Génie inégalable pour les uns, plagiaire sans vergogne pour les autres, après neuf films, tous entre amour, humour et violence, mais toujours avec du vrai cinéma dedans, Quentin Tarantino a créé l'évènement à nouveau à l'été 2019 avec Once Upon a Time in... Hollywood, son film le plus personnel, faussement cool, crépusculaire, impressionnant de maîtrise, et servi par le duo prestigieux Leonardo DiCaprio et Brad Pitt.
En 150 pages richement illustrées, cette véritable bible décortique tous les films et tous les tournages du maestro, de Reservoir Dogs en 1992 à Once Upon a Time, en passant évidemment par les incontournables Django Unchained et Pulp Fiction, pour lequel le réalisateur a obtenu la Palme d'Or en 1994.
Egalement au programme : une interview inédite du cinéaste, les meilleures répliques de ses films, un nombre incalculable d'anecdotes, ce que pensent de lui les critiques et certains « people » en bien ou en mal, et un déroulé en trois parties de sa jeunesse, de ses premières rencontres aux scénarios en or.
Le street art s'exprime aussi bien au-delà des murs (écoles, mairies, piscines, galeries, hôpitaux, prisons ...) que sur des fresques urbaines monumentales. Les oeuvres ont désormais l'honneur d'être présentées dans les musées, de Paris à New York, en passant par Lisbonne, Berlin, Rio de Janeiro, etc.
Alëxone, C215, Combo, Lady K, Lek, Mademoiselle Maurice, Olivia de Bona, Sun7, Popay, Tanc et douze autres génies de l'art urbain, présents dans ce livre, marquent le plus grand mouvement artistique de l'histoire.
Ce livre part à la rencontre de ces acteurs majeurs de l'art du XXIe siècle. Il dévoile les aspirations, les influences, les thèmes, les matériaux, les styles, les techniques et les supports qui les inspirent pour les pousser à l'effort, à la nécessité et, à la joie de peindre. Jalonné de leurs images disséminées à travers le monde, il donne l'occasion de découvrir la verve créatrice d'artistes les plus en vue du moment. Il rend hommage à leur talent, met en lumière la diversité des oeuvres, offre la chance de suivre leur chemin créatif sensible et généreux, permet de saisir le mystère qui agite la main et le corps, suspend le temps, afin de toucher leur âme du bout des doigts.
Entrez dans les coulisses de l'énigmatique inspiration.
Le 5 avril 1980 à Athens en Georgie, un groupe donne son premier concert dans une église désaffectée alors qu'il n'a même pas encore de nom. L'alchimie est déjà là et le succès aussi. Acclamés par tout l'auditoire présent, Bill Berry, Peter Buck, Mike Mills et Michael Stipe se disent que cela vaut peut-être le coup de continuer ensemble au delà de cette soirée. Rapidement un nom est trouvé, REM pour Rapid Eye Movement, en français "mouvement oculaire rapide", un phénomène qui se produit pendant la phase de sommeil paradoxal et qui permet à nos rêves d'entrer dans leur phase la plus intense.
Rien ne prédestinait R.E.M à devenir l'un des groupes américains les plus influents, prolifiques et intègres de la fin du XXème siècle. De leurs modestes débuts post-punk à leur statut de phénomène musical mondial dans les années 90, les membres de REM ont constamment dépassé les attentes du public et défié les règles du show business.
31 ans après, le groupe se dissout, laissant derrière lui une discographie riche de 15 albums studio, des tubes planétaires comme la pop song parfaite "Losing My Religion" et la ballade crépusculaire "Everybody Hurts".
L'ouvrage est parsemé de multiples entretiens que l'auteur a eu avec les 4 membres du groupe.
Iggy Pop est l'incarnation du Wild Man Of Rock'N'Roll. Torse nu, musculeux, son corps se déforme sous la férocité de la performance, qu'il veut toujours ultime. Son oeuvre commence avec les Stooges en 1967 après quelques balbutiements garage. Avec les frères Asheton, Ron et Scott, Il viole tous les codes du rock de l'époque avec leurs deux premiers albums, The Stooges en 1969 et Fun House en 1970. Les Stooges engendre une musique dont la vibration physique est la transcription sonore de la violence urbaine de la ville industrielle de Detroit. Trop radicaux, trop en avance, les Stooges se séparent une première fois en 1971, avant de se réincarner en 1972 grâce à l'aide de David Bowie. Iggy And The Stooges publient le dernier volet du tryptique historique : Raw Power en 1973. La carrière des Stooges se terminent dans la poudre, la misère et l'alcool en 1974 après une tournée des plus cahotiques.
Oublié de tous, Iggy Pop ne sait pas que la musique de son groupe est en train de devenir l'un des piliers majeurs d'une nouvelle génération appelée Punk qui surgira dès 1976. Une petite communauté de passionnés français, journalistes, disquaires, et fans, va alimenter la flamme du mythe Stooges et Iggy Pop jusqu'à son grand retour en 1977, encore une fois grâce à David Bowie.
C'est le début d'une carrière solo riche de dix-neuf albums studio, balayant de vastes territoires musicaux : new-wave, hard-rock, blues-rock, electro-rock, et même chanson française. Iggy Pop s'essaie à de nombreuses expériences sonores tout en gardant une éthique rock inflexible. C'est que l'homme est devenu une figure de l'histoire du rock, presque un personnage de bande dessinée que l'on retrouve aussi au cinéma ou dans des publicités où il n'hésite pas à se parodier lui-même.
Toutefois, sa légende comme son coeur a toujours battu pour ses Stooges incompris et mal-aimés. Il brisera ainsi son éthique de ne jamais revenir en arrière pour reformer les Stooges avec les frères Asheton en 2003, puis avec James Williamson en 2010. Comme une rédemption, Iggy Pop offre à ses anciens camarades l'occasion de connaître une reconnaissance méritée. Pour lui, c'est la consécration d'une existence à porter une musique originale et sans concessions, quels que furent ses éventuelles maladresses. Littéralement revenus d'entre les morts après des années d'excès, Iggy Pop et les Stooges sont aujourd'hui unanimement salués par tous les fans de rock. Il y a toujours un album que l'on aime chez Iggy Pop, quels que soient vos goûts musicaux dans le domaine.
Ce livre revient sur l'ensemble de la discographie des Stooges et d'Iggy Pop, ainsi que celles des membres de ce groupe mythique (Ron Asheton, Scott Asheton, James Williamson, Jimmy Recca). Les discographies officielles, mais aussi celle parallèle des Stooges avec ses nombreux bootlegs, sont étudiées. Plusieurs interviews fleuves d'Iggy Pop rares et inédites, ainsi que celle d'Alain Lahana, son tourneur français historique et ami, permettent de cerner l'homme Iggy Pop. Des documents photographiques rares et inédits des Stooges, d'Iggy Pop, et de Ron Asheton sur scène et à la ville, ainsi que de la memorabilia rare issue des archives du Iggy Pop Fan Club français offrent une riche iconographie d'un artiste et d'un groupe des plus visuels et séminaux de ces cinquante dernières années.
En un film, Pour une Poignée de Dollars, réalisé par Sergio Leone en 1966, Clint eastwood a été propulsé superstar. Celui qui jusqu'ici, n'avait tenu que des petits rôles au cinéma mais néanmoins marqué l'histoire de la télévision avec la série Rawhide, est depuis, resté au sommet de son art.
De sa jeunesse à son dernier film en date Le cas Richard Jewell, en passant par Sur la route de Madison et Impitoyable, ce livre retrace le parcours atypique et éclectique d'un personnage brillant, charismatique et magnétique, qui aura exercé son incroyable talent à la fois devant et derrière la caméra.
Il existe, dit-on, mille façons de raconter une histoire et celle des fabuleux Rolling Stones a inspiré des dizaines de biographes. Cette véritable épopée rock s'ouvre fréquemment sur la fameuse scène de retrouvailles entre Mick Jagger et Keith Richards, deux copains d'enfance, sur le quai de la gare de Dartford, à l'aube des sixties.
Mais elle pourrait tout aussi bien débuter sur les images d'un jeune guitariste blond du nom de Brian Jones jouant un blues d'Elmore James, d'un élégant batteur dénommé Charlie Watts hantant les clubs de jazz londoniens ou d'un certain William Perks, bassiste énigmatique recruté, dit-on, parce qu'il était l'heureux possesseur d'un amplificateur Pour avoir vécu mille vies sur fond de scandale, de dope et de rock'n'roll, les Stones demeurent un monument indéboulonnable de la Pop Culture. Cet ouvrage, qui explore l'essentiel de leur discographie, y compris en solo, est une autre prisme qui perpétue la légende. Celle d'une bande de jeunes blancs-becs anglais possédés par la musique du Diable et qui électrisent nos vie depuis plus d'un demi-siècle.
Pendant un demi-siècle, avec sa voix de baryton, Leonard Cohen aura chanté l'amour et la haine, le sexe et la spiritualité, la guerre et la paix, l'extase et la dépression. Mais aussi et avant tout, la liberté. Liberté d'écrire comme il l'entendait, et liberté de sortir des disques lorsqu'il le voulait. Ou le sentait. Comme on se l'est rappelé grâce au Prix Nobel de Bob Dylan en 2016, les textes de certains chanteurs ont une puissance évocatrice et une poésie unique. Et le génie du Canadien tient à cette intrication entre la performance vocale, les arrangements et les paroles. Tout est inextricablement mêlé. On y trouve un mélange d'humour, d'humilité, de nihilisme, de désespoir et de joie intelligemment articulé par un homme qui avait ce pouvoir unique de tirer toute la poésie des mots, de mettre en lumière nos propres qualités humaines. En fait, Leonard nous a initié à la philo. Il nous a expliqué la beauté et la laideur du monde, et comment faire la part des choses. Et aussi distinguer le bien du mal, car il avait avant tout une belle âme. N'est pas seigneur qui veut.
En quelque dix-huit albums, le Montréalais aura signé une oeuvre définitive, passionnante, riche et foisonnante, à laquelle il est utile - en ces temps où la perspective manque de plus en plus chaque jours -, de replonger. Aussi, redécouvrir ces tranches d'une vie étonnante montre que Leonard Cohen n'était pas le gars le plus sérieux du monde. Et sa discographie le prouve au-delà de toute espérance.
L'histoire commence en 1965 dans une école d'architecture et se poursuit rapidement dans les milieux underground londoniens. Depuis que quelques musiciens américains ont traversé l'Atlantique, le LSD égaye les soirées. Pink Floyd va rapidement devenir la coqueluche du Londres alternatif et mettre la musique psychédélique sur le devant de la scène produisant une musique planante et expérimentale. Pink Floyd sera aussi un des représentants majeurs du rock progressif.
Mais Pink Floyd, c'est surtout le troisième album le plus vendu de tous les temps avec « Dark Side of The Moon », un show pharaonique avec « The Wall » et des tournées grandioses ou le spectacle est total.
En présentant l'ensemble de l'oeuvre, les albums studios, les live, les rééditions avec bonus, les coffrets inédits, ce livre est aussi l'occasion de redécouvrir des classiques, de partir en quête de quelques pépites cachées, de réévaluer un album plutôt honni par la critique à sa parution et peut être d'avoir un regard plus distant sur un titre qui a berçé notre jeunesse.
Enfin cet ouvrage donne à découvrir les albums solos de chacun des membres fondateurs et réservant surement quelques surprises en écoutant les oeuvres de Nick Mason ou de Richard Wright.
Le rock psychédélique est un genre protéiforme aussi divers que les racines musicales des musiciens, blues, folk, rock, surf, country, pop, expérimental, jazz et même classique. Plus que les innovations techniques ou l'utilisation d'instruments inhabituels dans le rock, il se définit par une liberté totale, rejetant les normes, les cadres, les codes et des contraintes en usage au milieu des années 60. Comme le dit Country Joe & The Fish, le psychédélisme est une musique électrique pour l'esprit et le corps.
Le Rock psychédélique en 150 figures explore, sur les cinq continents, les différentes expressions du rock psychédélique de 1965 à 2020. Si la période la plus florissante du rock psychédélique, de 1966 à 1969, constitue une part importante du livre à travers des grands noms tels que Jefferson Airplane, Grateful Dead, Pink Floyd, Doors, Jimi Hendrix, Love, Zappa, Velvet Underground, Gong, etc. et d'autres moins connus, mais représentatifs d'un courant particulier, les évolutions d'un mouvement qui n'a jamais disparu sont également bien représentées, Soft Boys, Dream Syndicate, Coral, Black Angels, Tame Impala, King Gizzard, Flaming Lips, Spiritualized, etc.
Les discographies illustrées et commentées, plus de 600 disques, ne sont pas exhaustives, mais sélectives avec, forcément, une part de subjectivité.
A partir de 1969, le psychédélisme enfantera le rock progressif, le hard rock, l'art rock, une bonne partie de l'électro, le glam, le space rock...
Les chansons de films sont souvent l'un des éléments essentiels du succès de celui-ci, mais il arrive aussi que la chanson ait été un tel succès qu'elle en a effacé parfois totalement son support comme ce fut le cas de Strangers in The Night qui occulta totalement D pour danger, le film dont elle est issue. ou Les copains d'abord, de Georges Brassens, du long métrage Les copains ?
Mais la plupart du temps, les deux sont intimement liés dans la mémoire du public, par exemple, Singin'In The Rain est à la fois le film mythique du Hollywood des années 1950 et la chanson extraite de celui-ci interprétée par Gene Kelly.
Ce livre se propose de passer en revue les plus grands succès nés du cinéma, qu'il s'agisse de chansons faisant partie intégrante d'un film, ou bien de chansons figurant simplement au générique ou ayant été reprises par la suite. Présenté par décennies et illustrés d'affiches de films et de pochettes de disques, ce livre, s'adressant autant aux amoureux du cinéma que de la chanson.
La carrière active d'ABBA s'étend de 1972 à 1982. Mais, le plus incroyable, c'est que dix après leur dernier enregistrement, un revival a remis Agnetha, Björn, Benny et Anni-Frid sur orbite et engendré leur renaissance sans qu'ils aient besoin de bouger le petit doigt. De reprises en hommages, de films en spectacles, jusqu'à son admission au célèbre Rock & Roll Hall of Fame, en 2010, ABBA ne cesse d'être célébré dans le monde entier. Une gloire que l'on doit, bien entendu, aux fans de la première heure, mais aussi aux nouvelles générations qui ont découvert les tubes inoxydables du quatuor dans les films Muriel et Priscilla folle du désert, ainsi que par le biais de comédie musicale et des deux longs-métrages Mamma Mia Mais ABBA n'est pas qu'une « machine à tubes » comme on l'a trop souvent dit. Derrière chaque chanson, qu'elle soit connue ou pas, il y a le travail acharné de quatre artistes soucieux de faire une pop riche, mélodieuse et universelle. Si le monde entier a découvert le groupe en 1974, lors de leur victoire au concours Eurovision de la Chanson, chacun de ses membres affichait déjà un beau palmarès et une solide carrière derrière lui.
Jean Marie Potiez, leur biographe officiel pour les pays francophones, se penche pour la première fois sur l'abondante discographie d'Agnetha, de Björn, de Benny et d'Anni-Frid avant, pendant et après les années ABBA. L'analyse de l'auteur, ponctuée d'anecdotes et d'entretiens, inédits pour certains, permet de visualiser leurs parcours et leurs influences qui mélangent le rock, la pop, le folk, la musique classisque, la comédie musicale ainsi que la chanson française et italienne.
Un ouvrage abondamment illustré avec tous les albums, 45 tours, enregistrements live, compilations emblématiques, disques pirates et rééditions qui ont fait des membres d'ABBA des stars mondiales. ABBA a signé la bande-son des années 1970 et vendu à ce jour 400 000 000 disques !
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Buddy Holly... et même plus. Alain Feydri a réalisé un travail de fourmi rockabilly pour nous proposer la biographie ultra-complète du prodige du rock, parti beaucoup trop tôt (Buddy Holly est mort à 22 ans dans le crash de l'avion qui accueillait également Ritchie Valens, l'interprète de La Bamba).
Comment ce jeune homme, élevé dans le fin fond du Texas, issu d'une famille ultra-catholique, a pu écrire et interpréter les bluettes immortelles que sont Peggy Sue ou That'll Be the Day, sans qu'il n'y ait un impact fort sur sa propre personnalité, sa dualité ?
L'influence de Buddy Holly, sur les Beatles, Dylan, entre autres n'est plus à quantifier (Le choix du nom des Beatles est un hommage au premier groupe de Buddy Holly : The Crickets). En à peine 3 année, Buddy Holly a marqué à l'encre indélébile l'industrie musicale.
Le bebop, son éruption, son irruption fracassante dans les années 1940 à New York est le grand tournant de l'histoire du jazz. Il marque un point de rupture déterminant dans son histoire. Lassés des rengaines à la mode et des formes rigides des grands orchestres, plusieurs jeunes musiciens de jazz se réunissent after hours,après leurs concerts, et inventent une nouvelle musique. La révolution bebop est en marche, totale, à la fois harmonique, rythmique et mélodique; elle fait passer le jazz du dancing à la salle de concert. « Les années 1940, ce fut l'une des périodes les plus intenses du jazz tel que nous le connaissons, explique le trompettiste Dizzy Gillespie, l'une des figures majeures du bebop avec Charlie Parker. C'était formidable. Comme une lumière qui resplendit. Incroyable. Et Charlie Parker était probablement la cause de tout cela. Une époque toute de feu ».
Une histoire du bebop est le récit précis, une étude détaillée, à la fois musicale, culturelle et politique de ce nouveau jazz qui a défrayé la chronique. Ce livre décrit le processus musical, présente ses figures majeures (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Kenny Clarke, Charlie Christian, Thelonious Monk, Bud Powell...), et relate les moments forts de la guerre du jazz en France entre les « raisins aigres » et les « figues moisies », qui a opposé les traditionalistes (Hugues Panassié, les membres du Hot Club de France) aux modernistes (Boris Vian, André Hodeir, Charles Delaunay, Frank Ténot).
Une enquête complète sur l'architecture nordique avec plus de 500 illustrations qui fournissent une explication visuelle de l'architecture conçue par les architectes scandinaves. Avec des exemples de bâtiments publics, commerciaux et de l'habitat individuel, ce magnifique volume montre comment les architectes scandinaves utilisent leurs propres ressources et traditions, tout en adaptant les styles de l'Europe médiévale, de la Renaissance, des époques baroques et modernes pour générer des idées qui auront des conséquences internationales majeures sur l'histoire de l'architecture. Cet ouvrage montre l'inventivité des architectes scandinaves dont le plus célèbre est surement Alvar Aalto suivi par Arne Jacobsen. Il est aussi à noter que les danois et plus globalement les designers scandinaves sont les inventeurs du design moderne, un design fonctionnaliste qui s'est développé au milieu du vingtième siècle influencé par le Bauhaus allemand que nous retrouvons aujourd'hui dans l'ensemble de nos objets quotidiens.
Ce regard unique sur la nouvelle génération d'architectes scandinaves constituera une ressource infiniment riche pour tous les passionnés d'architecture et de design d'intérieur.
Un beau livre illustré dans la collection Cover sur le groupe le plus célèbre du monde de la musique populaire. Pour tout savoir sur leur histoire et leur discographie. Encore un livre sur les Beatles ! Vous n'en avez pas marre ? Alors, déjà : non. Et en plus, celui-ci est différent. Parce que, pour une fois, un ouvrage examine, éclaire et évalue la discographie complète des Beatles, mais aussi de leurs quatre membres en solo après la séparation - même s'ils ne cessent de se croiser ! - jusqu'à aujourd'hui.
Une oeuvre prodigieuse, dont on n'a jamais fini de faire le tour. Près de 150 albums, rassemblés en 120 entrées : les disques officiels en studio, en concert, les compilations, les rééditions augmentées, les coffrets inédits, les hommages, etc. Le tout superbement illustré par une multitude de pochettes. Ce livre est l'occasion de redécouvrir certains classiques (qui a vraiment écouté les six disques, truffés de prises alternatives, de la réédition de Sgt Pepper en 2017 ? ), d'en découvrir d'autres un peu hâtivement négligés lors de leur sortie, de renverser certaines idées reçues (tel album unanimement considéré à tort comme raté, ce que personne n'a jamais pris la peine de vérifier) mais aussi, quand il le faut, d'appeler un chat un chat : oui, John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr ont fait de mauvais disques, vous saurez lesquels et pourquoi.
Le tout est découpé en chapitres parcourant les six décennies couvertes par cette discographie pléthorique et - souvent - géniale : les sixties flamboyantes, les seventies bien commencées et mal terminées, les eighties difficiles, les années 1990 et l'apothéose de la nostalgie, et enfin le XXIème siècle, époque étonnante où Paul et Ringo n'en finissent plus de donner des concerts et d'enregistrer des albums, parfois très bons ! Car si la séparation des Beatles, en avril 1970, avait scellé le sort des sixties, si l'assassinat de John Lennon en décembre 1980 avait définitivement tué le rêve (d'une hypothétique reformation) et si la mort de George Harrison en novembre 2001 semblait avoir bouclé l'affaire, l'histoire n'en finit pas de se prolonger.
Qui aurait cru que les trois survivants retourneraient en studio dans les années 1990 pour créer de nouveaux morceaux ? Qui aurait parié sur une nouvelle jeunesse de McCartney au XXIème siècle ?
Alain Bashung, disparu en 2009, constitue une exception dans le paysage de la chanson rock française. Franc-tireur exigeant, explorateur minutieux, innovateur intrépide, homme de scène, de studio et de plateaux de cinéma, il n'a cessé de se remettre en question au long de plus de quatre décennies d'un parcours artistique ponctuée d'albums désormais historiques. Cet ouvrage, abondamment illustré, se propose de revisiter, entre biographie, discographie et filmographie, la vie et l'oeuvre de celui dont toute une génération d'artistes continue de se réclamer.
Et pour la première fois, sont présents toute la filmographie et la discographie de Bashung illustrées et commentées, y compris les premiers 45 tours et les compositions pour d'autres artistes.
Une des musiques fondatrices de l'histoire américaine, le blues a essaimé en de nombreuses ramifications, du jazz au rock et à la soul, prenant différents visages au fil du temps. Le but de ce livre est de rendre compte des mouvements et des styles qui l'ont traversé à travers 150 figures ayant marqué de leurs empreintes ces multiples évolutions depuis 1920, date du premier enregistrement labellisé blues. Des centaines de disques chroniqués et autant de pochettes illustrent le parcours de personnages haut en couleurs qui ont façonné le blues, l'ont fait connaître au plus grand nombre et ont élargi son spectre musical. Ne sélectionner que 150 figures dans un genre aussi vaste et varié, implique des choix drastiques, laissant de côté des musiciens pourtant très talentueux. En premier, il y a une centaine de figures incontournables tant leurs contributions furent essentielles pour le développement et le renouvellement du blues, tels Ma Rainey, Robert Johnson, T. Bone Walker, les trois King, Muddy Waters, Buddy Guy et autres Otis Taylor. Ensuite, l'originalité, l'excentricité, la flamboyance et la créativité sont des critères qui ont pesé dans des choix plus empreints de subjectivité tels ceux de James Booker, Don Van Vliet alias Captain Beefheart, Candye Kane, Syl Johnson, Sugaray Rayford, Marquise Knox... Ces 150 figures du blues ont été réparties en cinq chapitres correspondant à des périodes historiques, de 1920 à nos jours :
Les premiers enregistrements de blues : jazz, classic women et country blues : Lors des années 1920/30 se côtoient deux styles fondateurs : les chanteuses accompagnées par des orchestres de jazz dans les villes et le country blues se jouant en solitaire ou avec des formations réduites en voyageant à travers les campagnes du sud des USA.
Shouters et jump blues : Se produisant essentiellement dans des clubs, ces orchestres avec un chanteur vedette (le shouter) délivre un jump blues aux rythmes enlevés et saccadés qui préfigurent le rock'n'roll de la fin des années 30 au début des années 50.
Blues moderne : Une appellation un peu fourre-tout, mais qui reflète, après la deuxième guerre mondiale, l'évolution vers un blues de plus en plus électrique et déterminant pour des sonorités encore actuelles.
British Blues : Le boom du blues au Royaume-Uni à partir du milieu des années 60.
Variations sur le thème du blues : Des années 60 à nos jours, les différentes expressions musicales dont le blues est l'élément fondateur A l'intérieur de ces chapitres, les musiciens sont ordonnés selon la date de parution de leurs premiers enregistrements en solo ou en tant qu'éléments importants d'un groupe. Cette option permet de resituer l'oeuvre et la place d'un artiste dans mouvement, plus encore que sa date de naissance. Certains bluesmen n'ayant enregistré que tardivement. Le nombre de disques, vinyles ou CD, chroniqués pour chaque entrée varient entre deux et six, voire sept en de rares occasions, en fonction de la longévité d'une carrière, jalonnée de productions au minimum très intéressantes ou indispensables pour suivre un parcours créatif. Toutefois, il ne faut pas juger l'importance d'un artiste au seul volume de sa discographie. Ainsi pour Robert Johnson, l'essentiel de son oeuvre peut se concentrer sur deux albums au contraire de B.B. King , par exemple, dont la longévité artistique est remarquable.
Le Velvet Underground a connu un destin incroyable. Dans les années 1960, dans le sillage d'Andy Warhol, avant-gardiste, provocateur et beaucoup trop en avance sur son époque, il n'a eu aucun succès ! Mais comme l'a dit Brian Eno, si pratiquement personne n'a acheté ses disques à leur sortie, ceux qui l'ont fait ont ensuite tous formé leur propre groupe... Inexorablement, le Velvet a fait de plus en plus d'émules, notamment dans le mouvement punk, jusqu'à devenir aujourd'hui l'un des groupes qui ont le plus durablement marqué l'histoire du rock.
Le Velvet Underground a dès ses débuts été soumis à une tension créatrice originale et productive due aux origines radicalement différentes de ses deux leaders. Lou Reed, pur new-yorkais, proche de la rue et d'une certaine littérature décadente liée à la drogue et aux déviances en tous genres (William Burroughs, Hubert Selby Jr.), qu'il a étudiée avec le poète alcoolique Delmore Schwartz, était aussi un fan de rock'n'roll, de doo-wop et de pop. De son côté, John Cale, jeune prodige gallois de la musique classique et contemporaine ayant étudié le piano et l'alto, était venu se dévergonder à New York et se frotter à l'avant-garde (John Cage, Terry Riley, La Monte Young). Le groupe était donc placé sous les signes en apparence contradictoires de la pop music et de l'avant-garde expérimentale... À leurs côtés, Sterling Morrison (guitare) et Moe Tucker (batterie) apportaient un côté rock garage à une musique décidément très riche.
Ce livre analyse la production discographique du Velvet Underground, qui n'a publié que quatre albums lors de sa trop brève existence, mais qui a vu sortir une pléiade de disques après sa séparation : live, inédits et autres pirates devenus officiels... Parallèlement, depuis 1970, les trois figures principales du groupe se sont lancées dans des carrières solo d'une richesse incroyable, que ce livre détaille chronologiquement. Lou Reed, bien sûr, dont une bonne partie de la discographie est constituée par l'enregistrement de chansons ébauchées avec le Velvet, et qui obtiendra enfin le succès avec « Walk On The Wild Side ». John Cale, dont la trajectoire solo va s'avérer d'une opulence époustouflante entre avant-garde et pop chatoyante et dont l'élan créatif ne semble toujours pas vouloir s'arrêter. Nico, enfin, qui publiera, souvent avec l'aide de ses deux acolytes, des oeuvres d'une beauté et d'une originalité totalement inouïes.
Stan Cuesta écoute et collectionne les disques du Velvet Underground, de Lou Reed, de John Cale et de Nico depuis son plus jeune âge. Ils ont produit sur lui, comme sur un nombre incalculable de fans de musique, un effet dévastateur, jusqu'à décider de sa « carrière » de journaliste, au cours de laquelle il n'a eu de cesse de les voir en concert et d'interviewer ces artistes mythiques.
En une seule année et en deux disques, en 1969, Led Zeppelin s'est imposé comme le tournant majeur de l'histoire du rock : s'ils se sont fait étrillés par la critique, notamment américaine, les radios des deux côtés de l'Atlantique ne juraient que par ce quatuor virtuose, avec un son totalement nouveau et surtout, proposant des compositions héroïques avant l'heure. Jusqu'en 1980, date de la fin officielle de la formation britannique suite à la mort de leur batteur, Jimmy Page, Robert Plant, John Bonham et John Paul Jones sont devenus le groupe culte par excellence. S'ils ont signé ensemble un peu moins de cent titres en une dizaine d'albums, l'influence de ce groupe qui est allé puiser son inspiration dans les méandres et le delta du Mississippi pour mieux le mêler à la chanson anglaise traditionnelle, est énorme et encore sensible près de cinquante ans plus tard. La discographie de Led Zeppelin, ici présentée et analysée de manière exhaustive, est un véritable monument érigé à l'histoire du rock'n'roll.
Deep Purple, groupe protéiforme, peut être considéré tout autant à l'origine du hard rock comme à celle du rock progressif. Mais c'est en tant que groupe fondateur du hard rock au même titre que Led Zeppelin qu'il laisse sa marque dans l'histoire de la pop avec deux balises incontournables : l'album Deep Purple in rock, sorti en 1970 et le titre « Smoke on the water », tube que tout apprenti guitariste met un point d'honneur à jouer et que tout adepte du rock a, au moins une fois, chantonné dans la rue ou sous la douche. Toutefois l'histoire commence en 1967 mais s'avère particulièrement tourmentée, faite de fâcherie et de changements de personnels constants. Les différentes formations prendront le nom de code « Mark » et de « Mark 1 » à « Mark VIII » couvriront plus de cinquante ans de l'histoire du rock pour être toujours vivant aujourd'hui Le remarquable, au-delà de la longévité du groupe, se situe de 1969 à 1973 ou Deep Purple, au long de quatre albums, ancre le hard rock dans la mémoire collective avec des classiques comme « Speed King », « Child in time » ou « Black Knight ». Le chant hurlé entre aigu et grave de Ian Gillan , une rythmique à la lourdeur étouffante et les riffs survitaminés de Ritchie Blackmore, le guitariste acariâtre, définissent le style du hard rock naissant.
Deep Purple Cover presente la discographie de la galaxie Deep Purple, soit les albums du groupe comme les albums de ses fondateurs à travers leurs projets divers comme Rainbow de Ritchie Blackmore ou The Ian Gillan Band.
70 ans, l'âge de raison ou l'âge de l'écriture ? Peu importe ; mais raconter un parcours personnel et historique pourrait intéresser des inconditionnels. Mais pas seulement, car plus qu'une autobiographie, c'est à un parcours fléché dans l'histoire contemporaine américaine et française que nous invite le plus Américain des Parisiens qui s'y est établi il y a déjà plus de vingt ans.
Depuis, Aquashow, son tout premier album en 1973, qui lui vaudra d'être qualifié de « nouveau Dylan » conjointement avec John Prine et Bruce Springsteen par le magazine américain Rolling Stone, Elliott Murphy a publié quelque trente-cinq albums, dont certains sont devenus culte, à l'image de Just a Story From America ou Nightligths. D'une productivité rare, ce musicien-écrivain continue, près de cinquante ans après ses débuts en tant que songwriter, de donner des concerts partout en Europe, au Japon et aux Etats-Unis.
Né en 1949 dans une famille de show-business à New York, celui qui continue de remplir chaque année et deux jours d'affilée le New Morning à Paris pour y célébrer son anniversaire avec ses inconditionnels, a débuté sa carrière en 1971 par des petits rôles au cinéma (comme dans Roma de Fellini) avant de devenir musicien de rue, puis auteur compositeur-interprète. Et la critique s'accorde à dire qu'Elliott est un véritable homme de plume. S'il rédige encore régulièrement des articles, des nouvelles et des romans, tous salués par les spécialistes, parsèment son parcours artistique unique.
Il existe différentes manières de servir la musique pop. A la fin du XXe siècle, d'innombrables groupes l'ont démontré qui ont été rangés, malgré leurs différences, sous l'appellation « rock indépendant ». Dans ce livre, Guillaume Belhomme raconte l'histoire d'une centaine de musiciens et de formations emblématiques qui, entre 1985 et 2000, ont rebattu les cartes du rock et de la pop : dans les pas de quelques anciens (The Cure, Nick Cave, Sonic Youth, Morrissey, Tom Waits...), c'est l'occasion d'en apprendre sur des noms aujourd'hui incontournables (PJ Harvey, Nirvana, Radiohead, Pixies, Björk, My Bloody Valentine, Beck, The Jesus and Mary Chain, The Breeders, Tortoise, Tindersticks...) et de découvrir ou de redécouvrir des groupes parfois oubliés (Moose, Pavement, Lush, Pale Saints, Medicine, The Wedding Present, Yo La Tengo, Superchunk, Ride...) ainsi que quelques curiosités d'importance (AC Temple, Cop Shoot Cop, Swirlies, Pitchblende, Pram...). Pour chacun de ces 100 groupes ou musiciens, une sélection d'enregistrements incontournables a été établie et chroniquée. En plus des pochettes de disques qu'il reproduit, le livre est illustré par quelques documents d'époque : billets de concerts, cassettes, presse, affiches...