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Prix
catherine anne
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Louis beaugosse est heureux.
C'est le jour de son mariage. il a rendez-vous avec annabelle pour la conduire devant monsieur le maire. mais anabelle n'est pas là. a sa place, louis rencontre ses deux soeurs qu'il ne connaissait pas. elles sont laides, vraiment laides, et bizarres, très bizarre. louis est paniqué. les soeurs d'anabelle le dévorent des yeux. ah ! anabelle a été créé dans le cadre d'une résidence au théâtre gérard philippe de saint-denis en 1994.
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Voici le rêve profondément moderne d'une époque où tout bascule. Ce quatuor met en relation une prisonnière politique, un soldat à peine sorti de l'enfance, la mère de celui-ci et une jeune femme venue de loin. Il y est question de liberté et de sa privation, de maternité, de mort et d'écriture. Catherine Anne évoque avec tension et pudeur la figure et les derniers jours d'Olympe de Gouges, exécutée pour ses idées et ses écrits peu de temps après la Révolution.
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Au château de Monseigneur, l'atmosphère n'est pas à la fête. Une guerre se prépare et Monseigneur est bien décidé à la gagner. Mais avant de la mener, il prend deux décisions. Sa fille Christine sera enfermée dans un couvent ; quant à son fils adoptif Thibault, il l'accompagnera sur le champ de bataille. Telle est sa volonté et malheur à celui qui songerait à s'y opposer. Or Christine, l'intrépide, refuse d'étouffer sous un voile et Thibault, le sensible, refuse de verser le sang. Et s'ils changeaient de rôle ?
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L'enfant rouspète. Il y a de quoi. Maman est à l'hôpital et ne se réveille pas; papa est auprès d'elle et sa grande soeur se chamaille toujours avec lui. Un jour, il rencontre Vieille qui lui demande de porter son cabas. Elle l'appelle Petit. Erreur ! Il n'aime pas ça, être petit. Alors il refuse. Erreur ! Vieille lui jette un sort : au lieu de grandir, il rétrécira. Horreur ! L'enfant appelle à l'aide mais personne ne le croit. Qui lui répondra?
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Séraphine et Fatoumata, jumelles, ont dix ans. Un matin, Fatoumata se réveille différente : elle n'est plus noire mais blanche. Le crocodile de Paris pourra-t-il les aider à ne pas être séparées ?
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Comédies tragiques est composé de dix-neuf courtes séquences. Chacune d'elles plonge au coeur de la société actuelle et met en exergue les réactions variées des personnages face au système qui les domine. Ça se passe sur la scène du Grand Théâtre, dans une agence de Pôle emploi, sur le plateau d'un jeu télévisé, au ministère, dans un bureau de poste, ou dans une cour de récré. Dans ces scènes de la vie quotidienne, il s'agit de se battre pour gagner un emploi ou pour garder le sien, de défendre ses convictions ou de savoir faire des concessions, de préserver sa dignité ou de jouer le jeu de l'hypocrisie. L'être humain apparaît alors tour à tour généreux et cruel, faible et courageux, drôle et désolant. Une réflexion sur un monde dans lequel l'individu tente de trouver une place. Un appel à l'éveil artistique dans une société où la crise devient prétexte à l'absence d'interrogation et à la complaisance de l'art dans la contemplation du passé.
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Ah la la ! quelle histoire
Catherine Anne, Edwige de Lassus
- Actes Sud-Papiers
- Heyoka Jeunesse
- 4 Novembre 2015
- 9782330056957
Nouvelle édition illustrée de la pièce de Catherine Anne publiée en 1995 chez Actes Sud-Papiers puis en 2008 chez Actes Sud Junior dans la collection « Poche Théâtre ». Un conte sur la rencontre entre un minuscule garçon abandonné et une princesse qui fuit son père. Ensemble ils arpentent le monde inhospitalier.
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Dans cette fable en trois temps, une famille se trouve confrontée à la question de la foi.
L'enterrement du grand-père, la recherche d'identité du fils face au père, le mariage de la fille aînée et la sortie de son livre autour de l'affaire Calas sont autant de situations où les croyances des uns et des autres prennent de plus en plus de place, même pour ceux qui pensaient de pas être concernés par la religion. Au-delà de la question de la foi surgit une autre dimension, collective, politique.
Autour de la religion et de cette fameuse tolérance qui devrait permettre de vivre ensemble. Jusqu'où la tolérance ?
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Petite sirène a quinze ans. Elle a enfin le droit de quitter les eaux profondes pour aller voir là-haut le monde des humains. Son père, le Roi des mers, s'inquiète de tant d'impatience et déclenche une terrible tempête pour ramener au plus vite sa fille auprès de lui. Hélas, c'est une autre tempête qui se déchaîne. Petite sirène a vu le prince, elle l'a sauvé du naufrage, elle est prête à tout pour le retrouver et pour s'en faire aimer. Mais que peut l'amour d'une petite sirène ?
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Joëlle (la quarantaine éprouvée) vient d'être engagée comme garde de nuit chez madame chevalier (la quatre-vingt-dizaine furieuse) qui supporte difficilement ces gardes diplômées que lui envoie sa fille, geneviève (la cinquantaine dynamique).
Mais joëlle, ex-chômeuse, est prête à tout pour garder sa place.
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C'est l'histoire d'une famille trimballée sur les routes, dans une carriole. Depuis toujours, le père raconte à ses trois enfants qu'ils ont tous été chassés d'un splendide palais situé dans un pays tout aussi splendide. Dora s'en fiche de cette histoire, elle ne souhaite qu'une chose : ne plus bouger, s'arrêter, aller à l'école, au moins une année. Pavel, le petit dernier, y croit dur comme fer. Clow, le plus espiègle, celui qui se fait toujours gronder, n'y croit plus depuis longtemps.
Un matin, il décide de dire la vérité à Pavel. Et ça fait mal.
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Un pianiste célèbre revient sur la colline de son enfance, à deux pas de son village bombardé. Il monologue en attendant l'arrivée du public.
Un pianiste grimpe sur une colline pour y jouer en plein air. Son piano est déjà en place, hissé par un homme muet, et qui obéit à toutes les exigences de l'artiste. Le pianiste monologue et explicite ainsi les raisons de sa présence : il a souhaité revenir dans son village d'enfance, rayé de la carte par un bombardement auquel lui et son père ont échappé par chance. Il veut jouer pour les morts - dont sa mère - plutôt que pour les vivants qui vont bientôt assister à sa performance. A mesure que l'heure du concert approche, l'angoisse s'installe, le pianiste consulte sa propre mémoire, joue, se souvient, est traversé de secousses, s'énerve, relate sa vie, s'interrompt, juste pour écouter le silence et le bruit d'un grillon. Puis, ayant reçu de son acolyte une lettre de son père disparu, finit par improviser et se réconcilier avec lui-même.
PERSONNAGES : deux hommes (dont un sans réplique).
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Il y a le soleil d'août ; il y a la chaleur claire des pierres plates ; il y a des Indiens féroces ; il y a un pacte.
Il y a les premiers émois ; il y a des absences silencieuses et des cris de joie ; il y a le refuge délicieux de l'eau courant dans l'herbe odorante.
Il y a l'amitié, cette passion douce.
Le temps passe.
Il y a la grande ville ; il y a le travail ; il y a le poids des heures ; il y a l'amour, jour après jour.
Il y a l'absolu incertain.
Le temps passe.
Il y a un automne ; il y a un canard farci aux olives vertes ; il y a un bain de minuit.
Il y a la vivacité des couleurs.
Le temps passe.
Il y a la tour de Saint-Jacques ; il y a de brusques bouffées de désir.
Il y a la peur.
Le temps passe.
Il y a des rires aux larmes ; il y a des esquisses, des tentations, des tentatives ; il y a des commencements.
Il ya le ciel.
Dieu reste invisible.
Il y a une fin aussi, sans doute. Ne pas rester sur la fin. La rivière chante encore. -
Trente ans, et l'envie de ne plus savoir... aller voir ailleurs.
Tiens ! Quelque chose manque. Quelque chose manquera toujours.
Le manque suscite des gestes, des paroles, des rires. Le manque est à l'origine.
Même l'amour infini des deux soeurs, Tita et Lou, n'a pas réussi à supprimer le manque.
Trente ans ! Vite !
Que Lou et Tita aillent voir ailleurs ! Qu'elles s'arrachent !
Tiens ! Les voilà parties. Et elles qui n'avaient jamais quitté leur îlot breton, débarquent à Palerme, le sourire aux lèvres et la peur au ventre.
Tiens ! Elles ont emporté la petite pierre tiède... Et le père leur avait écrit que la pierre se réchaufferait à l'approche de Le Du, le guérisseur, cet homme qu'elles n'ont jamais vu.
Tiens ! Tiens !
Il était une fois deux soeurs que personne ne semblait pouvoir séparer...
Tita-Lou. Il y a ce lien, ce tiret, ce trait tiré, ce trait à tirer entre Tita et Lou.
CATHERINE ANNE -
"Si on parle de Claire, c'est le temps de totu perdre et d'en rire.
Si on parle de Pierre, c'est le temps de changer sa vie.
Si on parle de Fanny, c'est le temps de la gestation.
Si on parle de Charles, c'est le temps des soucis.
Si on parle de François, c'est le temps d'un combat.
Si on parle de Lili, c'est le temps d'escroquer joliment.
Si on parle de Balthazar, c'est le temps des fiançailles.
Si on parle de Cloche, c'est le temps simplement.
Il y a aussi l'ancienne amante, l'homme dégelé et le médecin de nuit.
Tous sont personnages, rêves de personnages, personnes de chair et de sang, personnes rêvées par d'autres, tous sont provisoirement. Quant au monde, il tourne." CATHERINE ANNE -
Est-ce qu'Agnès se souvient? Est-ce qu'elle se souvient bien? Est-ce qu'elle se souvient de tout?
Agnès dit: "J'aimais mon père. Et, à son père, elle dit: "Je ne t'aime pas."
Quelle main sur sa bouche l'empêche de parler?
Quelles mains sur ses seins l'empêchent de respirer?
Agnès dit: "Je n'ai pas eu de père, mais un propriétaire." L'amour est-il si fou? Est-il si impossible? Si près du sang?
Agnès dit: "Je me suis tue."
N'est-elle pas une gamine? Ne doit-elle pas obéir? Qui ose l'entendre? Peut-elle échapper au silence?
Agnès dit: "Jamais je ne tomberai amoureuse."
Comment vivre depuis ça? -
Pièce africaine ; aséta ; et vous
Catherine Anne
- AVANT-SCENE THEATRE
- Quatre-vents
- 9 Janvier 2007
- 9782749810140
Un groupe de touristes français, en voyage organisé en Afrique, est immobilisé en plein désert à cause d'une panne de leur véhicule tout-terrain.
Le guide ne réussit ni à la réparer, ni à l'expliquer. Tandis qu'au sein du groupe naissent des tensions de plus en plus vives, trois Africains apparaissent dans la nuit, comme sortis de nulle part. Mais, bien loin de les tirer d'affaire, cette rencontre mystérieuse va accroître encore un peu plus les peurs, les angoisses et les égoïsmes désespérés de chacun.
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"ils étaient trois.
Du même ventre. un frère, deux soeurs. grandis ensemble dans une maison pleine de cris. elevés par des parents en désaccord perpétuel. ils étaient trois. ils ont vécu les disputes, les tensions, l'absence de douceur. ils ont deviné les fêlures, les secrets, les douleurs que leurs parents croyaient contenir. ils ont été petits, ensemble, ils ont partagé de drôles de silences chargés de ces paroles qu'on aimerait tant dire ou tant entendre.
Ils ont inventé des jeux, des stratégies, des farces, des révoltes, des révélations pour ne pas rester en enfance.
Dans leur histoire, il y a l'irruption de deux vocations artistiques et des passions amoureuses interdites qui affrontent la norme morale et bien-pensante, il y a des enfants qui naissent et des enfants qui ne naissent pas, il y a l'argent qu'on gagne âprement, l'argent qu'on amasse et l'argent qui manque, il y a la foi et son absence.
Ils étaient trois. du même ventre. un frère, deux sueurs. ils s'appelaient claudel. camille, louise et paul. " catherine anne.
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A la fois tendre et onirique, le récit d'une nuit blanche d'un frère et de sa petite soeur dans l'attente du retour de leurs parents.
Elle et Lui, une soeur et son grand frère, seuls dans leur maison. Les parents sont absents. Pourquoi ? Nous l'ignorons. C'est le soir. Il neige. Ils n'ont pas sommeil. Durant une longue nuit d'attente, une nuit " blanche ", ils se racontent des histoires, se font peur, se réconfortent. imaginent des personnages extraordinaires, rient ensemble. Enfin, au petit matin, le père est de retour. Il vient les chercher. Le temps est venu pour crocus et Fracas de rencontrer Balthazar.
Un imaginaire très riche grâce à l'évocation de la nuit et de la neige (la peur, le yéti, voyage sur la banquise, les pingouins.) Douceur des images par l'évocation du blanc. Thème de la fraternité et de l'absence.
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Catherine VIENNOT GOULLETQUER nous propose un almanach très documenté pour un regard en arrière sur l'histoire et la culture insulaire. Il suit le cours de l'année et déroule pour chaque mois les principales fêtes des Saints, les coutumes, les remèdes et les dictons, ainsi que les grands et petits événements survenus au cours du temps. L'almanach se prend, se pose et permet de découvrir les multiples facettes de la vie groisillonne.
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Le Bonheur du vent, librement inspirée par la vie et les lettres de Calimity Jane, est une pièce qui tournoie entre trois femmes, Jane, Helen et Irène.
La mère, la mère adoptive et la fille. Et trois hommes qui mènent l'action avec elles : Jim, le mari devenant père adoptif, l'ami, trouble aventurier, et l'amant, l'homme de la passion amoureuse de Jane, celui qui disparaît deux fois et ne sera jamais qu'un absent. La pièce se passe au Far West, dans une société masculine dominée par la force et étouffée par la religion. Elle est tout entière nouée autour d'un acte : le passage d'un enfant de sa famille biologique vers une autre famille.
S'agit-il d'un don, d'un abandon, d'une adoption, d'un vol ?
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Amélie et Léa, deux soeurs, partent en vacances, déterminées à ne pas approcher l'ombre d'un homme.
Momo et Tristan, deux amis travaillant ensemble, partent en vacances, résolus d'échapper à toute tentative de séduction; Tous savent bien que les hommes et les femmes sont faits pour ne pas s'entendre. Mais le hasard les met face à face. Ils se retrouvent voisins, et doivent partager la jouissance d'un jardin ! (Comme dit madame Gaspard, la propriétaire des gîtes ruraux.) Nos quatres héros tiendront-ils leurs résolutions? -
Puissance de la douceur
Anne Dufourmantelle
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliothèque
- 4 Mai 2022
- 9782743656737
La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît.