Traduit en plus de 30 langues et publié en divers formats et éditions, Histoire de l'art est l'un des livres sur l'art les plus connus et un best-seller mondial, avec plus de 8 millions d'exemplaires vendus. Dans ce chef-d'oeuvre de clarté et de concision, l'auteur nous livre une introduction parfaite à l'ensemble du sujet, des peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui. Cette édition de luxe va confirmer le succès de ce titre auprès des amateurs d'art et devenir un ouvrage de référence pour les générations futures.
- Dans le monde de l'art, Ernst Gombrich jouit d'une popularité incontestée, auprès des spécialistes comme du grand public. Né à Vienne, il s'installe à Londres en 1936 pour travailler au Warburg Institute, dont il sera le directeur de 1959 jusqu'à sa retraite en 1976. Il a obtenu de nombreuses distinctions internationales, dont un titre de noblesse et l'Ordre du Mérite, et s'est vu décerner les prestigieux prix Goethe, Hegel et Erasmus.
Une édition de luxe de l'ouvrage d'histoire de l'art qui fait autorité dans le monde entier, écrit par l'un des plus éminents historiens d'art du xxe siècle.
- Présentée sous coffret, cette élégante édition pleine toile rend un vibrant hommage au texte classique d'Ernst Gombrich.
- Best-seller mondial depuis un demi-siècle, traduit en plus de 30 langues et vendu à plus de 8 millions d'exemplaires.
- Présente l'histoire de l'art comme « un enchaînement ininterrompu de traditions vivantes qui relie l'art de notre temps à celui de l'âge des pyramides. » - Le cadeau idéal pour les collectionneurs et les amateurs d'art ainsi que pour les millions d'étudiants en arts plastiques qui ont connu l'édition originale.
Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de « L'Album blanc », en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, « M. Epstein », a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : « La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention «rires» est indiquée entre parenthèses. » Hanif Kureishi, renchérit : « Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. » Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.
Ce livre met à l'honneur le fleuron des collections de la BnF, de l'Antiquité à nos jours. À travers cent pièces maîtresses, il offre un panorama de la richesse et de la diversité des oeuvres conservées : objets antiques, estampes, peintures, cartes et plans, manuscrits, livres rares, photographies...
Après une introduction retraçant l'histoire des collections de la Bibliothèque, le lecteur aura l'occasion d'admirer, au fil de pages magnifiquement illustrées, les oeuvres d'exception qu'elle conserve, suivant un ordre chronologique : des objets archéologiques, comme la collection de vases grecs du duc de Luynes, la patère de Rennes ou le trésor de Berthouville ; des dessins et estampes, de Rembrandt à Dürer ; les célèbres globes de Coronelli ; des objets provenant des trésors d'église (trône de Dagobert, Grand camée de France...) ; de précieux manuscrits tels que les Grandes Heures d'Anne de Bretagne ou encore le Psautier de saint Louis et de Blanche de Castille, sans oublier les fonds d'écrivains (Victor Hugo, Marcel Proust...) ; les trésors de la musique, tels les autographes du Don Giovanni de Mozart, de l'Appassionata de Beethoven et de Carmen de Bizet ; et les icônes de la photographie ancienne et contemporaine (Nadar, Man Ray, Henri Cartier-Bresson, Robert Capa...).
Au-delà de ce choix d'oeuvres exceptionnelles, l'ouvrage permet de parcourir, à partir des collections de la BnF, l'histoire intellectuelle, littéraire et artistique, de l'Antiquité au XXIe siècle.
François Truffaut, l'un des visages les plus célèbres de la Nouvelle Vague, le père d'Antoine Doinel, «l'homme qui aimait les actrices»...Disparu à l'âge de cinquante-deux ans, le cinéaste a laissé une oeuvre d'une diversité remarquable, dans laquelle, pourtant, certains thèmes comme l'amour ou l'enfance réapparaissent de façon récurrente.Des Quatre Cents Coups au Dernier Métro en passant par Jules et Jim ou La Nuit américaine, il a fait tourner les plus grands - Moreau, Deneuve, Ardant, Léaud bien sûr, Belmondo, Depardieu ou encore Trintignant, pour n'en citer que quelques-uns.Ses réalisations sont émaillées de repères autobiographiques. Ainsi, en nous racontant l'histoire de chacun de ses vingt-cinq films, Christine Masson et Laurent Delmas nous parlent-ils aussi de l'homme François Truffaut, faisant un lien permanent entre sa vie et son oeuvre.Cet ouvrage richement illustré est préfacé par Arnaud Desplechin qui, dans un texte d'une rare sensibilité, rend un magnifique hommage au réalisateur.
De quoi un musée est-il fait? De ses collections. L'exposition «Toute une histoire! Les collections du musée de l'Armée» nous dévoile une histoire foisonnante, souvent méconnue, parfois inattendue.Ces collections n'ont cessé de se développer:d'une diversité chronologique, géographique et typologique exceptionnelle, elles comptent présentement près de 500000 objets! Elles ont crû, au fil de l'histoire militaire, mondiale et mouvementée, de la France, selon les modes d'acquisition les plus variés:dons, cessions, achats, legs, dations, préemptions, commandes...Installé dans le cadre prestigieux de l'Hôtel des Invalides, chargé de préserver le tombeau de Napoléon Ier, le musée de l'Armée, créé en 1905, travaille aujourd'hui aux collections de demain. Fort de son projet d'extension et de modernisation MINERVE, il mène une ambitieuse politique d'acquisition d'objets, afin de mieux saisir un monde de guerres en constante évolution.Venez à la rencontre de ces collections qui, tout en contrastes mais aussi en dialogues, nous livrent une autre manière de voir notre histoire et notre actualité.
La saga des Camondo, de l'Inquisition espagnole au génocide nazi, n'est pas seulement un récit historique retraçant l'épopée de ces grands seigneurs séfarades. C'est aussi une méditation sur la solitude d'un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au coeur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle, devenue le musée Nissim de Camondo.
«Cru. Parfois, sur la grille, seul un tableau respire, c'est Un atelier aux Batignolles de Fantin-Latour, et c'est fou de le voir ainsi, sans l'ennoblissement de la salle d'exposition, sans la mise en scène, l'éclairage, la distance, sans les voisins adéquats. La réalité de la toile y est plus puissante, sa surface plus présente, sa matière plus tangible. Comme si l'oeuvre était nue. Tout me paraît plus concret dans les réserves. Âpre et cru.»Maylis de KerangalInvités par le musée d'Orsay à revisiter ses collections, Maylis de Kerangal et Jean-Philippe Delhomme ont eu l'occasion d'arpenter les réserves de l'institution, lieu secret où sont conservées les oeuvres quand elles ne sont pas visibles du public.De leurs visites communes est né ce livre où les peintures de Jean-Philippe Delhomme font écho à un texte inédit de Maylis de Kerangal, témoignages de leurs impressions devant ces oeuvres en attente.
Poésie de coeur et poésie de cour, cette anthologie célèbre les quatre siècles fondateurs de la poésie française, du x??? au x?? siècle, de Guillaume IX d'Aquitaine à François Villon en passant par la comtesse de Die, Ruteboeuf, Christine de Pizan ou encore Charles d'Orléans.
« On doit au Moyen Âge, écrit Michel Zink dans sa préface, d'avoir tissé le lien indissoluble entre la poésie et l'amour. » Le soupirant rend hommage à sa dame par un poème parfait, stylisé et achevé, il transcende son amour par l'écriture. Ce faisant, ce Moyen Âge poétique invente l'amour courtois. Amants souffrant du mal d'amour, dames lointaines et messagers confidents contribuent à transformer les relations amoureuses à travers l'Europe et marquent durablement l'imaginaire de notre civilisation.
Troubadours et trouvères choisirent de composer dans leur langue maternelle, en langue d'oc et en langue d'oïl. Ils offrent ainsi leurs lettres de noblesse à une lyrique en langue vulgaire, c'est la naissance de la poésie moderne. Chaque poème est publié dans sa traduction en français moderne et dans sa version originale.
Une liberté d'esprit et un appétit de vivre saisissants émanent de cette production poétique. Par son humanité, sa tendresse et son humour, cette célébration de l'amour, de la vie et de la nature nous touche et nous inspire.
Si le gothique flamboyant des XIV? au XV? siècle évoque la monumentalité des cathédrales, il fait éclore des trésors d'art d'un tout autre genre, moins ostensibles, mais tout aussi sublimes : les peintures de manuscrits. Objet rare et recherché avec ses peintures magistrales, ses lettrines rehaussées d'or, ses reliures en ivoire, en or ou en velours, le manuscrit enluminé sort du strict cadre clérical.
Épris de luxe et d'éclat, princes et riches mécènes passent des commandes fastueuses, comme le Livre du Coeur d'Amour épris de Barthélemy d'Eyck, ou encore Les très riches heures du duc de Berry. Les artistes rivalisent de minutie et de délicatesse dans le rendu de la lumière, des proportions ou des perspectives qui annoncent déjà la Renaissance.
Ces trésors méconnus, conservés à cause de leur fragilité dans les fonds des bibliothèques et musées, sont ici dévoilés. Notre publication crée, à partir d'une sélection de 200 miniatures, de véritables tableaux, reproduits en de puissantes pleines pages. Un spectacle exceptionnel !
Entre 1954 et 1962, en Algérie, près d'un million et demi d'appelés du contingent se succèdent. Ils ont juste vingt ans. Beaucoup d'entre eux sont munis de petits appareils Kodachrome. Ils prennent des milliers de photographies en couleurs. Les voilà pour la première fois : 350 photos d'exception reconstituent les couleurs passées de l'Algérie. Ces images ne racontent pas la guerre ; elles révèlent une autre Algérie. Elles parlent des marches sans fin dans la chaleur de la Kabylie, des soldats devenus instituteurs, infirmiers ou policiers... Elles donnent à voir la vie des champs, les villages de pierres et de chaume, les bidonvilles, les plages d'Albert Camus, les écoles du Bled, les montagnes reculées et les déserts dignes de la Croisière jaune. Un album unique, comme une déclaration d'amour à l'Algérie.
L'historien et théoricien de l'art D. Arasse envisage le rôle que jouent les détails des tableaux et leurs statuts dans la peinture européenne des débuts de la Renaissance à la fin de l'impressionnisme.
La première partie chronologique est un retour sur le parcours des Beatles, depuis la formation du groupe à la fin des années 1950 (Quarrymen) jusqu'à la séparation au printemps 1970.
La deuxième partie intitulée « Une oeuvre et des hommes » et classée par ordre alphabétique, est consacrée au monde des Beatles : les Beatles eux-mêmes et leurs proches (parents, femmes, enfants, producteurs, ingénieurs du son, musiciens, directeurs artistiques, cinéastes, intellectuels, etc.). On retrouve également les 211 chansons du groupe enregistrées sur les 13 albums, avec pour chacune des analyses, anecdotes diverses, classements dans les hit-parades, les instruments utilisés. Les thèmes majeurs de leurs chansons (amour, politique/actualité, Inde, drogue, etc.) sont évoqués, de même que les interprètes qui ont repris une ou plusieurs de leurs chansons. Mais aussi les personnages nommés dans les chansons des Beatles : Eleanor Rigby, Bungalow Bill, Dr Robert, Lady Madonna, Lovely Rita, Blue Meanies, etc.
La troisième partie « Lieux cultes et Beatles maniacs » concerne tous les lieux qui ont un rapport avec les Beatles. La ville de Liverpool : les clubs (Jacaranda, Cavern, etc.), les rues et les quartiers incontournables (Matthew Street, Strawberry Field, Penny Lane, etc.). La ville de Londres : clubs, maison de disques (EMI), Apple Boutique. Les salles de concert : Olympia (Paris), Shea Stadium (New York), Candlestick Park (San Francisco).
La dernière partie « L'aventure continue » revient sur les Beatles après la séparation.
Rassemblée pour la première fois dans un livre de poche, la collection idéale du design pour les passionnés de déoration, d'architecture et d'aménagement d'intérieurs.
Présente les 500 objets les plus novateurs, les plus beaux et les plus marquants des 500 dernière années, encore fabriqués actuellement.
Une sélection réalisée par un groupe d'experts internationaux parmi les plus compétents, chacun étant spécialiste d'un domaine spécifique.
Chaque rubrique présente une illustration grand format accompagnée d'un bref commentaire sur l'objet, son histoire, sur son concepteur et son fabricant.
Ce guide très accessible propose une histoiredu design, mais aussi du goût et de la culture, dans un format léger et attrayant.
Tout commence par le voyage de son grandpère, en 1926. Celui-ci effectue alors « Le grand tour », expédition contemplative et touristique des ruines du Moyen-Orient par les occidentaux. Il y réalise alors un album photo, souvenir de son parcours. En 2019, Mathieu Pernot part à son tour, sur les traces de son aïeul, suivant le même chemin, presque cent ans plus tard. L'aventure commence donc à Beyrouth, au Liban, à la recherche de l'appartement dans lequel a séjourné son grand-père. La ville est maintenant détruite par la récente explosion du port, mais l'appartement est bel et bien toujours là. Pernot va traverser le Liban, l'Irak et la Syrie, passant par Tripoli, Baalbek, Homs ou encore Mossoul pour photographier ce que sont devenus ces régions qui fascinaient tant. Ce livre est la trace de cette ruine moderne dans laquelle sont désormais plongés les habitants. Les villes, si magnifiques sur l'album familiale, sont maintenant détruites par les conflits ou les catastrophes. Pernot suit les vestiges de ce qu'était cette région, avec son ancienne voie de chemin de fer qui la traversait, et ses monuments démolit. Le livre se termine avec des photographies de famille trouvées dans les ruines de Mossoul, qui constituent l'album moderne, en regard de celui du grand-père, comme une mémoire du présent.
Textes :
- Hala Kodmani, Journaliste spécialiste du Moyen-Orient.
- Entretien entre Mathieu Pernot et Etienne Hatt, journaliste à Artpress.
Brassens n'est pas seulement l'une des figures les plus influentes, les plus mythiques de la chanson française, il est l'un des membres de notre famille : c'est notre tonton Georges. Plusieurs générations d'auteurs, de compositeurs et d'interprètes ont grandi à l'ombre de sa moustache et de sa pipe. Tous savent que, derrière le personnage à la voix rocailleuse, derrière la pompe de sa guitare et la verdeur de son verbe, il est une intarissable source d'inspiration. Certains gardent en tête ce qu'ils doivent à son irrévérence, à son combat joyeux contre les conventions ; certains restent charmés par le poète de Sète, éternel amoureux des femmes ; certains célèbrent le copain d'abord, le bon vivant resté simple, fidèle, malgré les trompettes de la renommée. Tous sont prêts aujourd'hui à lui rendre hommage, en mots et en images. C'est le projet de cet album Brassens a 100 ans : donner la parole aux enfants et aux petits-enfants de Georges et faire vivre, encore, à travers leur voix, leur regard, ce géant de la chanson.
Créée en collaboration avec les héritiers de Jim Morrison et inspirée par son « Projet pour le Livre » découvert après sa mort, l'Anthologie Jim Morrison rassemble de nombreux inédits - poèmes, photos, visuels, dessins, paroles... Elle est l'oeuvre la plus complète du leader des Doors. 160 photos accompagnent, entre autres, les textes extraits de 28 carnets intimes - tous écrits de sa main et publiés ici pour la première fois.
Les stradivarius - violons réalisés par le luthier Antonio Stradivari entre 1666 et 1737 - font l'objet d'une fascination durable et cette aura a depuis longtemps dépassé le strict champ musical. Comment ces instruments, façonnés à Crémone au milieu du XVIe siècle, sont-ils devenus les compagnons de prédilection des plus grands violonistes ? En retraçant l'histoire du violon italien sur quatre siècles, l'ouvrage éclaire le développement du « mythe Stradivarius » et les raisons de sa renommée. Il s'appuie sur la collection nationale française conservée au Musée de la musique, qui constitue un corpus de sources historiques importante pour l'histoire de la lutherie crémonaise.
À l'aube de ses quatre-vingts ans, David Hockney a recherché pour la première fois la tranquillité à la campagne, un lieu où observer le coucher du soleil et le changement des saisons, un endroit où tenir à distance la folie du monde. Ainsi, lorsque la Covid-19 et le confinement ont frappé, cela n'a pas changé grand-chose à la vie à La Grande Cour, la ferme normande plusieurs fois centenaire où Hockney avait installé son atelier un an auparavant.
On ne reporte pas le printemps est un manifeste qui célèbre la capacité de l'art à divertir et à inspirer. Il s'appuie sur une multitude de conversations et de correspondances inédites entre David Hockney et le critique d'art Martin Gayford, son ami et collaborateur de longue date. Leurs échanges sont illustrés par une sélection de peintures et de dessins inédits réalisés par l'artiste sur son iPad en Normandie, en lien avec des oeuvres de Van Gogh, Monet, Brueghel et d'autres encore.
Constamment poussé à aller de l'avant par son enthousiasme contagieux et son sens de l'émerveillement, à contre-courant depuis toujours, mais très populaire depuis soixante ans, Hockney ne se préoccupe pas de l'opinion des critiques. Totalement absorbé par son environnement et les thèmes qui le fascinent depuis des décennies: la lumière, la couleur, l'espace, la perception, l'eau, les arbres, il a beaucoup à nous apprendre, non seulement sur notre façon de voir... mais aussi sur notre façon de vivre.
Quentin Blake est l'un des plus grands illustrateurs de notre époque. Il a tout au long de sa vie produit des milliers de dessins pour des livres qui ont fait sa renommée mondiale. Dans le même temps, un flot continu d'oeuvres personnelles lui a permis d'approfondir les thèmes qui lui sont chers.La crise sanitaire et un confinement, de mars 2020 à février 2021, ont donné à l'artiste anglais l'occasion de laisser jaillir cette créativité débordante. Sujets, approches, ton:son talent s'est exprimé dans toute sa diversité, à travers de nombreuses séquences réalisées avec les matériaux du bord - plume, stylo à bille, pastels gras... - sur le papier qui était à portée de main, dans le fauteuil en osier de son atelier ou depuis son lit.Cet ouvrage propose une sélection chronologique de dessins réalisés au cours de cette année, des séries qui n'étaient pas destinées à la publication et presque toutes inédites. La grâce, la fantaisie et l'humour, la profondeur de Quentin Blake s'y exprime en toute liberté.
2021 célébrera le centenaire de la naissance d'Yves Montand, et le trentième anniversaire de sa disparition.
Par son parcours et sa personnalité, il incarne une image de la France. Immigré italien, arrivé à Marseille au début des années 1920, Montand partira de rien pour devenir une personnalité majeure du xxe siècle.
Artiste de music-hall complet, révélé au public par la chanson, Montand va assouvir ses rêves d'enfant en devenant l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français et une star mondiale de la chanson. Capable de passer avec aisance de L'Aveu à La Folie des Grandeurs, du Cercle rouge à César et Rosalie ; au fait de sa gloire sur un grand écran, Montand n'abandonnera pas pour autant la chanson et restera l'un des rares interprètes à se produire dans des salles combles, que ce soit en France ou au Brésil, au Japon ou aux États-Unis. Au cinéma ou à travers les textes de ses chansons, il n'aura de cesse de passer d'un registre à un autre, avec toujours la même passion.
Un destin hors du commun pour une personnalité hors norme. Sa réussite est le fruit d'un labeur méticuleux et l'exploitation de ses propres inquiétudes : bien faire et faire que l'autre soit bien. Yves Montand ne peut rester silencieux et impassible face aux changements qui s'opèrent dans le monde. Il ne cessera de s'interroger et d'interroger afin de savoir ce qui est le mieux.
C'est l'histoire d'Ivo Livi, devenu Yves Montand, que nous racontent Carole Amiel et Luc Larriba. On entendra bien sûr la voix de Montand et de nombreux témoignages de personnalités l'ayant connu ou ayant travaillé avec lui : Jean-Loup Dabadie, Costa-Gavras, Jean-Paul Rappeneau, Philippe Labro, Bernard Kouchner, Line Renaud, Françoise Hardy, Mathilda May, Ludmila Mikaël, Patrick Bruel, Jean-Louis Livi (son neveu et agent), Antoine Duléry, Michel Jonasz, Michel Sardou...
Un panorama des plus belles oeuvres architecturales réalisées par des femmes, du début du XXe siècle à nos jours.
« Diriez-vous de moi que je suis une diva si j'étais un homme ? » avait dit Zaha Hadid, bousculant plus d'un siècle de sexisme en architecture. Un siècle au cours duquel les femmes se sont vues refuser l'accès aux écoles d'architecture, voire aux diplômes alors qu'elles avaient suivis les cours. Aujourd'hui encore, elles ne représentent que 10 % des plus hauts postes dans les agences d'architecture. En réponse à ce contexte, cet ouvrage rend un hommage essentiel aux créations architecturales des femmes architectes. Avec plus de 150 réalisations couvrant plus d'une centaine d'années, cet ouvrage est un véritable manifeste. C'est un témoignage photo graphique de l'extraordinaire contribution des femmes au métier d'architecte.
Steve McCurry, photographe défendu par les Éditions de La Martinière depuis de nombreuses années (À la recherche d'un ailleurs, 2020 ; Une vie en images, 2018), signe un nouvel opus réunissant, cette fois, ses plus belles photographies consacrées à l'enfance. Sous son regard attentif et bienveillant, les enfants des quatre coins du monde semblent tantôt porter tout le poids de nos sociétés sur leurs frêles épaules, tantôt incarner la promesse farouche d'un avenir meilleur. Leurs portraits, empreints d'innocence et de fraîcheur, parleront à tous les lecteurs.
Dans les années 1830, Hiroshige fut l'auteur de plusieurs séries de gravures illustrant la célèbre route entre Tokyo et Kyoto qui inspira tant de scènes aux poètes et romanciers japonais.
Réédition séparée sous étui du plus petit album consacré par Hiroshige à cette route: une reproduction en fac-simile qui figurait dans le coffret Hiroshige. Sur la route du Tokaido, lui-même accompagné d'un album montrant les autres types d'estampes traitant du même motif. L'ouvrage est accompagné d'un livret écrit par Nelly Delay expliquant l'origine et la fortune du thème d'inspiration que représente cette route et décrivant toutes les planches de l'album consacrées à autant de stations de cette célèbre voie de communication.
« Établir une limite » est l'un des concepts majeurs de la pensée de l'espace-temps japonais, l'une des racines de son esthétique. Dans les sanctuaires et les maisons, cette notion du seuil, du kekkai, conduit l'agencement de la charpenterie et des ouvertures, tout en guidant la conception des jardins, des paysages, de la peinture, intimement liée à la littérature, aux rites ou à la poésie.
En 1966, en pleine furie moderniste, un historien japonais, éminent spécialiste de la maison médiévale, Ito Teiji, publie une oeuvre majeure consacrée au kekkai, qui puise ses exemples dans toute l'histoire de l'architecture japonaise. C'est ce livre, Kekkai no bi, que Philippe Bonnin et son équipe traduisent, rendant accessible pour la première fois cet ouvrage essentiel. L'abondante iconographie permet en outre de visualiser les lieux et les dispositifs évoqués, tandis que l'appareil de notes et de commentaires, la chronologie et les cartes en font un outil de travail très commode et solidement étayé.
Une invitation à nouer le kekkai et à entrer dans un univers sensible et complexe qui intrigue et fascine toujours l'Occident.