Compositrices : l'histoire oubliée de la musique, comme son titre l'indique, se présente comme un manuel d'histoire de la musique, recoupant volontairement les mêmes périodes que la plupart des ouvrages de références, c'est-à-dire huit grandes parties : Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, époque des absolutismes (baroque), siècle des Lumières (classique), période romantique (XIXe siècle), période moderne (1890-1945), période contemporaine. Ce découpage traditionnel permet au lecteur de se référer à ses connaissances préalables, ou inversement d'arpenter par la suite d'autres ouvrages structurés sur les mêmes bases, dans le but à la fois de favoriser la comparaison des approches et de faciliter un travail intellectuel de complément entre les livres.
En presque quarante ans, Mylène Farmer a façonné un univers très personnel et insolite dont l'aspect inaccessible a nourri l'imaginaire de ses nombreux admirateurs comme du grand public. Elle a su s'imposer dans le paysage de la culture pop francophone, s'adaptant aux modes tout en préservant ses inspirations propres. Absente des scènes médiatiques, ces rares concerts connus pour leur grande technicité et la paradoxale grande intimité qui y règne, attirent toujours des dizaines de milliers de personnes qui constituent un public loyal habité par une ferveur presque religieuse. Cet ouvrage s'attache à analyser le parcours et la carrière atypiques de la chanteuse, à expliquer son statut d'icône désormais indiscutable, à travers ses oeuvres et ses interventions médiatiques.
« Un, deux, trois, quatre ! » Août 1976, Mont-de-Marsan (Landes) accueille le premier festival punk de l'Histoire. Le mouvement ne remet pas seulement à plat les préjugés sur le rock au pays de Giscard :
Oubliés Johnny, Ange et Martin Circus. Il explicite surtout d'autres façons de créer et de s'organiser, parfois en marge totale du show-business.
Groupes et labels fleurissent partout en France, du Havre à Lyon en passant par Rennes, Nancy ou Bordeaux. Ils donnent naissance à des courants atypiques sur la scène internationale : jeunes gens modernes, rock alternatif français, nouvelle chanson... Entre appropriation et volonté d'émancipation vis-à-vis des modèles anglo-saxons, cette anthologie dresse le panorama de quatre décennies de rock en France, sous le sceau du do it yourself.
The Cure, c'est d'abord l'histoire d'un groupe gravitant autour de Robert Smith, de ses naissances et renaissances, de cette galaxie d'hommes et de femmes, de querelles et d'amitiés retrouvées. Une histoire forcément subjective mais documentée que Philippe Gonin retrace sur près d'un demi-siècle. Il s'intéresse par la suite à cette étrange alchimie qu'est la création. Il explore, au coeur des influences et des modèles, les connexions qui forgent l'identité propre, unique, indépassable de The Cure, celle là même qui inspire aujourd'hui d'autres artistes. Finalement c'est sur l'oeuvre que l'auteur se concentre : les disques qui, année après année, depuis plus de 45 ans, font de lui un groupe désormais incontournable.
« Ce putain d'endroit devrait être rayé de la surface de la terre. » Si David Bowie a vécu ses heures les plus sombres à Los Angeles, on ne saurait pourtant être d'accord avec lui. Car la Cité des Anges a beau avoir accompagné nombre de stars dans leur chute, elle a aussi été le témoin d'histoires, de rencontres, de hasards et de coups de génies qui ont marqué durablement l'histoire de la musique. Philippe Brossat ausculte cette ville démesurée, cette grande cité du rock, quartier par quartier, boulevard par boulevard, et le générique est impressionnant : Beach Boys, Beatles, Doors, Ray Charles, Joni Mitchell, Frank Zappa, Janis Joplin, Mamas & Papas, Byrds, Crosby, Stills, Nash et Young, Eagles, Fleetwood Mac, Dr. Dre, Kendrick Lamar, tous ont fait vibrer le Sunset Strip, Laurel Canyon, le Chateau Marmont, le Hollywood Bowl, le Whisky a Go Go et d'autres lieux mémorables. À l'image de la vie, Los Angeles est certainement faite de hauts (il suffit de regarder la liste à couper le souffle des albums ayant vu le jour sur des labels et dans des studios angelins) et de bas (on pense aux assassinats de Sam Cooke, Marvin Gaye ou Notorious B.I.G.), mais ne laisse personne indifférent.
« Mama sé, mama sa, mama makossa », ce mantra de Manu Dibango (1933-2022) a été repris, samplé, plagié de Michael Jackson à Rihanna, en passant par les Fugees ou encore Beyoncé. Paru à l'occasion de la coupe d'Afrique des Nations en soutien aux Lions Indomptables du Cameroun, « Soul Makossa » constitue dès sa parution en 1972 un véritable manifeste culturel. Ce titre est la porte d'entrée naturelle dans l'oeuvre foisonnante de ce compositeur et saxophoniste d'exception, qui a su fusionner entre autres l'afro-beat de Fela Kuti et le zouk de Kassav', et donner naissance à la world music. Les tribulations artistiques de Manu Dibango l'ont conduit de Reims à Bruxelles, de Douala à Abidjan, de Paris à New York, où il a partout été acclamé, devenant dans les années deux mille le patriarche de la musique africaine. Ces entretiens, avec son ami et producteur Yves Bigot, rendent hommage à sa personnalité à travers son histoire personnelle comme musicale, sa vision originale du panafricanisme, et ses observations lucides des enjeux culturels et géopolitiques entre les peuples.
À l'automne 1959, deux Français passionnés de blues, Jacques Demêtre et Marcel Chauvard, s'envolent pour la première fois aux États-Unis, missionnés par le magazine Jazz Hot. Ils rencontrent Muddy Waters, John Lee Hooker, B.B. King, Champion Jack Dupree, Buddy Guy, J.B. Lenoir, Tampa Red, Elmore James et bien d'autres au cours de leur périple entre New York, Détroit et Chicago.
De Harlem au South Side de Chicago en passant par le Black Bottom de Détroit, ils arpentent les lieux où se joue et se vit le blues: boîtes de nuit, salles de concerts, appartements modestes, églises, sous-sols, studios d'enregistrement et maisons de disques, pour en rapporter un témoignage ainsi que des photographies sans précédent pour l'époque.
Voyage au pays du blues retrace cette odyssée au plus près des artistes, dans leur intimité et leur quotidien, bien avant que ceux-ci ne deviennent des figures tutélaires et indétrônables du blues.
Qu'elle arrache un sourire, émeuve aux larmes ou hérisse le poil, la voix de Céline Dion ne laisse personne indifférent. Et si la chanteuse a souvent été décriée par la critique pendant ses années de gloire, elle est désormais considérée comme l'une des rares figures indéboulonnables de la culture populaire. Lancée en 1982 dans un coin reculé du Québec, et pensée pour conquérir un public international, sa carrière exemplaire a été patiemment façonnée par deux accros au travail et au succès : « Céline » et René Angélil ; la star en devenir et son ambitieux imprésario. En revenant sur l'ensemble de son parcours et sur les épisodes clefs de l'une des plus impressionnantes discographies pop des dernières décennies, ce livre donne aussi à voir la conquête plus personnelle d'une voix. On y découvre le cheminement physique et spirituel de Céline qui, marquée par la discipline d'une vestale romaine, parfait son instrument pour transmettre au mieux ses émotions, indépendamment des barrières de langue et de culture.
Le 3 juillet 1971, la mort de Jim Morrison, survenue à Paris, bouleverse la jeunesse occidentale. Le chanteur des Doors est alors l'une des rock stars les plus adulées, un sex-symbol provocateur et controversé. Mais dans ce livre c'est d'un Jim Morrison bien différent dont Hervé Muller parle : celui qu'il a côtoyé pendant les derniers mois de sa vie, alors qu'il se trouvait dans la capitale française pour échapper au « Roi Lézard », image qu'il avait pourtant contribué à créer, mais dont il avait perdu le contrôle. Hervé Muller fait la part des choses entre le mythe et la réalité de cette existence, aussi brève qu'intense, en esquissant le portrait d'un poète sensible. Il y raconte aussi son enquête sur les circonstances de la mort du chanteur et reconstitue l'essentiel des dernières vingt-quatre heures de sa vie. Cet ouvrage est également l'occasion de redécouvrir les photos sans fard de Morrison prises par l'auteur.
Ne croyez pas ce que disent les vieux bluesmen du Delta. Le blues n'est ni une affaire d'hommes ni le fruit du diable, on le doit à une femme : Ma Rainey, la « mère du blues ». Elle a été la première à incarner cette musique, où se reflétaient la douleur et les espoirs d'être née noire, femme et pauvre dans le Sud des États-Unis, à l'orée du XXe siècle. Pionnière dans une époque de changements, son parcours et sa voix témoignent autant de l'affranchissement des artistes noirs que d'une féminité rebelle, assumant une sexualité libérée. Star du vaudeville et des premiers 78-tours dans les années 1920, elle a été le modèle de Bessie Smith, Louis Armstrong et bien d'autres. Ancêtre commun au jazz, au rock, au funk, au hip-hop et à toute leur descendance, sa contribution est historique.
Créé en 1967, au coeur du bouillonnement musical krautrock par Edgar Froese, disciple de Salvador Dalì, Tangerine Dream est très vite devenu la grande référence de l'École de Berlin de musique électronique. Constatant l'absence de documentation francophone, alors que nombreux sont les ouvrages anglophones et germanophones portant sur ce groupe inclassable à la discographie pléthorique, l'auteur a souhaité retracer son parcours artistique à une époque où la lutherie électronique connaît de nombreux perfectionnements. Ainsi il met en évidence le rôle de cette formation fondamentale au regard de l'histoire du rock progressif et des mouvements musicaux apparus ultérieurement, comme la new wave, l'ambient ou l'électro.
De sa jeunesse américaine dans le Sud ségrégationniste à ses dernières années passées en France, la vie de Nina Simone se lit comme un roman.
Enfant prodige blessé par le racisme, elle fait ses débuts dans les clubs douteux d'Atlantic City avant de triompher sur les scènes du monde entier. Très tôt engagée dans la lutte pour les droits civiques, elle mêle avec succès art et militantisme, mais des problèmes personnels graves viennent entraver sa carrière. Après des années de galère, notamment parisiennes, elle renoue avec le succès grâce au triomphe inattendu de « My Baby Just Cares For Me ». Cette biographie exhaustive met en lumière le parcours d'une artiste, tardivement reconnue comme la créatrice majeure qu'elle a été, et son influence qui dépasse largement le cadre de la musique.
Musicienne, poétesse, mais aussi photographe et peintre, Patti Smith est une artiste totale qui n'a eu de cesse, tout au long de sa carrière, de saluer ses influences artistiques. Des membres de cette famille choisie, le plus important est certainement Arthur Rimbaud. Entre la jeune prolétaire de Chicago et le poète de Charleville, un lien indéfectible se tisse. Grand frère, amant platonique, mentor, Arthur inspire Patti et la guide, par ses appels à la liberté et à la modernité, dans sa vie comme dans son art : « Il est avec moi à tous mes concerts [...] Je connais Arthur depuis toujours ». Par l'analyse du parcours artistique et personnel de Patti Smith, de sa découverte de l'oeuvre de Rimbaud à ses pèlerinages à Charleville, ce livre se propose de décrypter cette constellation intime.
Si les croquants et croquantes de la France entière ont chanté à tue-tête les textes d'un des plus célèbres chanteurs français, peu d'entre eux connaissent son implication au sein du mouvement anarchiste entre 46 et 48. Souvent éludée par les biographes, cette parenthèse politique et littéraire a pourtant façonné son être et conditionné toute son oeuvre. Avant de monter sur scène, Brassens, qui voulait être poète, a passé la guerre et les années qui suivirent à dévorer les livres de Baudelaire, Gide, ou Anouilh avant de découvrir François Villon, Proudhon ou Bakounine, dont les idées antiétatiques, antimilitaristes, et le désir d'égalité sociale, lui seyaient tout à fait. En découla une carrière journalistique dense pour Le Libertaire.
Avec le rap les coups, Thomas Morfin a composé un éloge véhément du rap américain. Bousculant la chronologie et les hiérarchies, conviant aussi bien les pionniers que les contemporains, les obscurs autant que les stars, il s'efforce de décrire les formes mutantes de cette musique et de rendre justice à sa capacité d'invention. Dans le même mouvement, le rap les coups est le récit d'une passion, et d'une passion qui dure : les Mémoires - ou la mémoire - de quelqu'un qui a pratiquement l'âge du rap et a grandi avec lui. Il assume la subjectivité et le parti pris de l'hommage, mais c'est pour aboutir au coeur d'une passion collective et générationnelle. Le moi initial débouche sur un très vaste nous uni par un même rythme, emporté par les mêmes «coups».
Ce livre dresse le portrait du compositeur avant-gardiste et visionnaire Philip Glass. D'abord tête chercheuse aux côtés d'artistes tels que Steve Reich ou Bob Wilson, Glass s'affranchit progressivement de l'étiquette minimaliste et donne à sa musique une dimension plus universelle, établissant un pont vertigineux entre Bach, Ravi Shankar, David Bowie, et Aphex Twin. Fort d'une oeuvre conséquente (12 symphonies, 25 opéras, piano solo, musique de chambre...), il élargit notamment le spectre de son audience grâce à l'écriture de nombreuses bandes originales de films (The Hours, Candyman, Truman Show...) et s'impose comme un artiste incontournable, dont le travail est encore régulièrement revisité par des artistes contemporains.
Dix ans après la parution de sa première anthologie consacrée au rap, Sylvain Bertot actualise ce qui est devenu depuis un classique de la littérature hip-hop. Si la première version est parue à une époque où la légitimité du rap semblait encore à prouver pour certains, cette nouvelle mouture, bien qu'augmentée, est née au prix de choix déchirants tant les artistes représentatifs du genre ont été nombreux à dominer les charts sur cette décennie écoulée. C'est tout naturellement que viennent donc rejoindre l'aventure des artistes tels que PNL, Kendrick Lamar, Future, Nicky Minaj, Young Thug, Kaaris, Casey et tant d'autres. Forte de ses deux cents albums choisis sur des critères de qualité formelle et de représentativité de tous les styles du rap, cette sélection permet au lecteur de déambuler à l'aise dans les boulevards comme les sentiers du hip-hop.
Apparue dans les 60's dans le milieu de la boxe grâce à la gouaille de Muhammad Ali puis appliquée, avec le succès retentissant qu'on connaît, au rap dans les 80's sous la plume du rappeur Rakim, la punchline a fait couler beaucoup d'encre. Si elle était constitutive du style de la première génération de rappeurs, elle divise désormais et se retrouve parfois tournée en ridicule par la nouvelle génération qui cherche à s'affranchir de cette science du langage jugée trop ampoulée. En prenant comme point de départ le succès « Bonjour » du rappeur Vald, l'auteur remonte la généalogie du terme et propose une analyse vivante de la joute verbale, convoquant dans un joyeux mélange, des analyses stylistiques de lyrics, des clashs de rappeurs, des poèmes de boxeurs et l'amour du jeu littéraire.
Bassiste, bien sûr, mais aussi compositeur et chanteur des Stranglersdepuis leur formation en 1974 à Guildford, Jean-Jacques Burnelcontinue de garantir l'éthique du groupe qui a su allier la provocationau raffinement, au-delà des clichés « sex, drugs and rock'n'roll ».Dans ces entretiens, il témoigne pour la première fois de leurinfluence sur la scène punk britannique, de leur rapport au publicet aux médias, ou encore des recompositions du groupe depuis ledépart de Hugh Cornwell en 1990, signes d'une vitalité et d'unelongévité peu communes. Douze chapitres, et autant de thèmes, où « JJ » Burnel dévoile sa personnalité, dont il puise en partie la complexité dans sa double identité. « Le plus français des Anglais et le plus anglais des Français » y évoque son passé turbulent, son idéal européen exprimé dès 1979 avec son album Euroman Cometh, son travail de producteur pour Taxi Girl ou encore Polyphonic Size, la pratique des arts martiaux et de la moto, l'évolution de son rapport aux femmes et à l'amour, sans oublier son attachement à la France, où il vit désormais.
En 2006 nous publions Rock, pop, un itinéraire bis en 140 albums essentiels de Philippe Robert. Cette anthologie ouvrira une série d'ouvrages références invitant à l'exploration transversale des genres musicaux. Quinze ans plus tard et fort de sept opus à son actif allant du folk aux musiques expérimentales, l'auteur achève un travail de synthèse minutieux et propose une anthologie totale : 100 ans de musique en 400 albums, à la croisée des genres. Musiques, Traverses & Horizons donne à voir une construction de l'histoire musicale du XXe siècle où Moondog croise Oneothrix Point Never, John Cale, Etta James et Colette Magny. Guidée par la passion et le plaisir de transmission, cette oeuvre rétrospective invite à fouler les chemins de traverses menant à la découverte d'un horizon musical inédit.
De John Lee Hooker, on connaît surtout la légende : l'enfant qui a vu et entendu jouer Charley Patton et Blind Lemon Jefferson, le fugueur hobo de 14 ans, le guitariste improbable qui ne pouvait jouer qu'en solo, et une carrière faite de succès fulgurants, comme « Boom Boom » ou « Boogie Chillun », et d'oublis relatifs.
Entre construction du mythe et négligence biographique, il a beaucoup contribué à cet état de fait. Démystifiant ce qui doit l'être, ce livre s'attache à éclairer sa vie, débusquant ses ruses et sauts de côté. Car Hooker est un personnage faussement simple, irrégulier, à la fois rusé et envoûtant, sachant s'adapter aux lois du marché tout en restant éminemment singulier. Mais, malgré ce brouillard, une chose ne trompe pas : on reconnaît dans la seconde un riff de Hooker.
C'est par la musique qu'il est nécessaire d'aborder «l'idole des jeunes» pour comprendre son impact sur le paysage musical français. Dans sa longue carrière (plus de 1100 chansons en 60 ans), Johnny Hallyday a épousé l'histoire du rock dans ses multiples formes, façonnant sa longévité en incarnant les styles musicaux les plus variés et s'adressant ainsi au plus grand nombre. Sa capacité à retranscrire toutes les ramifications du rock américain dans sa langue maternelle a fait de lui le visage du rock'n'roll en France.
Cet ouvrage analyse ce phénomène par des portraits croisés entre Hallyday, réputé pour ses reprises devenues tubes, et les grandes figures américaines dont il a su importer la touche : Elvis Presley, Rod Stewart, Otis Redding, Johnny Cash, Bruce Springsteen, Chuck Berry, etc.
En seulement 18 leçons (et autant de partis pris), ce petit manuel décalé et rafraîchissant vous révélera la seule et unique vérité : les Rolling Stones méritent encore la palme du «meilleur groupe de rock au monde», léguée par les Beatles après qu'ils eurent fini de traverser leur fameux passage piéton. Vous y apprendrez notamment que Keith Richards est un stoïcien qui s'ignore, que Gustave Flaubert s'est rêvé Mick Jagger, que le véritable carburant de l'adulation est la déception, que la drogue n'explique pas tout (mais presque) et que les Rolling Stones ont pour seul combat celui de la Liberté. L'auteur n'oublie pas que «fan» est l'abréviation de fanatique, et la mission de ce livre n'est donc pas tant de séduire le lecteur que de le convertir. Et si ça marche alors... bienvenue au club!