Cry-Baby avec Johnny Depp dans un de ses premiers rôles ? C'est lui. Serial Mother mettant en scène une Kathleen Turner en mère tueuse sur fond pastel ? Lui encore. Pink Flamingos avec l'iconique drag-queen Divine ? Vous avez deviné, c'est lui aussi. À 74 ans, John Waters, le "Pape du trash", revient avec un récit à mi-chemin entre mémoires et livre de conseils dévoyés regorgeant d'anecdotes de tournage et d'expériences personnelles, d'hommages et d'exercices d'admiration (Warhol ; Pasolini ; Tina Turner ; Patty Hearst...), d'humour irrévérencieux et de punchlines ravageuses.
Le fabuleux destin de deux enfants qui ont appris la langue des oiseaux.Aux confins de la terre et de la mer, sous le ciel immense de la baie de Somme, deux enfants d'un petit village partagent la passion des oiseaux. Jean, le fils du pharmacien, découvre leur chant sur le chemin de l'école. Johnny, le fils du berger, est né au milieu des oiseaux.
Très jeunes, ils participent à des concours d'imitation de chants d'oiseaux où leurs talents font merveille. De la cour de l'école jusqu'aux bancs du lycée, ils bataillent l'un contre l'autre
dans un duel où se mêlent rivalité et admiration ; jusqu'à décider de s'unir pour former le premier duo de chanteurs d'oiseaux.
Dans un récit à deux voix, entre le rire et l'émotion, ils nous racontent l'appel de la nature et nous ouvrent les portes d'un univers fascinant.
" Encore une fois, je me laisse aller à faire des étoiles trop grandes " V. Van GoghLe 20 février 1888, âgé de 35 ans, Vincent Van Gogh, l'homme du nord, s'installe à Arles. C'est l'hiver, mais il découvre la lumière provençale, éclatante de jour comme de nuit. Stupéfait par la limpidité du firmament, ce passionné d'astronomie se laisse gagner par un projet nouveau : peindre le ciel. Et Même s'il est intimidé par le sujet, il veut surtout peindre un ciel
étoilé. Parce que " La nuit est encore plus richement colorée que le jour ", écrit-il. Certains de ses plus grands chefs-d'oeuvre naîtront de ce projet : T
errasse de café le soir à Arles, La nuit étoilée sur le Rhône, La nuit étoilée de Saint Rémy de Provence...
Les étoiles sont-elles, dans ces toiles, disposées au hasard ou bien correspondent elles à une configuration réelle du ciel nocturne ? Cette question qui anime l'écrivain et astrophysicien passionné des arts qu'est Jean-Pierre Luminet n'est pas seulement une affaire de curiosité biographique, cela touche aussi à la vision fondamentale du peintre. Van Gogh a toujours mis en avant son désir de faire preuve d'un certain réalisme dans la transposition picturale " Cela m'amuse énormément de peindre la nuit sur place... de peindre la chose immédiatement ", écrit-il dans une autre lettre. Ce débat (faut-il peindre d'après nature ou imagination) est si sérieux qu'il a provoqué la brouille entre Gauguin et Van Gogh (et la mutilation de l'oreille et crise de folie qui ont suivi chez ce dernier).
Entre biographie, histoire de l'art, science et poésie, se déplaçant sur les lieux précis où Van Gogh a peint, consultant les travaux de certains prédécesseurs (le plus souvent pour les contredire), et recourant à des logiciels de reconstitution astronomique, Jean-Pierre Luminet a mené l'enquête. A force de recoupements, il a pu établir que les portions de ciel représentées dans les tableaux correspondent toujours à une réalité. Mais il lui arrive aussi de rendre les choses plus complexes... pour des raisons purement artistiques. Ainsi Van Gogh, comme l'établit avec une fascinante sagacité Jean-Pierre Luminet, opère parfois des montages, ou mêle observation précise, imagination, mémoire... En cela aussi, il a bouleversé les canons et annoncé les évolutions futures de son art (vers le cubisme, le surréalisme, l'abstraction). Ce n'est pas le moindre mérite de ce passionnant petit livre que de démontrer cela.
2 octobre 1925, sur la scène du théâtre des Champs-Élysées, le public, venu en nombre, découvre Joséphine Baker dans La Revue nègre. Elle a 19 ans, c'est un triomphe. Elle danse le charleston, vêtue de sa seule peau brune, portant sa nudité comme une panthère noire sa fourrure. En 1931, elle chante J'ai deux amours. Une star internationale est née.
Gérard Bonal, dans une approche personnelle et presque sentimentale, liée à ses souvenirs d'enfance, livre un portrait par touches de la « Vénus noire ». Il nous entraîne sur ses traces, de l'enfance pauvre à Saint-Louis, Missouri, jusqu'à la lutte pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King. On embarque avec elle en 1925 sur le paquebot qui l'emmène vers l'Europe, dans un voyage qu'elle espère sans retour, pour fuir la misère et la ségrégation. On l'escorte dans le Paris nocturne des Années folles, celui des théâtres de music-hall - le Casino de Paris, les Folies Bergère -, des night-clubs de Pigalle, au bras de ses amants, Georges Simenon ou Giuseppe Abatino, dit Pepito, son impresario et mentor pendant dix ans. Dès 1941, l'icône des Années folles rejoint les services secrets de la France libre. Militant inlassablement pour la fraternité universelle, elle adoptera après la guerre douze enfants venus du monde entier, sa fameuse « tribu arc-en-ciel », qu'elle installera dans le château des Milandes, en Dordogne.
À sa mort, le 12 avril 1975, une vague d'émotion submerge le pays, des funérailles nationales sont décrétées. Aujourd'hui, la petite danseuse de Saint-Louis qui a conquis Paris en une soirée sera la première femme noire à reposer au Panthéon.
Parce que le rap le vaut bien
Aimer le rap n'est pas tout lui passer. Si le rap se réduit trop souvent à du sale bien gras, il faut s'interroger : pourquoi ces représentations virilistes au sein du rapgame, et surtout pourquoi y réduire le rap tout entier ?
Avec un plaisir non dissimulé, Benjamine Weill propose une lecture critique du sale pour en comprendre les piliers - sexistes et racistes - et dénoncer les intérêts du capitalisme à le promouvoir quasi exclusivement à travers des idoles stéréotypées.
Après ce bon coup de balai dans le sale, il est enfin possible de poser un regard juste sur le rap et de célébrer la diversité et la complexité d'un mouvement culturel résolument inclusif et citoyen, toujours nourri par les principes Hip-Hop. Le rap français mérite une bientraitance politique et culturelle : cet essai en est la preuve.
Philosophe de formation, Benjamine Weill exerce dans le travail social, notamment en Seine-Saint-Denis, depuis vingt ans. Grande amatrice de rap depuis son adolescence, elle collabore à plusieurs médias spécialisés et accompagne de nombreux artistes dans leurs projets pour faire rayonner la culture Hip- Hop.
On doit à Varian Fry le sauvetage, en 1940-41, de figures du monde des arts, et de la science, tels Marc Chagall, Max Ernst, Marcel Duchamp, André Breton, Hannah Arendt... Cette biographie retrace la vie du "Oskos Schindler" Américain honoré par le Mémorial Yad Vashem. À l'originie de la série " Transatlantique " diffusée sur Netflix.
Août 1940. Varian Fry (1907-1967), jeune journaliste, débarque à Marseille, chargé d'une mission secrète par l'
Emergency RescueCommitte. Avec 3 000 dollars en poche et une liste de deux cents noms, il doit préparer l'exfiltration d'artistes et de militants qui ont fui l'Allemagne nazie, mais sont susceptibles de lui être livrés " sur demande ", en application de la Convention d'armistice.
Cette liste contient les noms de peintres, de cinéastes et d'écrivains de premier plan - Max Ernst, Hannah Arendt, Lion Feuchtwanger, Heinrich Mann, Hans Bellmer, Victor Brauner, Max Ophüls, Franz Werfel - et ne va cesser de s'élargir. Des artistes français ou réfugiés s'y ajoutent - Marcel Duchamp, André Breton, Arthur Koestler, Victor Serge -, mais aussi de simples familles juives.
Avec le soutien financier de Peggy Guggenheim, Fry parvient à monter une équipe pour fabriquer des faux papiers, cacher ses protégés et repérer des filières jusqu'à Lisbonne ou la Martinique. Au grand déplaisir des autorités de Vichy... et du gouvernement américain, encore neutre dans le conflit. En décembre 1940, il est arrêté et, neuf mois plus tard, expulsé du territoire français.
Sur la base de courriers, de rapports déclassifiés et d'interviews, notamment avec la veuve de Fry, Sheila Isenbeg retrace l'engagement du premier Américain honoré du titre de Juste parmi les nations, en 1996.
Un destin qui a inspiré la série
Transatlantique, conçue par la productrice de
Unorthodox, tournée à Marseille et diffusée sur Netflix.
préface de Jean-Michel Guiraud, président de l'Association Varian Fry France
Avec près de 120 contributeurs : Roselyne Bachelot Christophe Barbier Difool Alain Duhamel Jean-Pierre Elkabbach Raphaël Enthoven Franck Ferrand Marc-Olivier Fogiel Jean-Pierre Foucault Jérôme Garcin Laurent Gerra Christophe Hondelatte Philippe Labro Brigitte Lahaie Manu Levy Catherine Nay Eve Ruggieri Laurent Ruquier Jacques Pradel Jacques Vendroux...
La radio est un média unique, un métier de passion et d'auditeurs passionnés. De A comme " addiction ", à Z comme " zauteurs ", ce Dictionnaire amoureux, révèle l'attachement à ce média pas comme les autres.
Animateurs, directeurs de stations, DJ, ... c'est toute une profession qui célèbre ici ce trait d'union entre nos vies.
Entrez dans les coulisses de vos stations préférées avec les plus grandes voix. Vous y glanerez des anecdotes inédites et revivrez certains des plus grands moments de l'actualité. Média de l'instant, la radio est aussi celui de la proximité. De cette relation si particulière, nait une fidélité qui a permis à la radio de surmonter les récents bouleversements technologiques.
S'il y a un peintre français qui, par son seul génie, a bouleversé le monde entier, c'est bien Édouard Manet.
Depuis l'enfance, j'aime ses oeuvres, ses noirs, ses ivoires, ses énigmes, ses amoureuses. La violence extrême qu'il a suscitée est inimaginable aujourd'hui. Je vous propose une balade personnelle et intime dans sa vie.
Ado, j'avais trois idoles : lui, Jacques Monory, le peintre des meurtres bleus, et Led Zeppelin. Vous allez les retrouver ainsi que des conversations sur le bel Édouard avec Koons, Barceló, Longo, Condo, Tabouret, Lavier, Yan Pei-Ming, Traquandi, Mivekannin et ceux qui font l'art vivant.
Je ne suis pas historien, ce qui me permet de convoquer des surprises dans le secret des ateliers : Picasso, Warhol, De Niro père et fils, Hockney, Visconti, César, Niki de Saint Phalle, La Casa de Papel, Laurence des Cars, Bourdieu, la maladie brutale, le journalisme, mes parents, modestes marchands de tableaux et ceux du monde entier...
Notre Hitchcock de la peinture a inventé l'art moderne pour le reste de la planète. Il adorait la vie et il a fini, presque paralysé, par peindre des fleurs déchirantes. Étant passé tout proche du ravin rejoindre mon père, je me suis autorisé ce roman vrai avec des reproductions magnifiques.
Édouard Manet a vécu la mort aux trousses en revenant tout jeune du Brésil, à cause de la syphilis qui l'a tué à 51 ans. Comme Baudelaire à 46 ans. Il lui ferma les yeux.
Il repose au cimetière de Passy, à Paris. Il incarne la preuve que l'art contemporain n'existe pas car le Déjeuner sur l'herbe est vivant pour l'éternité.
Partout.
Elle collectionnait les amants et les bijoux. On l'appelait « la Divine ». Wilde était fou d'elle, Victor Hugo et Gustave Doré aussi. Freud et Carson McCullers l'admiraient. Cocteau inventa pour elle l'expression « monstre sacré ». Actrice, peintre, sculptrice, Sarah Bernhardt (1844-1923) fut l'une des plus grandes artistes du XIXe et du début du XXe siècle. En s'appuyant sur des archives et des témoignages inédits, Claudette Joannis, spécialiste reconnue de Sarah Bernhardt, lui consacre un portrait intime et raconte la vie exigeante, le courage, les folies et les scandales de cette première star internationale.
S'il reste encore un mystère dans le destin médiatisé de Marilyn Monroe, c'est le nom de son père. Toute sa vie, elle n'aura eu de cesse de chercher celui qui lui a tant manqué. À travers ses relations
amoureuses, dans ses rôles, cette absence de figure paternelle marquera sa vie.
Soixante ans après, François Pomès s'est fixé pour objectif d'identifier le père de Marilyn. Durant trois années, il a mené une incroyable enquête, rencontrant de nombreux témoins qui lui ont permis de brosser un portrait intime, inédit, de la star. Mais son éclair de génie sera d'utiliser les progrès de la génétique et de l'analyse de l'ADN pour découvrir l'identité du père biologique de Marilyn.
Lors de ses investigations, l'auteur va miraculeusement trouver le collectionneur de l'unique mèche de cheveux de la star qui va révéler le nom de ses descendants et celui de son père.
Les résultats lèveront le voile sur le dernier secret entourant l'une des plus grandes icônes du XXe siècle, lui donnant post mortem ce père qu'elle chercha toute sa vie.
Compositrices : l'histoire oubliée de la musique, comme son titre l'indique, se présente comme un manuel d'histoire de la musique, recoupant volontairement les mêmes périodes que la plupart des ouvrages de références, c'est-à-dire huit grandes parties : Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, époque des absolutismes (baroque), siècle des Lumières (classique), période romantique (XIXe siècle), période moderne (1890-1945), période contemporaine. Ce découpage traditionnel permet au lecteur de se référer à ses connaissances préalables, ou inversement d'arpenter par la suite d'autres ouvrages structurés sur les mêmes bases, dans le but à la fois de favoriser la comparaison des approches et de faciliter un travail intellectuel de complément entre les livres.
Né en 1974, Guillaume Kosmicki est musicologue et enseignant-conférencier, spécialiste du phénomène techno, à travers les raves et les free parties, et des musiques savantes. Il vit en Bretagne.
On parle toujours de l'abondante correspondance de Wolfgang Amadeus Mozart en oubliant celle de Leopold, ce père si important dans l 'épanouissement de son talent. On parle toujours des plaisanteries scatologiques du fils en oubliant son véritable humour, celui d'un artiste très conscient de sa supériorité : il l'exerçait pour peindre la société de son temps (aristocrates, musiciens, élèves...) ou pour décrire les inconvénients des voyages, comme le faisait aussi Leopold. Ce sont là autant de sautes d'humour vachardes sur les ridicules du XVIIIe siècle. Elles se savourent comme un opéra bouffe et nous offrent une approche biographique originale sur un génie qui n'a pas fini de nous étonner.
L'histoire méconnue de douze succès planétaires. Un livre-chapitres conçu comme un album." Vous pourriez dire que je suis un rêveur. Mais je ne suis pas le seul. " En octobre 1971, un an et demi après la séparation des Beatles, John Lennon publie la chanson
Imagine, qui deviendra le plus grand succès de sa carrière en solo mais aussi l'un des titres les plus emblématiques du répertoire de la pop, jusqu'à être qualifiée de " morceau du siècle " par certains classements. L'hymne pour la paix le plus célèbre de l'histoire, que l'on entonne toujours lors des manifestations et au lendemain des drames, ne raconte pas seulement les ambivalences d'un artiste tiraillé entre idéalisme et activisme : il marque aussi les derniers feux de l'ère hippie et des utopies des années 1960, avant l'entrée de plain-pied dans une décennie marquée par le désenchantement.
Ce ne sera pas la dernière fois qu'en quelques notes et une poignée de mots un tube incarnera son époque et en dévoilera les soubresauts comme les ambiguïtés. Revendications sociales, tensions diplomatiques, alternances et changements de majorité... De nombreux événements peuvent se lire à l'aune d'une chanson qui en dit souvent bien plus qu'un long discours. En 1977,
God Save the Queen des Sex Pistols éclipsera le jubilé de la reine, et marquera l'entrée dans une nouvelle ère, celle du punk et du " No Future ", comme
We Are the World (1985), coécrite par Michael Jackson et Lionel Richie, symbolisera la naissance de l'industrie de l'humanitaire et du charity-business. Publiée neuf mois avant la mort de Freddie Mercury,
Innuendo (1991) de Queen deviendra à la fois l'épitaphe du groupe et le symbole des années sida. Hit emblématique de la britpop et de la " Cool Britannia ",
Wonderwall du groupe Oasis contribuera à réinstaller les travaillistes au pouvoir en Angleterre en 1997, mettant fin à presque deux décennies de thatchérisme. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001,
The Rising de Bruce Springsteen aidera à panser les plaies d'une Amérique meurtrie. De ABBA à Gainsbourg, de Scorpions aux Cranberries, des
protest songs les plus virulentes aux hymnes pop (en apparence) anecdotiques : en douze titres incontournables qui forment autant de chapitres, cet ouvrage écrit avec maestria fait se percuter la grande histoire avec celle du rock, et raconte à sa manière certains des bouleversements politiques et sociaux majeurs des soixante dernières années.
" Un livre que j'aurais dû emporter à Sainte-Hélène. " Napoléon.Petit, Antoine de Caunes maîtrisait mal le français. D'ailleurs, chaque fois qu'on lui demandait son avis, il avait la fâcheuse habitude de répondre par un triple pléonasme : " Moi, personnellement, je... "
Aujourd'hui, sa pratique de la langue s'est considérablement affinée. Mais il a toujours un avis sur tout, sur des sujets aussi divers que la preuve de l'existence de Dieu ou la réévalution des montants compensatoires. Et il n'hésite pas à aller labourer de son soc volontaire des terres plus intimes. Dans ce livre, il sera question de rencontres interlopes, d'amours musicales, d'amis imaginaires, de vacances, de famille, de clowns, d'armes à feu, de marée basse, de gradés, de dégradés, de chevaux, d'hommes de peu de foi et d'hépatiques. Ou encore d'un chapeau.
Rassurez-vous, il ne s'agit pas de ces austères mémoires qui encombrent librairies et bibliothèques. Plutôt de modestes exercices de style, narrant des histoires plus ou moins drôles et saugrenues, avec ce sens du raccourci qui caractérise l'homme sentant le premier frimas de l'automne de sa vie.
Voilà, en un mot, l'objet de cet ouvrage tant attendu (surtout par son auteur), dont le titre, par sa sobriété, résume tout.
Lieux d'émerveillement, d'apprentissage et de découverte, les musées n'ont cessé de se développer depuis une trentaine d'années. Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.Musées de beaux-arts, musées d'histoire ou d'archéologie, musées de sciences, ou de techniques, musées d'histoire naturelle ou d'ethnologie : il s'en créée tous les jours à travers le monde ! Mais pourquoi va-ton dans les musées ? Qu'allons-nous y chercher ? Pourquoi les musées sont-ils aussi présents dans notre imaginaire ? En nous entraînant dans les coulisses des musées, ce Dictionnaire Amoureux fait partager la passion de l'auteure pour ces lieux fascinants et indispensables qui ont su se moderniser, se réinventer pour toucher toujours plus de publics. A travers mille anecdotes, on y flâne d'un continent à l'autre, du Louvre au musée Edo-Tokyo, du Louvre Abu Dhabi au British Museum, de l'Ermitage à la glyptothèque de Copenhague. On y découvre des musées insolites ou inconnus, des musées-ateliers, des maisons d'artistes. Champollion y côtoie Beyoncé, Tintin ou Dark Vador. On y rencontre des artistes torturés, des collectionneurs un peu fous, des architectes inspirés et des conservateurs hors du temps. On y entrevoit les coulisses des acquisitions, des restaurations, des réserves de musée, sans oublier celles des vols célèbres ou des faux. Confrontés aujourd'hui à de nouveaux défis, comme les enjeux de marque, de diversité, de développement durable, de post-colonialisme, ou de numérique, les musées nous interrogent sur notre rapport aux objets, mais aussi au passé, à la mémoire, et à la transmission. Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.
La véritable histoire du plus grand groupe de tous les temps.
Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse mondiale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ ne signe pas seulement la séparation du groupe le plus populaire de tous les temps, il marque aussi le terme d'une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir des musiciens accomplis, incarnation de la soif de liberté qui secoue toute la génération de l'après-guerre. Alors que
Let It Be, leur chanson-testament, s'impose comme un dernier succès, McCartney attaque en justice ses trois anciens acolytes. Le rêve est fini. Et pourtant, cinquante ans après, leur légende demeure.
She Loves You,
Help!,
Yesterday,
Hey Jude,
Come Together,
Something... Les deux cents morceaux enregistrés par John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr en l'espace d'à peine huit ans sont toujours vénérés par des millions de fans. Leurs douze albums constituent une discographie aussi intimidante qu'indépassable, source d'inspiration pour tous les musiciens d'aujourd'hui.
À travers des documents rares et des entretiens inédits, l'auteur déroule avec un véritable art narratif le fil d'une épopée moins lisse et triomphale que ne laissent paraître les records de vente (plus de deux milliards de disques écoulés depuis 1962). Des débuts erratiques à Liverpool puis à Hambourg jusqu'à l'hystérie de la Beatlemania, des expérimentations sonores de
Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band aux premières échappées en solitaire, leur destin commun est jalonné de triomphes, mais aussi de deuils douloureux, de désillusions, de controverses, de rancoeurs et même d'échecs retentissants.
Derrière la plus belle partition de la pop se dessine enfin une autre histoire, tout aussi fascinante. La culture de masse, le psychédélisme, les paradis artificiels, l'activisme pacifiste... Les phénomènes qu'ils ont traversés ou qu'ils ont contribué à faire émerger ne racontent pas seulement les années soixante, mais dévoilent une révolution sociale et culturelle dont les effets sont toujours perceptibles. Comme le dira justement McCartney : " On n'était pas seulement dans l'air du temps ; on était dans l'esprit du siècle ".
Portraits de 40 étoiles emblématiques qui ont fait Hollywood.De Charlie Chaplin à Leonardo DiCaprio, nombre d'acteurs ont été non seulement d'immenses vedettes, mais aussi des figures emblématiques dont la vie et les interprétations ont défrayé la chronique et marqué l'imaginaire. La star illumine et attire le public avant de demeurer dans la mémoire collective, astres furtifs ou monuments marquant plusieurs générations de cinéphiles à l'instar de Marlon Brando, John Wayne, Elizabeth Taylor, Jane Fonda ou plus récemment George Clooney et Meryl Streep. Beaucoup ont été en pointe dans les grands combats politiques et sociétaux du " siècle d'Hollywood " (1920-2020), de la lutte contre le racisme au féminisme en passant naturellement par le récit critique ou héroïque des guerres (mondiales, Vietnam) et la défense des minorités. Le présent ouvrage raconte avec un rare bonheur d'écriture leurs vies privées et publiques tout en faisant une large part à leur travail d'acteur proprement dit, ce que l'on nomme la persona qui leur confère leur aura singulière. L'ensemble forme une véritable histoire du cinéma racontée à travers des portraits biographiques riches en anecdotes, portés par un journaliste historien d'envergure. Il offre en creux une chronique de la célébrité, voulue et magnifiée par le 7e art, avant que la disparition des " monstres sacrés " et le triomphe des superproductions déshumanisées n'interrogent sur sa pérennité.
Sont notamment et successivement croqués : Greta Garbo, Clark Gable, Humphrey Bogart, John Wayne, Ava Gardner, Kirk Douglas, James Dean, Marilyn Monroe, Paul Newman, Faye Dunaway, Clint Eastwood, Dustin Hoffman, Jack Nicholson, Robert De Niro, Tom Cruise, Denzel Washington, Nicole Kidman...et bien d'autres.
Un livre où le bonheur de lecture va de pair avec la richesse de l'information.
Ils ont aligné une trentaine d’entre nous.
Un des adultes, dont je découvrirais plus tard qu’il s’agissait du réalisateur, Chris Columbus, a longé cette ligne en demandant à chaque enfant quelle était la partie du livre qu’il ou elle préférait. Je me rappelle n’avoir pas été emballé par cette question.
Les réponses fusaient, nettes et précises, Hagrid ! Crockdur ! Quidditch !, et moi je restais planté là à me demander quand je rentrerais chez moi. Ce n’est que quand le tour de mon voisin est venu que j’ai pris conscience de mon absence totale d’idée sur la question. Je n’y avais pas pensé une seconde, or, je ne savais pas du tout de quoi on parlait.
Qui était cet Hagrid ? Qu’est-ce que c’était le Quidditch ? Mon voisin a annoncé que c’était surtout Gringotts qui l’enthousiasmait, et j’ai pensé : « Mais de quoi s’agit-il ? Des animaux volants, peut-être ? ». Je n’avais pas le temps de me renseigner.
Chris Columbus s’est tourné vers moi. « Quelle partie du livre as-tu le plus hâte de découvrir à l’écran, Tom ? ». J’ai laissé passer un instant. Il y a eu un long silence gêné dans la salle.
J’ai dégainé mon sourire de vainqueur et j’ai pointé du doigt mon voisin. « Pareil que lui ! » Et puis j’ai mimé un petit battement d’ailes. « J’ai hâte de voir des Gringotts ! »
Une pause. Pesante.
« Tu veux dire que tu as hâte de voir Gringotts ? La banque ? » a demandé Columbus.
« C’est ça ! ai-je rapidement tenté pour me raccrocher aux branches. La banque ! J’ai hâte ! »
Tom Felton est un acteur anglais connu pour avoir incarné Drago Malefoy dans la saga Harry Potter. Il a également joué dans La Planète des singes : Les Origines, Belle, The Flash, A United Kingdom, La Bataille de l’Escaut, et au théâtre, à Londres, dans 2:22 A Ghost Story.
" Hollywood, c'est un endroit où l'on vous offre mille dollars d'un baiser et cinquante cents de votre âme. Je le sais, j'ai assez souvent refusé la première proposition et tenu bon pour les cinquante cents. " Marilyn Monroe, 1954C'est en 1954 que l'agent de Marilyn, Charles Feldman, contacte Ben Hecht pour lui demander d'aider l'actrice à écrire ses mémoires. À 28 ans, elle a déjà tourné une vingtaine de films, dont ses premiers succès -
Niagara et
Les hommes préfèrent les blondes - et elle est lasse des inventions et potins des feuilles à scandales. Elle lui dicte les mots qu'il couche sur papier. Pour des raisons personnelles, elle ne poursuit pas ces séances de travail, mais confie le texte inachevé au photographe Milton Greene, son ami de toujours.
Publiés aux États-Unis et en France en 1974, ces textes de jeunesse, intimes et bouleversants, politiques et féministes, sont une révélation.
Qui était Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière la pétillante blonde qui va mettre fin à ses jours à 36 ans, en pleine gloire ? Lire cette
Confession inachevée, c'est se rapprocher d'elle, entendre sa voix bien reconnaissable dévoiler les deux faces de sa personnalité, les étapes de sa brève existence. D'abord Norma Jean, l'enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d'accueil. La jeune fille crie son manque d'amour et son besoin constant d'attirer l'attention. Puis Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, qui se heurte à la jalousie des femmes, mais reste lucide sur la tragédie de son milieu d'adoption.
Enfant, il s'appelait Didier Morville. Il est devenu JoeyStarr.
" J'ai l'impression d'avoir un soleil dans le ventre, mais il ne peut sortir. "Le petit Didier Morville grandit dans la cité Allende à Saint-Denis auprès d'un père autoritaire et mutique. Livré à lui-même, l'enfant observe le monde qui se transforme sous ses yeux et qui l'entoure. Avec les gamins de la cité, il joue, trompe l'ennui, dissimule ses escapades à son père. Sur une bicyclette volée ou dans les cages d'un terrain de foot, il fuit le triste quotidien et goûte à la liberté. En même temps, il continue de se retirer dans sa tanière, discret, caché. Des vents contraires l'animent, le menant parfois là où il ne voudrait pas aller...Dans ce récit lucide et attachant de son enfance aux contours mouvants, en remontant aux origines, JoeyStarr révèle ce qui a construit son ardente personnalité.
Dans ces lettres d'excuse à des proches, des amis, mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, Patrick Chesnais déploie avec verve et humour toutes les variations de l'art de s'excuser. Ou pas. Un délice de sagesse, d'irrévérence et de drôlerie.
" J'ai eu envie d'écrire des lettres à des personnes que j'aime ou que j'ai aimées. Très vite, ces missives sont devenues, je m'en suis rendu compte, des lettres d'excuses.
J'y ai mis en lumière mes lâchetés, mes oublis, mes à-peu-près, mes sorties de route, mes exagérations, tout ce qui m'empêche d'être un homme parfait, que je ne serai jamais parce que c'est impossible.
Je m'y adresse à tous ceux que l'ai blessés, délaissés, à qui je n'ai n'a pas fait attention ou pas suffisamment, privilégiant mon plaisir, mon envie avant tout. Et puis, il n'y a pas que les gens, il y a aussi les périodes, les lieux les institutions... Je dois des excuses à la politique, à la vie, et même au soleil.
C'est vous dire que les motifs de s'excuser sont infinis. Quand on a commencé à s'excuser, on ne s'arrête plus. Mais suis-je si coupable ? C'est sûr, j'aurais pu faire mieux, mais bon, j'ai fait ce que j'ai pu, plus ou moins bien.
Est-ce que ça valait la peine de s'excuser ? Je ne sais pas... Mais, je peux bien vous l'avouer, quand je me suis excusé dans ma vie, c'était une façon polie de dire que, finalement, je n'avais pas tort. À vous de voir... "
Poète, scénariste, musicien, Nick Cave est un artiste accompli. Leader du groupe Nick Cave and the Bad seeds, il est fasciné par la musique populaire américaine et le blues, entre autres. La musique de Nick Cave se porte aussi à l'écran, puisqu'elle habille de nombreux films, allant des Ailes du désir ou Si loin si proche de Wim Wenders.
Né à Angers en 1966, Christophe Deniau est un passionné de culture rock et pop. Il a écrit Le Rock à l'endroit (Le Mot et le Reste), Daniel Darc, une vie fulgurante (Camion Blanc) et Downtown Manhattan 78-82 (Le texte vivant).
Star parmi les stars, Brigitte Bardot a aussi été, pour le monde entier, le plus célèbre des sex-symbols. Elle garde aujourd'hui une place unique dans la mémoire du public. Dans cette remarquable biographie, Catherine Rihoit décrypte l'histoire du mythe BB.
Icône des Trente Glorieuses, Brigitte Bardot a été à l'image de la France : belle et rebelle. Par un style, une manière d'être, de bouder et de rire, elle personnifie les solaires années 1960. Pour Vadim, Godard ou Clouzot, elle a incarné la femme-objet, tour à tour fillette choyée, Ève décoiffée ou hippie de luxe. Mais la vraie héroïne, c'était toujours elle, adulée ou honnie, façonnant au passage la femme française avec un instinct quasi divinatoire.
Toute sa vie, " BB " a été guidée par la passion, source de son inépuisable énergie. Passion de la danse, puis des hommes et du cinéma. Et surtout de la liberté et de la vie, d'une vie simple et " normale ". Mais qu'est-ce que la normalité pour un sex-symbol universel ? Que reste-t-il de la vie privée quand on est la femme la plus photographiée au monde ?
Cette liberté chérie, la femme traquée l'a finalement trouvée auprès des animaux. Eux n'aimaient que Brigitte, délivrée du poids de sa beauté. Faisant de sa faiblesse une force, elle s'est vouée à leur cause, consacrant la seconde partie de sa vie à la lutte contre la souffrance animale.
Révolutionnant les moeurs sans jamais renoncer à ses désirs, Brigitte Bardot aura fini par se créer elle-même : une femme - la femme - et un mythe, dont cette biographie raconte la naissance et la renaissance.
Une enquête passionnante avec des témoignages inédits, un album avec une iconographie rare, une façon originale d'aborder l'oeuvre musicale d'un artiste : voici, dans la lignée du Gainsbook, En studio avec Bashung.Plus de dix ans après sa mort, Alain Bashung s'est imposé comme une figure incontestée de la chanson française. Pourtant, enchaînant les collaborations avec différents paroliers (Boris Bergman, Serge Gainsbourg, Jean Fauque, Gérard Manset ou Gaëtan Roussel, entre autres), l'artiste a mis du temps à creuser son sillon et à affirmer sa voix si singulière, entre variété, rock, country et new wave, alliance presque contre nature de l'efficacité commerciale et de l'expérimentation surréaliste. De
Roman-Photo (1977) à
Bleu Pétrole (2009), en passant par les succès de " Gaby oh Gaby " (1980), " Vertige de l'amour " (1981), " S. O. S Amor " (1984), " Madame Rêve " (1991) ou " La Nuit je mens " (1998), Christophe Conte nous emmène à l'endroit même de la création, en studio où un Bashung intranquille réfléchit, cherche, confrontant les versions, alternant les moments de doute et les instants de grâce, et atteignant au sublime. Chaque chapitre raconte la parution d'un album, révèle les témoignages des plus proches collaborateurs et restitue, grâce à la
timeline, le contexte et les événements qui ont nourri l'écriture de l'album suivant. Au-delà de tous les secrets de fabrication, le livre propose des photos et des documents inédits.