inédites opérées en régime phénoménologique. En chacun de ces croisements, l'oeuvre de Richir appelle à être examinée, déchiffrée et éclairée à partir de perspectives inédites que lui-même a rendu possible. L'immensité du corpus richirien invite à travailler autant aux marges de la phénoménologie husserlienne qu'aux marges de sa phénoménologie, à travers ses dialogues, ses obsessions et ses ambitions, afin de mieux ressaisir en elles la vivacité et l'originalité des phénomènes.
Distraire les soldats en guerre n'a jamais été une priorité du commandement militaire et le loisir n'y est surtout pas un droit. Mais durant la Grande Guerre, nombreux furent les moments, à l'arrière ou même au front, où les combattants, soumis à d'épouvantables conditions de vie dans le froid, la boue, et face à l'angoisse de la mort, s'efforcèrent d'occuper leur temps libre pour chasser le " cafard " tenace.
S'appuyant sur un riche corpus de témoignages de poilus et d'archives, Thierry Hardier et Jean-François Jagielski répondent ainsi à de multiples interrogations. Comment la hiérarchie militaire considère-t-elle la demande de temps à soi et pour soi ? À quelles occupations manuelles et intellectuelles se livrent les combattants durant leur temps libre ? Sont évoqués entre autres : chasse aux rats et aux poux, véritable jeu organisé souvent collectivement, braconnage de gibier et pêche à la grenade, organisation de spectacles de music-hall ou de cafés-concerts, repos au Foyer du soldat construit dans des baraques provisoires, réalisation d'oeuvres artisanales, notamment de bijoux à partir d'aluminium, et de sculptures de bois ou de pierre, écriture de correspondance ou de carnets, confection de journaux de tranchées, mais aussi alcoolisation en groupe.
Apport majeur à l'historiographie de la guerre de 14-18, cet ouvrage nous permet ainsi de saisir au plus près ces hommes perdus dans la tourmente meurtrière et tentant malgré tout, ne serait-ce qu'un bref moment, une échappée vers le rêve ou la vie.
Préface de Rémy Cazals.
Première guerre moderne, la guerre de 14-18 connut sans conteste un degré de violence jamais atteint.
La volonté de destruction massive et planifiée de l'adversaire s'appuya sans compter sur des armes tout à la fois classiques et nouvelles et la mort régna partout : dans la tranchée, à l'arrière, mort immédiate, mort lente après plusieurs jours d'agonie, mort héroïque pendant la charge ou moins " glorieuse " par suicide ou exécution pour l'exemple... S'appuyant sur un très riche travail d'archives françaises et allemandes, Thierry Hardier et Jean-François Jagielski restituent ici les causes et les circonstances du décès des combattants et étudient la perception de la mort pendant et après la guerre.
Ils décrivent les grandes difficultés qui survinrent face à l'ampleur du massacre - localisation et ramassage des cadavres, inhumations, commerce autour de la mort, organisation du souvenir et du culte des morts... - et soulignent que la mort fut peut-être plus présente dans l'après-guerre que durant le conflit lui-même : les innombrables monuments commémoratifs de nos villes et de nos villages en témoignent et montrent assez que cette terrible guerre appartient bien à un " passé qui ne passe pas ".
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