Musicienne, poétesse, mais aussi photographe et peintre, Patti Smith est une artiste totale qui n'a eu de cesse, tout au long de sa carrière, de saluer ses influences artistiques. Des membres de cette famille choisie, le plus important est certainement Arthur Rimbaud. Entre la jeune prolétaire de Chicago et le poète de Charleville, un lien indéfectible se tisse. Grand frère, amant platonique, mentor, Arthur inspire Patti et la guide, par ses appels à la liberté et à la modernité, dans sa vie comme dans son art : « Il est avec moi à tous mes concerts [...] Je connais Arthur depuis toujours ». Par l'analyse du parcours artistique et personnel de Patti Smith, de sa découverte de l'oeuvre de Rimbaud à ses pèlerinages à Charleville, ce livre se propose de décrypter cette constellation intime.
Si les croquants et croquantes de la France entière ont chanté à tue-tête les textes d'un des plus célèbres chanteurs français, peu d'entre eux connaissent son implication au sein du mouvement anarchiste entre 46 et 48. Souvent éludée par les biographes, cette parenthèse politique et littéraire a pourtant façonné son être et conditionné toute son oeuvre. Avant de monter sur scène, Brassens, qui voulait être poète, a passé la guerre et les années qui suivirent à dévorer les livres de Baudelaire, Gide, ou Anouilh avant de découvrir François Villon, Proudhon ou Bakounine, dont les idées antiétatiques, antimilitaristes, et le désir d'égalité sociale, lui seyaient tout à fait. En découla une carrière journalistique dense pour Le Libertaire.
De sa jeunesse américaine dans le Sud ségrégationniste à ses dernières années passées en France, la vie de Nina Simone se lit comme un roman.
Enfant prodige blessé par le racisme, elle fait ses débuts dans les clubs douteux d'Atlantic City avant de triompher sur les scènes du monde entier. Très tôt engagée dans la lutte pour les droits civiques, elle mêle avec succès art et militantisme, mais des problèmes personnels graves viennent entraver sa carrière. Après des années de galère, notamment parisiennes, elle renoue avec le succès grâce au triomphe inattendu de « My Baby Just Cares For Me ». Cette biographie exhaustive met en lumière le parcours d'une artiste, tardivement reconnue comme la créatrice majeure qu'elle a été, et son influence qui dépasse largement le cadre de la musique.
C'est par la musique qu'il est nécessaire d'aborder «l'idole des jeunes» pour comprendre son impact sur le paysage musical français. Dans sa longue carrière (plus de 1100 chansons en 60 ans), Johnny Hallyday a épousé l'histoire du rock dans ses multiples formes, façonnant sa longévité en incarnant les styles musicaux les plus variés et s'adressant ainsi au plus grand nombre. Sa capacité à retranscrire toutes les ramifications du rock américain dans sa langue maternelle a fait de lui le visage du rock'n'roll en France.
Cet ouvrage analyse ce phénomène par des portraits croisés entre Hallyday, réputé pour ses reprises devenues tubes, et les grandes figures américaines dont il a su importer la touche : Elvis Presley, Rod Stewart, Otis Redding, Johnny Cash, Bruce Springsteen, Chuck Berry, etc.
En seulement 18 leçons (et autant de partis pris), ce petit manuel décalé et rafraîchissant vous révélera la seule et unique vérité : les Rolling Stones méritent encore la palme du «meilleur groupe de rock au monde», léguée par les Beatles après qu'ils eurent fini de traverser leur fameux passage piéton. Vous y apprendrez notamment que Keith Richards est un stoïcien qui s'ignore, que Gustave Flaubert s'est rêvé Mick Jagger, que le véritable carburant de l'adulation est la déception, que la drogue n'explique pas tout (mais presque) et que les Rolling Stones ont pour seul combat celui de la Liberté. L'auteur n'oublie pas que «fan» est l'abréviation de fanatique, et la mission de ce livre n'est donc pas tant de séduire le lecteur que de le convertir. Et si ça marche alors... bienvenue au club!
Ce livre dresse le portrait du compositeur avant-gardiste et visionnaire Philip Glass. D'abord tête chercheuse aux côtés d'artistes tels que Steve Reich ou Bob Wilson, Glass s'affranchit progressivement de l'étiquette minimaliste et donne à sa musique une dimension plus universelle, établissant un pont vertigineux entre Bach, Ravi Shankar, David Bowie, et Aphex Twin. Fort d'une oeuvre conséquente (12 symphonies, 25 opéras, piano solo, musique de chambre...), il élargit notamment le spectre de son audience grâce à l'écriture de nombreuses bandes originales de films (The Hours, Candyman, Truman Show...) et s'impose comme un artiste incontournable, dont le travail est encore régulièrement revisité par des artistes contemporains.
Avec le rap les coups, Thomas Morfin a composé un éloge véhément du rap américain. Bousculant la chronologie et les hiérarchies, conviant aussi bien les pionniers que les contemporains, les obscurs autant que les stars, il s'efforce de décrire les formes mutantes de cette musique et de rendre justice à sa capacité d'invention. Dans le même mouvement, le rap les coups est le récit d'une passion, et d'une passion qui dure : les Mémoires - ou la mémoire - de quelqu'un qui a pratiquement l'âge du rap et a grandi avec lui. Il assume la subjectivité et le parti pris de l'hommage, mais c'est pour aboutir au coeur d'une passion collective et générationnelle. Le moi initial débouche sur un très vaste nous uni par un même rythme, emporté par les mêmes «coups».
Apparue dans les 60's dans le milieu de la boxe grâce à la gouaille de Muhammad Ali puis appliquée, avec le succès retentissant qu'on connaît, au rap dans les 80's sous la plume du rappeur Rakim, la punchline a fait couler beaucoup d'encre. Si elle était constitutive du style de la première génération de rappeurs, elle divise désormais et se retrouve parfois tournée en ridicule par la nouvelle génération qui cherche à s'affranchir de cette science du langage jugée trop ampoulée. En prenant comme point de départ le succès « Bonjour » du rappeur Vald, l'auteur remonte la généalogie du terme et propose une analyse vivante de la joute verbale, convoquant dans un joyeux mélange, des analyses stylistiques de lyrics, des clashs de rappeurs, des poèmes de boxeurs et l'amour du jeu littéraire.
En 2006 nous publions Rock, pop, un itinéraire bis en 140 albums essentiels de Philippe Robert. Cette anthologie ouvrira une série d'ouvrages références invitant à l'exploration transversale des genres musicaux. Quinze ans plus tard et fort de sept opus à son actif allant du folk aux musiques expérimentales, l'auteur achève un travail de synthèse minutieux et propose une anthologie totale : 100 ans de musique en 400 albums, à la croisée des genres. Musiques, Traverses & Horizons donne à voir une construction de l'histoire musicale du XXe siècle où Moondog croise Oneothrix Point Never, John Cale, Etta James et Colette Magny. Guidée par la passion et le plaisir de transmission, cette oeuvre rétrospective invite à fouler les chemins de traverses menant à la découverte d'un horizon musical inédit.
De John Lee Hooker, on connaît surtout la légende : l'enfant qui a vu et entendu jouer Charley Patton et Blind Lemon Jefferson, le fugueur hobo de 14 ans, le guitariste improbable qui ne pouvait jouer qu'en solo, et une carrière faite de succès fulgurants, comme « Boom Boom » ou « Boogie Chillun », et d'oublis relatifs.
Entre construction du mythe et négligence biographique, il a beaucoup contribué à cet état de fait. Démystifiant ce qui doit l'être, ce livre s'attache à éclairer sa vie, débusquant ses ruses et sauts de côté. Car Hooker est un personnage faussement simple, irrégulier, à la fois rusé et envoûtant, sachant s'adapter aux lois du marché tout en restant éminemment singulier. Mais, malgré ce brouillard, une chose ne trompe pas : on reconnaît dans la seconde un riff de Hooker.
Dix ans après la parution de sa première anthologie consacrée au rap, Sylvain Bertot actualise ce qui est devenu depuis un classique de la littérature hip-hop. Si la première version est parue à une époque où la légitimité du rap semblait encore à prouver pour certains, cette nouvelle mouture, bien qu'augmentée, est née au prix de choix déchirants tant les artistes représentatifs du genre ont été nombreux à dominer les charts sur cette décennie écoulée. C'est tout naturellement que viennent donc rejoindre l'aventure des artistes tels que PNL, Kendrick Lamar, Future, Nicky Minaj, Young Thug, Kaaris, Casey et tant d'autres. Forte de ses deux cents albums choisis sur des critères de qualité formelle et de représentativité de tous les styles du rap, cette sélection permet au lecteur de déambuler à l'aise dans les boulevards comme les sentiers du hip-hop.
Bassiste, bien sûr, mais aussi compositeur et chanteur des Stranglersdepuis leur formation en 1974 à Guildford, Jean-Jacques Burnelcontinue de garantir l'éthique du groupe qui a su allier la provocationau raffinement, au-delà des clichés « sex, drugs and rock'n'roll ».Dans ces entretiens, il témoigne pour la première fois de leurinfluence sur la scène punk britannique, de leur rapport au publicet aux médias, ou encore des recompositions du groupe depuis ledépart de Hugh Cornwell en 1990, signes d'une vitalité et d'unelongévité peu communes. Douze chapitres, et autant de thèmes, où « JJ » Burnel dévoile sa personnalité, dont il puise en partie la complexité dans sa double identité. « Le plus français des Anglais et le plus anglais des Français » y évoque son passé turbulent, son idéal européen exprimé dès 1979 avec son album Euroman Cometh, son travail de producteur pour Taxi Girl ou encore Polyphonic Size, la pratique des arts martiaux et de la moto, l'évolution de son rapport aux femmes et à l'amour, sans oublier son attachement à la France, où il vit désormais.
De JJ Cale, on ne connaît que peu de chansons - "Cocaine" popularisée par Eric Clapton en fait partie - et quelques clichés. Si le principal intéressé ne s'en offusquait guère, lui qui alimenta volontiers en petites contre-vérités les journalistes amateurs de légendes commodes, il fallait mettre en lumière son talent. Cet ouvrage revient donc sur la vie de ce musicien qui sut créer une sonorité unique, imitée par de biens plus célèbres que lui, parmi lesquels Clapton, Mark Knopfler ou Manu Chao, et légua au monde, jusqu'à sa mort en 2013, des chansons renversantes d'inventivité.
Bertrand Bouard s'appuie sur les témoignages inédits (managers, compagnes, famille, musiciens), qui ont accepté de partager leur souvenir de cette figure mystérieuse et attachante.
Durant un bref moment de grâce musicale au tournant des années 1980 et 1990, dans le prolongement de la révolution punk, les losers l'emportent enfin aux États-Unis. Alors que le conservateur Ronald Reagan entre à la Maison Blanche et que le hard-rock et la synthpop entament une décennie dorée, émerge sous l'impulsion de labels indépendants une scène rock qualifiée d'« alternative ». Et, avec elle, de nouvelles esthétiques : le grunge, les Riot Grrrls, la lo-fi... Il ne lui manque qu'une étincelle pour conquérir le monde : elle s'appellera Nevermind, deuxième album de Nirvana, paru il y a 30 ans en septembre 1991. Cette anthologie revient sur une période prolifique du rock américain et ses classiques (R.E.M., Nirvana, Cat Power) ses succès (Beck, Pixies, Sonic Youth) et ses trésors cachés.
Pour le commun des mortels, la villa Nellcote est le lieu où les Rolling Stones enregistrèrent leur album Exile On Main Street. Cet enregistrement a été immortalisé par le photographe Dominique Tarlé, qui vécut six mois d'une vie de rêve à leurs côtés, et dont les photos, devenues introuvables, s'offrent un nouvel écrin grâce à ce livre. Benoît Jarry et Florence Viard se sont penchés sur la généalogie de ce bâtiment Belle Époque construit en 1905 dans la baie de Villefranche-sur-Mer et sur la cohorte bigarrée qui l'habita au fil des siècles :
Milliardaires, diplomates, industriels réputés, survivants du Titanic, résistants et rockeurs. Par leur travail minutieux, ils nous invitent à un voyage sur la Côte d'Azur du début du XXe siècle et dans l'intimité d'un groupe de rock légendaire.
Tout semble avoir été dit sur Jimi Hendrix. Son enfance difficile à Seattle a été analysée, son jeu de guitare révolutionnaire décortiqué, son empreinte sur le rock étudiée, jusqu'à son anatomie modelée. Cependant, cinquante ans après sa mort tragique le 18 septembre 1970, la personnalité chatoyante du guitariste recèle encore bien des nuances. Au cours des Variations, Jeanne-Martine Vacher retrace la vie de Jimi Hendrix en s'imprégnant de souvenirs d'enfance, photos d'archives et paroles de chansons.
Elle tisse ainsi une toile de résonances musicales, littéraires, cinématographiques, picturales qui convoque compositeurs, musiciens - Jean-Sébastien Bach, Robert Johnson, Bob Dylan... - et écrivains - Victor Hugo, James Baldwin... En suivant le fil de son existence, on croise les routes et les lieux qui l'ont vu émerger et rencontre les témoins de sa métamorphose en une icône fragile et éternelle.
Si on connaît bien les origines du blues, il fallait un ouvrage pour nous plonger dans la scène blues contemporaine qui émerge à partir du début des 90's et fait écho à la vie des afro-américains ruraux d'aujourd'hui. Éric Doidy présente les grandes vedettes qui popularisent le Delta blues et son héritage dans les années 1990-2000 (John Lee Hooker et B.B. King), les artistes qui le renouvellent et auprès desquels le rock indépendant acquiert de nouvelles perspectives (Junior Kimbrough, R.L. Burnside) ainsi que la génération actuelle de ceux et celles qui perpétuent le genre au XXIe s. L'auteur s'appuie sur une solide documentation, mais aussi sur un grand nombre d'entretiens qu'il a luimême réalisés, depuis 1997, avec les principaux acteurs de cette musique.
1969, au lendemain de Woodstock, le rock a montré à la terre entière qu'il n'est pas un mouvement de dégénérés drogués et marginaux mais bien le futur de la musique.
Le monde du jazz, de son côté, devient adulte et a besoin d'une cure de jouvence. Dans cette période d'expérimentation, c'est tout naturellement que jazz et rock se mêlent pour créer de nouvelles voies. Pendant que Miles Davis, John McLaughlin ou Chick Corea poussent vers le rock et que Jimi Hendrix, Chicago ou Jack Bruce tirent vers le jazz, Jeff Beck et Stevie Wonder jamment ensemble. Tout au long de cet ouvrage, nous irons à la rencontre des acteurs majeurs de cette révolution, et nous découvrirons, outre le jazz rock, ses dérivés et les oeuvres abordées, le contexte particulier dans lequel ces mélanges ont pu avoir lieu.
Réalisé dans des conditions rocambolesques dans l'immense villa Nellcôte louée par Keith Richards en 1971, alors que tous les Rolling Stones étaient en exil sur la Côte d'Azur, Exile On Main Street est souvent perçu comme un des meilleurs albums des Stones. La variété des compositions, la tournée américaine S.T.P. qui suivit cet enregistrement, le documentaire Cocksucker Blues consacré à cette même tournée et interdit par les Stones eux-mêmes car trop compromettant, les séances d'improvisation dantesques enregistrées qui servirent de base à leur seul double album studio, la tension grandissante au sein du groupe. T out ce qui entoure cet album est mythique. À cette époque, les Stones ont vraiment dansé avec le Diable et Robert Greenfield le raconte.
Ce livre explore la naissance d'un mouvement qui était encore une contre-culture dans les années 1980, loin d'imaginer qu'il allait devenir une culture de masse. En parallèle des mouvements artistiques qui la composent, l'histoire du hip-hop français ne peut faire l'économie du récit de phénomènes sociaux ayant joué un rôle de premier plan. Pour constuire cet ouvrage , Vincent Piolet s'est basé sur les interviews d'une centaine de personnes, allant d'artistes reconnus (Kool Shen, Stomy Bugsy) à des acteurs anonymes mais respectés de l'underground (Style J, Saxo) ayant tous pavé un chemin favorable à l'explosion du hip-hop français qui n'aura lieu que dix ans plus tard.
Le 25 mai 1973, paraît Tubular Bells, premier album d'un jeune label, Virgin Records, et d'un inconnu d'à peine 20 ans : Mike Oldfield. Cette oeuvre instrumentale va rencontrer un succès aussi immense qu'inattendu, amplifié par l'utilisation de son thème d'introduction dans le film L'Exorciste. Ce disque célèbre, dont les ventes sont aujourd'hui estimées à plus de quinze millions d'exemplaires, a suscité plusieurs suites et versions alternatives, et même un concert aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Il a fortement contribué à bâtir la fortune de l'empire Virgin et reste l'oeuvre emblématique de Mike Oldfield. Ce livre revient sur son contexte de création et de diffusion.
Lorsque Michka Assayas et Bono se rencontrent, ils ont tous les deux 21 ans et leurs carrières respectives débutent seulement. 20 ans et des succès planétaires plus tard, le chanteur n'a pas oublié celui avec lequel il aime parler des heures durant. Après leurs retrouvailles naîtra l'idée de cette biographie : non pas un livre sur Bono mais un livre avec Bono. Le lecteur découvre donc, au fil d'une discussion étonnamment sincère, tout ce qui existe derrière le mythe U2. La religion, la famille, l'enfance, la célébrité, l'art, la politique sont autant de sujets à débat pour ces deux hommes, restés amis malgré leur quotidien que tout oppose. Des débuts du groupe au Vertigo Tour de 2005, on découvre la face cachée d'un rêveur qui change le monde à sa façon depuis maintenant 40 ans.
Eugène Boutmy était typographe à une époque ou cette activité nécessitait d'être ouvrier et savant, sachant manier le plomb récupéré dans la casse et dans le même temps manipuler les tournures de la langue, ainsi que faire respirer le texte sur la page. Ce labeur a généré une langue verte, un argot qui permettait « d'entrer en imprimerie ».
Certes ce lexique peut nous sembler lointain à l'heure où des logiciels donnent à croire que la maîtrise de la mise en page est réduite à peu de chose.
Paradoxalement, la complexité de ce langage nous ramène à une autre complexité concomitante : celle de la mise en page, qui pose toujours les mêmes problèmes soulevés au travers de ce dictionnaire. Faire une belle page n'est pas si simple sans quelques règles Mais surtout, cet ouvrage souligne que le labeur des typographes, dur et contraignant, ne les a pas empêchés d'avoir une conscience sociale qui se développe encore chez les ouvriers du livre.
L'histoire de Francis Paudras et Bud Powell semble exceptionnelle, romancée. Et pourtant ce récit qui nous plonge dans le milieu du jazz à la fin des années cinquante à Paris est bien réel. Comment ne pas être séduit par ce jeune illustrateur passionné de jazz qui, découvrant petit à petit l'enfer que vit Bud Powell, son maître, décide de le sauver.
S'en suit le récit de longues années, où la générosité côtoie le génie, pour le meilleur et pour le pire, à la rencontre de grandes figures du jazz et des clubs et bars qu'ils ont hantés des années durant.
Tantôt solaire, tantôt cru dans la réalité qu'il dépeint, ce récit et également l'occasion de revenir, articles et témoignages à l'appui, sur l'évolution d'une musique qui était, à cette époque, à un tournant essentiel de son histoire.