Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. Le livre de Michel Pastoureau retrace sa longue histoire en Europe, de l'Antiquité la plus reculée jusqu'aux sociétés contemporaines. Il s'intéresse à tous ses aspects, du lexique aux symboles, en passant par la culture matérielle, les pratiques sociales, les savoirs scientifiques, les morales religieuses, la création artistique.
Avant le XVIIe siècle, jamais le blanc ne s'est vu contester son statut de véritable couleur. Bien au contraire, de l'Antiquité jusqu'au coeur du Moyen Âge, il a constitué avec le rouge et le noir une triade chromatique jouant un rôle de premier plan dans la vie quotidienne et dans le monde des représentations. De même, pendant des siècles, il n'y a jamais eu, dans quelque langue que ce soit, synonymie entre « blanc » et « incolore » : jamais blanc n'a signifié « sans couleur ». Et même, les langues européennes ont longtemps usé de plusieurs mots pour exprimer les différentes nuances du blanc. Celui-ci n'a du reste pas toujours été pensé comme un contraire du noir : dans l'Antiquité classique et tout au long du Moyen Âge, le vrai contraire du blanc était le rouge. D'où la très grande richesse symbolique du blanc, bien plus positive que négative : pureté, virginité, innocence, sagesse, paix, beauté, propreté.
Accompagné d'une abondante iconographie, cet ouvrage est le sixième d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe.
De 1983 à 1985, Jean-Michel Basquiat (1960-1988) et Andy Warhol (1928-1987) signent environ 160 toiles «à quatre mains», dont certaines parmi les plus grandes de leurs carrières respectives.Basquiat admirait Warhol comme un personnage-clé du monde de l'art, initiateur d'un langage inédit et d'un rapport original à la culture populaire. En retour, Warhol a trouvé chez Basquiat un intérêt renouvelé pour la peinture. Avec lui, il a recommencé à peindre manuellement, au pinceau. Un véritable dialogue visuel s'est installé entre eux, jusqu'à la création d'oeuvres portant leurs deux noms.Accompagnant l'exposition «Basquiat x Warhol, à quatre mains», l'ouvrage revient sur cette aventure à travers textes et images. Il réunit des toiles emblématiques du duo, des travaux individuels et des réalisations d'autres personnalités, tels Michael Halsband, Keith Haring, Jenny Holzer, Lady Pink, Kenny Scharf..., afin de resituer cet épisode dans la scène artistique new-yorkaise des années 1980.
Gallimard/Musée d'Orsay
« Soudain quelque chose se passe. Quelque chose se casse. Une mue légère dans ma gorge. Une membrane qui se déchire et laisse passer la lumière, un flow, un flux d'émotion, un son nouveau, plein, d'une couleur brillante. Je dirais que je suis né une seconde fois ce jour-là. Je suis tellement heureux ! J'ai onze ans et je sais désormais ce que sera ma vie. Chanter. » Florent, né en 1961 dans une famille modeste de Bourgogne, est devenu Pagny, le chanteur aux quinze millions de disques vendus. Comment ? Son succès doit autant à son talent de chanteur qu'à la manière extraordinaire dont il s'est réinventé, vie après vie.
À l'aube de ses soixante ans, Florent a voulu ce livre et failli ne pas le faire, tant la tâche s'annonçait ardue pour cet artiste aussi sensible que puissant. « Tout était-il racontable ? Faire revivre mes amours de jeunesse, les années folles, ce serait facile. Mais les déceptions, les trahisons ? Si je racontais, je n'allais pas le faire à moitié. » Cependant, il est trop tard pour renoncer lorsque la machine à se souvenir s'est mise en marche.
Pagny est donc enfin raconté par Florent, qui n'oublie rien de son passé d'enfant hyperactif, de ses rêves de gosse, des claques et des larmes, des très hauts et des très bas, des amours et amitiés passionnelles, Vanessa Paradis, Johnny, Coluche, Philippe Starck... et de sa rencontre magique avec Azucena, la femme de sa vie, son double, dont il est indissociable depuis trente ans.
Écrit avec Emmanuelle Cosso, écrivaine, parolière et amie de longue date du chanteur, cet ouvrage se lit comme un roman, dans lequel chacun retrouvera un peu de lui-même au fil de la bande-son d'un artiste majeur de la chanson française.
Pourquoi le 18 juin 1901 Picasso est-il «signalé comme anarchiste» à la Préfecture de police, quinze jours avant sa première exposition parisienne ? Pourquoi le 1er décembre 1914 près de sept cents peintures, dessins et autres oeuvres de sa période cubiste sont-ils séquestrés par le gouvernement français pour une période de près de dix ans ? D'où vient l'absence quasi totale de ses tableaux dans les collections publiques du pays jusqu'en 1947 ? Comment expliquer, enfin, que Picasso ne soit jamais devenu citoyen français ?Si l'oeuvre de l'artiste a suscité expositions, ouvrages et commentaires en progression exponentielle à la hauteur de son immense talent, la situation de Picasso, un «étranger» en France, a paradoxalement été négligée.Cet angle inédit permet à Annie Cohen-Solal de nous entraîner dans une enquête stupéfiante sur les pas d'Un étranger nommé Picasso, artiste surdoué, naviguant en grand stratège dans une France travaillée par ses propres tensions.
La référence sur l'histoire de l'art dans un nouveau format de poche, avec une nouvelle préface de la petite-fille de l'auteur.
Histoire de l'art est un best-seller dans le monde entier depuis plus de soixante-dix ans. Attirés par la simplicité et la clarté de son propos, les lecteurs de tous âges et de tous horizons ont trouvé dans le professeur Gombrich un maître qui allie savoir, sagesse et un don pour transmettre sa passion pour le sujet. Remis au goût du jour, avec une nouvelle couverture et une préface de Leonie, la petite-fille du professeur Gombrich, ce format de poche confirme le succès de cette oeuvre classique auprès des amateurs d'art et va devenir un ouvrage de référence pour les générations futures.
« Amoureuse, je ne l'ai été que de Capa. Bob ne voulait pas m'épouser, mais il m'avait délivrée. Quelle plus belle preuve d'amour ? Il m'a offert, en retour, le plus précieux cadeau de non-mariage du monde : la clé pour m'affranchir de mes servitudes ».
Juin 1945. Ingrid Bergman débarque à Paris et tombe aussitôt sous le charme de Robert Capa, qu'elle croise au Ritz. Le « plus grand photographe de guerre du monde » et la star d'Hollywood vont vivre deux années de passion. À Paris, Berlin, New York et Los Angeles, une folle aventure joyeuse et tendre, qui demeurera secrète mais fera de l'actrice une femme libre à jamais.
Le fabuleux destin de deux enfants qui ont appris la langue des oiseaux.
Aux confins de la terre et de la mer, sous le ciel immense de la baie de Somme, deux enfants d'un petit village partagent la passion des oiseaux. Jean, le fils du pharmacien, découvre leur chant sur le chemin de l'école. Johnny, le fils du berger, est né au milieu des oiseaux.
Très jeunes, ils participent à des concours d'imitation de chants d'oiseaux où leurs talents font merveille. De la cour de l'école jusqu'aux bancs du lycée, ils bataillent l'un contre l'autre dans un duel où se mêlent rivalité et admiration ; jusqu'à décider de s'unir pour former le premier duo de chanteurs d'oiseaux.
Dans un récit à deux voix, entre le rire et l'émotion, ils nous racontent l'appel de la nature et nous ouvrent les portes d'un univers fascinant.
À tout juste 20 ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né en 1977, sous le soleil de la Seine-Saint-Denis. Enfant, il veut devenir prof de sport. Mais la vie lui réserve un autre destin. Armé d'une béquille et d'un stylo, il se lance dans la musique : en 2006, son premier album, Midi 20, se vend à plus de 600 000 exemplaires et l'artiste est primé deux fois aux Victoires de la musique.
Dans le contexte des tensions et des soulèvements des dernières semaines qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, ce livre rassemble avec une intense vitalité les travaux d'une vingtaine de femmes photographes iraniennes, dont l'expression est régulièrement muselée et les productions sous surveillance. L'intime, les rapports de l'individu à la famille, au couple ou à la société au sens large, la place de la femme dans celle-ci ainsi que les liens complexes de ces femmes artistes à l'histoire de leur pays, à leur mémoire souvent confisquée, aux guerres successives qui ont vu disparaître tant de proches, sont les thèmes qui sous-tendent et hantent leurs images. Un livre impérieux en forme de porte-voix.
Le 20 février 1888, âgé de 35 ans, Vincent Van Gogh, l'homme du nord, s'installe à Arles. C'est l'hiver, mais il découvre la lumière provençale, éclatante de jour comme de nuit. Stupéfait par la limpidité du firmament, ce passionné d'astronomie se laisse gagner par un projet nouveau : peindre le ciel. Et Même s'il est intimidé par le sujet, il veut surtout peindre un ciel étoilé. Parce que « La nuit est encore plus richement colorée que le jour », écrit-il. Certains de ses plus grands chefs-d'oeuvre naîtront de ce projet : Terrasse de café le soir à Arles, La nuit étoilée sur le Rhône, La nuit étoilée de Saint Rémy de Provence...
Les étoiles sont-elles, dans ces toiles, disposées au hasard ou bien correspondent elles à une configuration réelle du ciel nocturne ? Cette question qui anime l'écrivain et astrophysicien passionné des arts qu'est Jean-Pierre Luminet n'est pas seulement une affaire de curiosité biographique, cela touche aussi à la vision fondamentale du peintre. Van Gogh a toujours mis en avant son désir de faire preuve d'un certain réalisme dans la transposition picturale « Cela m'amuse énormément de peindre la nuit sur place... de peindre la chose immédiatement », écrit-il dans une autre lettre. Ce débat (faut-il peindre d'après nature ou imagination) est si sérieux qu'il a provoqué la brouille entre Gauguin et Van Gogh (et la mutilation de l'oreille et crise de folie qui ont suivi chez ce dernier).
Entre biographie, histoire de l'art, science et poésie, se déplaçant sur les lieux précis où Van Gogh a peint, consultant les travaux de certains prédécesseurs (le plus souvent pour les contredire), et recourant à des logiciels de reconstitution astronomique, Jean-Pierre Luminet a mené l'enquête. A force de recoupements, il a pu établir que les portions de ciel représentées dans les tableaux correspondent toujours à une réalité. Mais il lui arrive aussi de rendre les choses plus complexes... pour des raisons purement artistiques. Ainsi Van Gogh, comme l'établit avec une fascinante sagacité Jean-Pierre Luminet, opère parfois des montages, ou mêle observation précise, imagination, mémoire... En cela aussi, il a bouleversé les canons et annoncé les évolutions futures de son art (vers le cubisme, le surréalisme, l'abstraction). Ce n'est pas le moindre mérite de ce passionnant petit livre que de démontrer cela.
« La vie des femmes est un éternel recommencement. Chaque jour elles doivent prouver la légitimité de leur existence à part entière avec l'autre sexe. Chaque matin elles doivent être à la fois mères, amantes, travailleuses en assumant la charge mentale que nécessite ce détriplement de personnalité. Chaque jour des hommes disent aux femmes : «Ça va mieux aujourd'hui qu'avant, non ? Alors de quoi vous plaignez-vous ?». Les hommes ont raison mais partiellement car, s'il est indéniable que les droits et les acquis des femmes ont fait un bond vertigineux depuis plus d'un siècle en Occident, il n'en reste pas moins que la lutte pour l'égalité femme/homme n'est pas un chemin pavé de roses où les droits les plus fondamentaux sont sanctuarisés et acquis pour toujours.Aujourd'hui l'art n'est plus un interdit lorsqu'on naît de sexe féminin mais ce n'est pas pour autant que les obstacles sont tous levés. Ces femmes ont des destins extraordinaires, la force morale et psychique dont elles ont du faire preuve pour continuer à créer malgré les épreuves force l'admiration comme le constat qu'elles n'ont pas mis leur énergie à se faire connaître mais plutôt à persévérer.»Laure Adler
Comment expliquer la lame de fond culturelle que représente aujourd'hui le street art ? Quelle est sa spécificité artistique ? Quels sont ses codes et son langage ? Comment cette production réservée à l'origine presque exclusivement à l'espace urbain a-t-elle envahi celui des galeries, faisant émerger une véritable cote pour certains artistes ? Autant de questions auxquelles se propose de répondre cette anthologie unique qui retrace l'histoire du genre, en faisant remonter ses prémices aux années 1970 jusqu'aux nouvelles problématiques actuelles. Ce parcours historique est émaillé des portraits des grands noms internationaux de la discipline. Une plongée en profondeur au coeur de l'un des courants majeurs de l'art contemporain par une experte reconnue de ce mouvement artistique.
À la veille du couronnement de Charles III le 6 mai 2023, c'est à un autre couronnement que nous invite Henri Cartier-Bresson. Le 12 mai 1937 le jeune reporter est à Londres pour couvrir le couronnement du Roi George VI.
Il y fait alors le choix radical de ne pas photographier la famille royale mais le peuple massé pour assister à l'événement. Tournant le dos au roi et inversant le regard, il réalise d'étonnants portraits de ces "regardeurs".
Exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson du 3 mai au 4 septembre 2023.
Le xviie siècle est traditionnellement considéré comme l'âge d'or du pastel. Médium sans égal pour rendre les effets de matière et le velouté de la carnation, le pastel est d'un usage alors bien souvent restreint au portrait, auquel il se prête particulièrement bien. Si son art passe de mode au moment de la Révolution française, il connaît une véritable réinvention entre la seconde moitié du xixe siècle et le début du xxe, ce dont témoigne de manière exceptionnelle la collection du musée d'Orsay, riche d'environ 500 oeuvres. La gamme de pastels disponibles s'étend alors aussi considérablement tant en termes de nuances que de textures, ce qui ouvre la porte à tous types d'expérimentations et de pratiques.
Le présent ouvrage met en avant, à travers une centaine d'oeuvres, la singularité du pastel, ni véritablement dessin, ni peinture, et le rapport immédiat avec la matière qui lui est propre. Le pastel est en effet essentiellement constitué de pigments purs, et crée une fleur en suspension sur le grain du papier ou la toile, dont la vibration fait la beauté, mais aussi la grande fragilité. Cet ouvrage s'articulera autour de huit grands thèmes soulignant le renouveau du pastel à partir de la seconde moitié du xixe siècle en révélant les oeuvres de Millet, Degas, Manet, Cassatt, Redon, Lévy-Dhurmer et bien d'autres
Musée du Louvre/Gallimard
Ténèbres, enfer, corbeau, encre, sable, deuil, élégance, modernité.
Des origines à nos jours, une histoire de la couleur noire racontée par l'historien Michel Pastoureau.
Gallimard/Philharmonie de Paris/Musée des beaux-arts de Montréal
Véritable célébration des jardins, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Plus qu'un simple lieu de plaisir, le jardin s'apparente à un espace spirituel où chaque élément, pierre, eau, végétal, participe d'une symbolique sacrée.
Jardins d'eau parsemés d'iris ou de lotus, la fleur sacrée entre toutes, jardins zen conçus comme de véritables paysages en miniature, « jardins de thé» ornés de lanternes de pierre, jardins de promenade plantés de cerisiers en fleur ou d'érables rougeoyant, jardins aux floraisons luxuriantes de pivoines ou de glycines: de Hokusai à Hiroshige en passant par Utamaro ou Harunobu, tous ces lieux de méditation et de contemplation témoignent du lien profond que les Japonais entretiennent avec la nature.
2 octobre 1925, théâtre des Champs-Élysées. Le public découvre Joséphine Baker dans La Revue nègre. Elle a 19 ans, c'est un triomphe. Une star internationale est née.
Gérard Bonal livre un portrait personnel, par touches, de la « Vénus noire ». Il nous entraîne sur ses traces, de l'enfance pauvre à Saint-Louis (Missouri), jusqu'à la lutte pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King. On embarque avec Joséphine Baker sur un paquebot pour l'Europe, on l'escorte dans le Paris nocturne des Années folles, celui des théâtres de music-hall, au bras de ses amants. Dès 1941, l'icône rejoint les services secrets de la France libre. Militant inlassablement pour la fraternité universelle, elle adoptera douze enfants venus du monde entier, sa fameuse « tribu arc-en-ciel ». Aujourd'hui, la petite danseuse de Saint-Louis qui a conquis Paris en une soirée est la première femme noire à reposer au Panthéon.
Alain Delon, dernier monstre sacré du cinéma français, connu dans le monde entier, a prêté des documents inédits issus de ses archives personnelles et signe la préface de ce livre exceptionnel qui revient sur les principaux événements de sa vie, ses amours (Romy Schneider, Nathalie Delon, Mireille Darc, Rosalie Van Breemen), sans oublier ses enfants Anthony, Anouchka et Alain-Fabien.
Cet ouvrage offre un large panorama de sa carrière, notamment d'une quarantaine de films remarquables dont il a été l'interprète et/ou le réalisateur. On y retrouve aussi bien des chefs-d'oeuvre internationalement reconnus (Le Guépard, Le Samouraï ou Monsieur Klein) que de grands films plus confidentiels (tels que L'Insoumis et Le Professeur), ainsi qu'un certain nombre de productions devenues culte au fil du temps (Mélodie en sous-sol, Le Clan des Siciliens, Borsalino).
Doté d'une riche iconographie, ce livre est émaillé de nombreux témoignages inédits de personnalités et de proches, dont Brigitte Bardot, Nathalie Baye, Sarah Biasini, Jane Birkin, Bertrand Blier, Claudia Cardinale, Nicole Calfan, Jean-François Delon, Patricia Kaas, Sophia Loren...
Écrivain, vedette de music-hall, journaliste, première femme à recevoir en France des funérailles nationales... Les différentes facettes de la vie de Colette témoignent de son goût personnel pour l'alliance de contraires qui chez elle n'en sont pas. C'est le fil de cette vie riche et intense que tire Emmanuelle Lambert dans un portrait littéraire illustré par les photographies d'Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Gisèle Freund, Lee Miller et Irving Penn entre autres. Elle nous y invite à relire l'oeuvre et la vie d'une icône, l'une des plus grandes stylistes du siècle dernier.
Bono - artiste, activiste et chanteur du groupe de rock irlandais U2 - publie ses Mémoires. Surrender est un texte sincère et irrévérencieux, intime et profond - l'histoire de sa vie hors du commun, des défis qu'il a dû surmonter, et des amis et de la famille qui l'ont soutenu et façonné.
« Quand j'ai commencé à écrire ce livre, j'espérais dépeindre en détail ce que j'avais seulement esquissé dans mes chansons. Les personnes, les lieux et les possibilités qui s'étaient présentés à moi. «Surrender» est un terme lourd de sens pour moi. Ayant grandi en Irlande, dans les années 1970, les poings levés (sur le plan musical), ce n'était pas un concept naturel. C'est un terme autour duquel je me contentais de tourner jusqu'à ce que je me plonge dans mes souvenirs pour ce livre. Aujourd'hui, je suis toujours aux prises avec ce commandement qui appelle à l'humilité. Au sein du groupe, dans mon mariage, dans ma foi, dans ma vie d'activiste. Surrender est l'histoire d'un pèlerin peinant à avancer... mais qui s'amuse en cours de route. » Bono.
La carrière de Bono, un des artistes les plus iconiques du monde de la musique, est largement documentée. Mais dans Surrender, Bono lui-même se livre pour la première fois sur sa vie extraordinaire et sur ceux qui l'ont partagée. De sa voix unique, Bono nous raconte son enfance et sa jeunesse à Dublin, notamment la perte brutale de sa mère à l'âge de quatorze ans, l'improbable parcours de U2 jusqu'à ce que le groupe de rock devienne l'un des plus célèbres de la planète, et enfin ses plus de vingt années d'activisme consacrées à la lutte contre le sida et l'extrême pauvreté. Dans un récit introspectif d'une grande sincérité, et avec un solide sens de l'humour, Bono lève le voile sur sa vie, ainsi que sur la famille, les amis et la foi qui l'ont toujours soutenu, bousculé et façonné.
Tour à tour décrite comme artiste conceptuelle, photographe, vidéaste et même détective, Sophie Calle a développé une pratique immédiatement reconnaissable, alliant le texte à la photographie pour nourrir une narration qui lui est propre. Elle fait désormais partie des plus grandes artistes du XXIe siècle.