Le LaM propose une nouvelle traversée de l'oeuvre de Paul Klee (1879-1940), peintre graveur et écrivain allemand prolifique. Auteur de près de 10 000 oeuvres, artiste insaisissable et inclassable, professeur au Bauhaus, pendant l'entre-deux-guerres, le peintre théoricien a développé une approche singulière de la couleur. Considéré comme juif par les nazis, rangé dans la catégorie des peintres dits « dégénérés », il doit fuir l'Allemagne et meurt au début de la Seconde Guerre mondiale. Un destin tragique pour un peintre rêveur. Son oeuvre, bien que colorée et tournée vers une réalité intérieure, porte aussi le reflet des oppressions vécues.
L'exposition se penchera sur quelques-unes de ses multiples sources d'inspiration à travers un parcours rythmé en quatre grands chapitres, avec les dessins d'enfant, l'art préhistorique, l'art extra-occidental et ce qu'on appelle encore à son époque « l'art des fous », qui lui ont permis de repenser son art et la création artistique de manière générale.
Du cubisme au primitivisme en passant par le constructivisme, Beaux Arts Éditions revient sur l'ensemble de sa création.
Jusqu'aux années de crise et d'exil, chaque temps fort de sa vie est exploré à travers ses plus grands chefs-d'oeuvre et ses différents moyens d'expression (peinture, lithographie, gravure, dessins, textes).
Maître de l'Art nouveau et figure artistique majeure de la ville de Barcelone, Antoni Gaudí (1852-1926) est un architecte singulier qui a marqué l'apparence de la Catalogne à la fin du xixe siècle. Il fut l'inventeur d'un tout nouveau style architectural bien reconnaissable, alliant des formes issues de la nature aux techniques structurales les plus modernes. Chaque édifice construit devait s'intégrer parfaitement dans son environnement et était imaginé dans sa totalité, jusqu'au mobilier adapté aux courbes de cette architecture dont l'angle droit ne faisait pas parti du vocabulaire.
L'exposition et Beaux Arts Éditions s'attarderont sur les sources d'inspirations multiples de Gaudí, sa façon de travailler dans son atelier et ses travaux d'étudiants. La part belle de l'édition sera faite à ses projets barcelonais : les immeubles réalisés pour la bourgeoisie et le mobilier imaginé spécialement pour s'adapter à la courbe des pièces. Et bien sûr, la Sagrada Familia sera mise à l'honneur. Cette église mondialement connue, démarrée en 1884 et pas encore achevée, aura une grande place dans l'édition à travers le chantier monumental qu'elle représente, sa réception mitigée par les Barcelonais de l'époque, ainsi que ses croquis, maquettes et photos.
Le plus grand groupe de rock de tous les temps, qui se produit toujours dans le monde entier, Mick Jagger en tête, prend d'assaut, cet été, la maison de l'OM sur 2 000 m2 pour raconter son histoire. Et quelle histoire ! Bientôt 60 ans que les Stones écument la planète. L'Orange Vélodrome est transformé pour l'occasion en lieu de culte. Il y aura là, et de même dans notre édition, l'histoire fabuleuse de ces légendes vivantes, la reconstitution grandeur nature du 102 Edith Grove, l'affichage des instruments de musique successifs du groupe, enregistrements et vidéos inédites, albums de musique, le style Rolling Stones fait de costumes de scène iconiques les plus extravagants. Les scénographies restées des modèles pour les groupes du monde entier, enfin la reconstitution des concerts qui restent des monuments de l'histoire de la musique, comme leur emblématique concert donné à La Havane que le public pourra également revivre sur scène avec eux.
Les fans vont se retrouver à l'Orange Vélodrome et avec Beaux Arts Éditions dans les coulisses du groupe de rock le plus célèbre du monde. L'outil indispensable pour compléter votre visite !
Le musée du Luxembourg poursuit son exploration des artistes femmes, longtemps marginalisées et discriminées par une histoire de l'art écrite au masculin. Cette fois, ce sont d'artistes femmes de la première moitié du XXe siècle dont il est question. L'exposition montre le rôle primordial qu'elles ont joué dans le développement des grands mouvements artistiques de la modernité. Mettant à l'honneur leurs explorations plastiques, littéraires et conceptuelles, synonymes d'une certaine audace. Pour les artistes, ces prises de risque sont porteuses d'un questionnement sur l'identité féminine, individuelle et collective, et d'une volonté de redéfinir leur position dans la société. Beaux Arts Éditions accompagne l'exposition et revient sur le Paris des années folles, qui accueillent ces « femmes nouvelles », les premières à pouvoir être reconnues comme des artistes, posséder un atelier, une galerie ou une maison d'édition, diriger des ateliers dans des écoles d'art, représenter des corps nus, qu'ils soient masculins ou féminins, et interroger ces catégories de genre. Montrer le rôle des femmes dans l'avènement de l'art et des idées de ces éphémères années 1920, à travers peintures, sculptures, photographies, films, oeuvres textiles et littéraires.
Un dialogue inédit s'installe au musée de l'Orangerie entre l'oeuvre du peintre de l'École de Paris d'origine russe (actuelle Biélorussie) Chaïm Soutine (1893-1943) et l'américain Willem de Kooning (1904-1997). Soutine, et notamment ses paysages tourmentés, ont fasciné les peintres américains de la génération d'après-guerre.
Cela s'explique par le fait que de nombreuses expositions de l'artiste fleurissent outre-Atlantique dès 1923 à la Fondation Barnes, en 1930 au MoMA, en 1936-1937 dans des galeries américaines, et en 1950 une grande rétrospective au MOMA le consacre. Le grand tournant de l'oeuvre de de Kooning, celui du cycle pictural des Woman, s'est opéré alors que le peintre convoque et se confronte à l'univers artistique de Soutine. De Kooning construit un expressionnisme, entre figuration et abstraction, singulier ; il a su déceler dans l'oeuvre de Soutine « la tension entre deux pôles apparemment opposés, une recherche de structure, doublée d'un rapport passionné à l'histoire de l'art, et une tendance prononcée à l'informel ».
Il a été un peu le mal aimé des musées, oublié depuis 1961, cantonné à sa petite fondation du VIIe arrondissement parisien qu'avait créé la fidèle Dina Vierny. Maillol le classique est de retour pour une juste remise en perspective. D'abord peintre et passionné de décor, notamment de tapisserie, proche des Nabis et de Rodin, le sculpteur fut l'un des chantres du « retour à l'ordre » sa sculpture puisent ses sources dans la culture antique, réinterprétée tout en rondeur et suavité. Dans une perpétuelle quête de la perfection.
Beaux Arts Éditions revient sur le rôle crucial qu'Aristide Maillol à joué dans la naissance de la modernité au début du XXe siècle, sur l'ensemble de sa carrière en mettant l'accent sur la période féconde et méconnue de l'avant-première guerre mondiale. L'album révèle une nouvelle vision de son processus créatif, notamment grâce à la découverte de dessins et carnets de croquis inédits.
Première rétrospective parisienne et seconde exposition solo en France pour cette artiste praguoise. Née Marie Cermínová (1902-1980), l'artiste prend très tôt le nom de Toyen, dérivé du français « citoyen » et rejoint le groupe d'avant-garde praguois « Devetsil ». Ce dernier prône le poétisme, un accord entre la peinture et la poésie, qui sera la clef de toute son oeuvre. Après la seconde guerre mondiale, Toyen se fixe à Paris où elle se joint aux surréalistes français. Proche d'André Breton et Benjamin Péret elle appartient à cette catégorie d'artistes que Breton qualifiait de « calqueur de rêves ». Ses oeuvres, aussi poétiques que provocantes, oscillent entre le réel et l'imaginaire, le séduisant et le cryptique...
Beaux Arts Éditions évoque l'oeuvre originale et forte de Toyen, sa personnalité engagée, « rebelle » et rêveuse, son histoire entre la Tchécoslovaquie et la France, ses collaborations et montrera à la fois ses peintures et dessins mais aussi son vaste travail d'illustration, ses collaborations cruciales avec les surréalistes (de Prague à Paris), ses oeuvres érotiques et oniriques pour embrasser tout son oeuvre. Une artiste majeure qu'il était temps de remettre sur le devant de la scène !
Après une exposition inaugurale, intitulée sobrement « Ouverture », la Bourse de Commerce continue sa programmation en présentant les artistes phares de la collection Pinault. Ce nouveau rendez-vous sera consacré au sculpteur américain Charles Ray (né en 1953), qui présentera quelques-unes de ses oeuvres emblématiques et certaines spécialement conçues pour le lieu.
Charles Ray commence sa carrière, dans les années 1980, avec l'art abstrait, puis introduit la figure humaine dans son travail, en mettant toujours au centre de sa recherche la question de l'espace. « La pratique artistique de Ray offre au spectateur une nouvelle expérience du rapport avec le réel et exprime l'intuition fondamentale que la réalité est bien différente de la manière dont nous la percevons, et bien plus complexe. » Beaux Arts Éditions consacrera la première partie de son édition à l'architecture du bâtiment ainsi qu'à sa restauration extraordinaire par Tadao Ando, et la seconde partie à l'artiste majeure qu'est Charles Ray en venant apporter un éclairage sur les oeuvres exposées à la faveur de ce nouvel accrochage à la Bourse de Commerce.
S'il n'est sans doute plus nécessaire de présenter Serge Lama, il est une facette que l'on connaît certainement moins de lui... C'est un amateur d'art éclairé ! Cet ouvrage présente les textes des 50 plus grandes chansons de l'artiste, illustrées par des tableaux de grands maîtres de l'art. Tableaux dont le thème fait écho à celui de chaque chanson.
Serge Lama prend aussi la parole et nous raconte la genèse de chaque chanson, qui rend compte d'une vie peuplée de triomphes et de quelques drames.
Outre cette partie consacrée à ces textes plébiscités par le public, le chanteur évoque sa vie, ses amitiés, les liens qu'il a noués avec les compositeurs et musiciens qui l'ont accompagné tout au long de sa carrière. Un récit émouvant dans lequel Serge Lama se livre avec une totale sincérité. Un cahier de vingt pages de photos personnelles vient compléter ce récit.
À l'occasion de la sortie de cet ouvrage, Serge Lama, si la COVID lui en laisse l'opportunité, espère se produire sur scène à Paris. L'originalité de l'ouvrage, dont la promotion sera assurée par son attachée de presse personnelle, trouvera un large écho à la télévision.
Le musée de l'Orangerie invite à explorer une autre histoire de l'impressionnisme. En effet, les rapports entre le mouvement moderne et la décoration ont largement été occultés de l'étude de ce mouvement et pourtant, il fut une donnée essentielle, inhérente à l'impressionnisme. « Ce fut le rêve de toute ma vie de peindre des murs », confiait Degas ; Monet ne nommait-il pas lui-même son grand cycle des Nymphéas de « grandes décorations » ? De même pour son Déjeuner sur l'herbe, qui portait pour titre originel Panneau décoratif, ou Les Dindons, qui portait en 1877 la mention « Décoration non terminée », etc. Les oeuvres impressionnistes ont d'abord été conçues comme des décorations pour les demeures de collectionneurs ou pour les artistes eux-mêmes. Dans les collections permanentes des musées, le caractère décoratif de la plupart des oeuvres conçues, exposées et désignées comme telles par les impressionnistes est quasiment toujours passé sous silence.
Beaux Arts Éditions montre comment, à travers peintures, éventails, céramiques ou dessins, les impressionnistes ont tracé un chemin nouveau, avec la conviction que l'art est fait avant tout pour « égayer les murs » (Renoir).
Erró collecte des images (publicités, photos d'actualité, bandes dessinées, affiches, documents politiques) qui sont sa principale source d'inspiration. Il les choisit, les accumule et les assemble sur les toiles selon son bon plaisir - toujours avec humour, parfois avec angoisse et violence - pour former des tableaux qui sont autant à lire qu'à voir. La peinture est un lieu d'expérimentation où il dénonce les aberrations de notre société...
Exposition au macLYON, du 3 octobre 2014 au 22 février 2015
Cette année, ce sont les oeuvres de Cézanne (1839- 1906) qui s'invitent sur les murs de l'Atelier des Lumières.
Ainsi l'exposition immersive débute-t-elle de la nature, sous les grandes frondaisons des arbres et forêts, des parcs et jardins où se reposent les baigneuses pour finir sur la nature cézannienne par excellence : Bibémus, l'Estaque, et, point culminant, la Sainte-Victoire. Entre les deux, le visiteur porte son regard sur le paysage intime de l'artiste : les autoportraits, les recherches sur le cubisme, l'intimité de l'atelier... Après avoir été boudé jusqu'au terme de sa carrière, Cézanne est finalement considéré comme le grand novateur de la peinture du xixe siècle. Nourri par le Louvre, il révolutionne son temps avec l'appui de la tradition. Comme peu d'artistes avant lui, il a marqué profondément les générations suivantes. Sa façon unique de construire les formes à partir de la couleur et son approche analytique de la nature ont influencé les cubistes, les Fauves et les avantgardes qui leur ont ensuite succédé. Picasso le dit :
« Cézanne était notre père à tous ! ».
Beaux Arts Éditions retrace le cheminement de l'artiste, décrit sa place à part dans l'impressionnisme, sa personnalité complexe, sa conception novatrice de la peinture et sa manière singulière de créer.
La Cité internationale de la bande dessinée et de l'image se compose autour d'un musée, d'une résidence internationale d'artistes (la Maison des auteurs), d'un cinéma, d'une librairie de référence et d'une bibliothèque riche de 43 000 albums et 115 000 périodiques, dont les collections sont en partie alimentées depuis 1984 par le dépôt légal des publications de bandes dessinées, tandis que le musée détient la plus grande collection européenne avec près de 14 000 oeuvres : planches originales, dessins et objets dérivés. En 1984, Jack Lang, alors ministre de la Culture, lance la création d'un Centre national de la bande dessinée et de l'image à Angoulême. Installé dans une brasserie désaffectée et réhabilitée par Roland Castro, le CNBDI, inauguré en janvier 1990, comprend, outre le musée, une bibliothèque et un centre d'imagerie numérique. En 2009, la Cité de la Bande dessinée et de l'image s'installe dans un ancien chai à cognac des années 1850, augmentant ainsi sa surface.
Beaux Arts Éditions revient sur les trésors de la collection de la Cité de la bande dessinée, ses dernières acquisitions et son nouveau parcours. Ce sera aussi l'occasion de revenir sur les maîtres de la bande dessinée !
Georg Baselitz (1938 - ) est l'un des plus grands artistes allemands de notre époque. Marquée par le nazisme qu'il a connu enfant, son oeuvre s'inscrit dans la tradition de l'expressionnisme et de l'art informel. Pour autant, l'artiste a renouvelé le genre, en lui insufflant une violence nouvelle, travaillant la matière avec une brutalité volontaire, créant aussi des oeuvres polémiques qui ont fait parler de lui depuis les années 1980. Il est aussi connu pour ses « portraits à l'envers », des oeuvres qui interrogent l'essence même de la peinture. L'exposition réunit de manière chronologique, avec la complicité de l'artiste, 60 ans de chefs-d'oeuvre et en révélera ses périodes créatives les plus marquantes : des premières peintures et du manifeste Pandémonium au début des années 1960, à la série des Héros, des Compositions fracturées aux motifs renversés dès 1969, en passant par les ensembles successifs d'oeuvres pour lesquelles l'artiste expérimente de manière magistrale de nouvelles techniques picturales.
Beaux Arts Éditions revient sur cet artiste inlassable, oscillant entre figuration et abstraction, et décrypte ses différentes périodes.
La relation entre arts et entreprise a généré d'innombrables oeuvres. De leurs visions pourtant différentes, artistes et entrepreneurs ont créé des coopérations fécondes, les entreprises fournissant aux artistes supports et sujets, les artistes produisant des oeuvres commandées ou inspirées par le monde économique, oeuvres aujourd'hui rassemblées sous le vocable d'Art Faber. Le XIXe siècle, qui a vu l'émergence de l'économie telle que nous la connaissons aujourd'hui, a bien sûr été particulièrement fécond en oeuvres de l'Art Faber. Une figure s'en détache particulièrement, celle de Nadar, lui-même à la fois entrepreneur hors pair et artiste reconnu, génial inventeur et premier photographe témoin des hommes au travail.
C'est le portrait de cette figure emblématique de l'Art Faber que propose Beaux Arts Éditions, qui présente Nadar sous toutes les facettes de son travail tant économique qu'artistique.
Alors que la planète se réchauffe inexorablement, que la banquise, le pergélisol, les glaciers et les calottes glaciaires fondent dramatiquement et que le niveau des océans ne cesse de monter, notre fascination pour les pôles, au nord comme au sud, ne cesse de grandir.
Notre inquiétude également, car l'Arctique, l'Antarctique et le Subantarctique sonnent l'alerte climatique.
À partir du 23 juin, 26 villes de France accueilleront les photographies très grand format de Laurent Ballesta et Vincent Munier. Au travers de leurs regards croisés, la dualité des banquises arctique et antarctique se révèle : désertique ou surpeuplée, harmonieuse ou désordonnée, silencieuse ou assourdissante. Vincent Munier sur la glace et Laurent Ballesta sous la surface.
Beaux Arts Éditions en réalise le catalogue, les premières pages sont consacrées à un « Débat des pôles », dont le but est de confronter les regards d'ambassadeurs et ambassadrices polaires : Jean- Louis Étienne, Isabelle Autissier, Olivier Poivre d'Arvor, Romain Troublé... ensuite, la parole est donné aux deux photographes qui commentent les 52 photographies exposées, et s'achève sur un texte engagé de Nicolas Hulot.
En Inde, en Chine et au Japon, les arts martiaux deviennent un système complet de développement spirituel et corporel, en harmonie avec une représentation du monde. En Chine, les écoles martiales ont joué un rôle politique en tant qu'alliées des armées impériales ou, au contraire, en formant des sociétés secrètes contre l'Empire. Certains monastères comme celui de Shaolin possède ses propres techniques de combat. Ces luttes historiques ou légendaires ont inspiré le cinéma de kungfu, au même titre que la littérature chevaleresque. La pratique du judo et du karaté au Japon ont durablement imprimé l'image d'un Japon guerrier.
Beaux Arts Éditions, fidèlement à l'exposition du Quai Branly, reflète grâce aux peintures, bas-reliefs, statues, et au cinéma, notamment de Bruce Lee, plus de vingt siècles d'arts martiaux en Asie, souffle vital qui est censé animer à la fois le corps et l'esprit.
Exposition au musée du Quai Branly, du 21 septembre 2021 au 09 janvier 2022.
L'exposition du MAD retrace les différentes influences, notamment celle de l'art islamique sur les objets créés par Louis Cartier et par les joailliers de la Maison Cartier du début du XXe siècle à nos jours. La collection d'Art islamique, qu'il rassemble dès les années 1910, constitue l'une des sources d'inspiration de la maison. L'exposition revient également sur les liens étroits tissés avec l'Inde grâce à Jacques Cartier, le plus jeune frère de Louis. Les inspirations issues de ses voyages, les matières premières importées, pierres précieuses ou apprêts, sont à l'origine de créations inédites à l'esthétique nouvelle qui offrent une vision résolument moderne de la joaillerie. Le répertoire de motifs géométriques et naturalistes issus des arts de l'Islam constitue progressivement un langage stylistique propre à la maison Cartier.
Beaux Arts Éditions revient sur l'histoire de la Maison familiale Cartier et explore la manière dont Cartier a adapté les formes et les techniques de l'art, de l'architecture et des bijoux islamiques, ainsi que des matériaux d'Inde, d'Iran et des pays arabes, en les synthétisant dans un langage stylistique moderne unique.
Nombreux sont les artistes collectionneurs et Signac est l'un d'entre eux. Au milieu des années 1880, il commence à réunir une collection de peintures, de dessins et d'estampes, à l'image de sa propre pratique artistique. Ses premiers achats nous parlent de sa révélation lors de la première exposition de Claude Monet en 1880, à l'origine de sa vocation. Signac n'oublie pas non plus qu'il a appris son métier en regardant les oeuvres de Caillebotte ou Degas, qui figurent dans sa collection.
Beaux Arts Éditions revient sur l'homme, sur ses amitiés et complicités artistiques, et sur sa collection, reflet de ses goûts et de ses préoccupations.
Exposition au musée d'Orsay, du 12 octobre 2021 au 13 février 2022