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Martine Reid
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Promenades dans Londres : (Extraits)
Flora Tristan, Martine Reid
- Folio
- Folio 3 Euros
- 20 Mars 2025
- 9782073112514
«Cette ville est un monstre, aux membres gigantesques et dont la tête n'est pas plus grosse que celle d'une fourmi. Laissez-moi vous formuler mes idées dans un bon livre - il y en a un à faire et je le ferai.» (Lettre à Olympe Chodzko, juillet 1839) Contemporaine de George Sand, grand-mère de Paul Gauguin, Flora Tristan (1803-1844) est l'une des premières figures féministes et socialistes de son temps. Sous le titre Promenades dans Londres, elle a dressé en 1840 un portrait sévère des conditions de vie des habitants de la capitale anglaise.
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«Si vous deveniez auteur vous perdriez la bienveillance des femmes, l'appui des hommes, vous sortiriez de votre classe sans être admise dans la leur. Ils n'adopteront jamais une femme auteur à mérite égal, ils en seront plus jaloux que d'un homme. Ils ne nous permettront jamais de les égaler, ni dans les sciences, ni dans la littérature ; car, avec l'éducation que nous recevons, ce serait les surpasser.» «Gouverneur» des enfants d'Orléans avant la Révolution, Caroline-Stéphanie-Félicité du Crest, comtesse de Genlis (1746-1830), est l'auteur d'une oeuvre considérable, presque entièrement oubliée aujourd'hui à l'exception de ses célèbres Mémoires publiés en 1825. Dans La Femme auteur, nouvelle sentimentale parue sous l'Empire, elle met en garde les femmes qui souhaitent sortir de leur condition et devenir célèbres grâce à la littérature.
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«Je suis l'enfant de mon siècle; j'ai subi ses maux, j'ai partagé ses erreurs, j'ai bu à toutes ses sources de vie et de mort.» Amandine-Aurore-Lucile Dupin (1804-1876), devenue George Sand en 1832, avec la publication d'Indiana, fut, dès l'enfance imprégnée des traditions et des légendes de son Berry natal. Observatrice attentive de son temps, elle fume la pipe, s'habille en homme, affiche ses convictions républicaines, est l'amante enflammée de Musset et de Chopin, en un mot fait scandale. Son oeuvre, de Consuelo à La Mare au diable, en passant par La Petite Fadette, culmine dans Histoire de ma vie, et fonde un genre littéraire:l'autobiographie au féminin. Amoureuse éperdue de la vie, George Sand écrit en 1831 à Sainte-Beuve:«Vivre! Que c'est bon! malgré les chagrins, les maris, l'ennui, les dettes, les parents, les cancans, malgré les poignantes douleurs.»