C'était l'été de la mort de Coltrane, l'été de l'amour et des émeutes, quand une rencontre fortuite à Brooklyn guida deux jeunes gens dans la vie de bohème, sur la voie de l'art. Patti Smith et Robert Mapplethorpe avaient vingt ans ; elle deviendrait poète et performeuse, il serait photographe. À cette époque d'intense créativité, les univers de la poésie, du rock and roll et du sexe s'entrechoquent. Le couple fréquente la cour d'Andy Warhol, intègre au Chelsea Hotel une communauté d'artistes et de marginaux hauts en couleur, croise Allen Ginsberg, Janis Joplin, Lou Reed.
Just Kids commence comme une histoire d'amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 1960-1970. Avec pudeur et émotion, Patti Smith retrace l'ascension de deux gamins inséparables qui insufflèrent la même énergie à leur vie qu'à leur art.
"Il n'y a pas de femmes compositrices !" proclamait en 1920 un maestro britannique. Et Hildegarde de Bingen au Moyen Age ou Maddalena Casulana à la Renaissance ? Et Nannerl Mozart, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann ou encore Björk ? Autant d'artistes venues peupler ce livre, aux côtés d'interprètes telles que Martha Argerich, Jacqueline du Pré et Maria Callas, ainsi que de grandes pédagogues comme Nadia Boulanger. Mieux, c'est une jeune musicienne italienne qui manie ici la plume aussi talentueusement que sa baguette de cheffe d'orchestre pour brosser ces seize portraits de consoeurs ayant dû batailler dans un univers masculin, et pour nous fredonner à travers elles une petite histoire de la musique accessible à toutes les oreilles, par-delà les préjugés et les barrières de genre.
L'oeuvre de Frida Kahlo (1907-1954) est peu abondante. Elle ne se compose que de cent quarante-trois peintures, de format généralement réduit, dont deux tiers d'autoportraits. Ce narcissisme frappant est en lien étroit avec sa biographie, avec son pays et son époque, avec ses dons naturels complètement excentriques. Il n'est pas étonnant que les grands «énigmatiques» du XVIe siècle, Jérôme Bosch et Bruegel l'Ancien, figurent parmi ses peintres de prédilection:Frida Kahlo ne montre jamais ses blessures directement, qu'elles soient corporelles - celles qui ont été provoquées par les accidents et les maladies - ou psychologiques. Sa langue symbolique est faite de clés subtiles; elle est riche de métaphores puisées au fonds de presque toutes les cultures du monde. Les mythes fondateurs aztèques, les mythologies extrême-orientales et antiques et les croyances populaires catholiques se mêlent au folklore mexicain et à la pensée de son époque, avec Marx et Freud. Exotiques et explosives, significatives et vitales dans leur discours artistique, les images de Frida Kahlo sont le miroir d'une âme complexe et souvent effrayante:«Ma vérité intérieure», avait-elle coutume de dire.
Pendant son incarcération en 2011, repensant au fossé d'incompréhension qui s'était creusé entre son père et lui, Ai Weiwei décide d'écrire ses mémoires pour que son enfant n'ait pas les mêmes regrets.
Ai Weiwei est le fils du grand poète chinois Ai Qing, ami de Mao Tsé-Toung. Violemment critiqué lors de la Révolution culturelle, ce dernier est envoyé avec sa famille en camp de travail.
Avec une absolue franchise et beaucoup d'esprit, dans ses mémoires intimes illustrés de cinquante dessins inédits, Ai Weiwei revient pour la première fois sur son enfance, sa jeunesse dans les camps pendant 17 ans, son éveil à l'art, sa formation à New York, son cheminement personnel, son amitié avec Allen Ginsberg ainsi que l'influence de Duchamp et de Warhol sur son travail. Il raconte sa prise de conscience de la puissance révolutionnaire de l'art, la façon dont la vie dans un régime totalitaire a façonné son oeuvre, ses provocations qui lui vaudront d'être incarcéré de nombreuses fois, son exil, et la permanence de son combat contre le système chinois.
À travers une plongée passionnante dans la Chine de Mao Tsé-Toung à aujourd'hui, voici le récit d'un destin hors norme, de l'anonymat au statut d'artiste superstar et figure de l'engagement contre la répression.
Parmi la pléthore d'ouvrages consacrés à Marilyn Monroe, le témoignage de Norman Rosten, paru en 74 aux Etats-Unis, est certainement le plus authentique. Poète, romancier, dramaturge et scénariste, Norman Rosten a été (avec sa femme Hedda) l'un des proches de Marilyn durant les sept dernières années de vie. Il l'avait rencontrée un jour de pluie par l'intermédiaire du photographe Sam Shaw (l'un des plus importants de la carrière de Marilyn, auteur de la photo de couverture). Shaw, en balade avec la comédienne à Brooklyn, s'était réfugié chez ses amis les Rosten pour échapper aux trombes d'eau. En comprenant à tort qu'elle s'appelait « Marion », les Rosten avaient d'abord pris la jeune fille aux cheveux trempés pour une starlette, petite amie de Shaw. Avant de comprendre que c'était la tête d'affiche de Sept ans de réflexion, récent triomphe au box-office. Ça ne les avait pas empêchés d'être d'emblée séduits par son charme. Toute leur relation sera ainsi placée sous le signe du naturel et de la spontanéité. Par la suite Rosten a d'autant plus fréquenté Marilyn qu'il était très ami avec son troisième mari Arthur Miller. Avec Arthur puis sans, Marilyn et les Rosten passeront quantités de dîners, week-ends, vacances ensemble, de Upper Manhattan à Brooklyn et aux plages de Long Island (où Norman la sauvera quasiment de la noyade un jour qu'elle voulait échapper à une horde de fans). Entre Norman et Marilyn, le lien était d'autant plus fort que la jeune femme, éprise de poésie, lui passait ses textes pour les soumettre à son jugement : « trouves-tu qu'il y ait de la poésie là-dedans ? ». Ils resteront proches jusqu'aux tout derniers instants de la vie de Marilyn. Tressé d'anecdotes drôles ou émouvantes, ce court témoignage, l'oeuvre d'un écrivain, raconte Marilyn avec respect, et affection, et dresse un portrait qui s'impose par sa sincérité, par sa délicatesse, la justesse de son regard. Un diamant brut pour qui veut saisir qui était vraiment Marilyn.
Loin d'Hollywood est le récit du séjour de Chaplin en Europe en 1921, son premier retour sur le continent depuis son exil américain en 1912.
« La triple alliance qui a tout déclenché : une tourte au boeuf et aux rognons, la grippe et un câble. Même si un soupçon de mal de pays et de soif d'applaudissements a aussi pu influencer le cycle des circonstances qui m'ont envoyé prendre des vacances en Europe. » Voilà comment débute l'ouvrage. Chaplin, qui avait quitté son pays en inconnu, y revient comme l'un des hommes les plus célèbres du monde : il se mêle désormais aux princes et aux rois, et à tous les grands esprits de son époque. En Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, il enchaîne retrouvailles, mondanités, imprévus, découvertes, virées loin de la foule et des journalistes, projections du Kid, dont il assure la promotion... Le tout avec humour et vivacité.
Le portrait intime et émouvant d'une légende hollywoodienne, d'un homme en avance sur son temps, ponctué de nombreuses scènes burlesques et cinématographiques.
Depuis les années 60 et Bob Dylan, jusqu'à Kurt Cobain dans les années 90, en passant par Bowie, Lou Reed, les punks, Sonic Youth et bien d'autres artistes, William Burroughs, écrivain novateur, rebelle et sulfureux, exerce une fascination et une profonde influence sur le monde du rock. Une étude originale sur des rapports parfois complexes...
Traduit en plus de 30 langues et publié en divers formats et éditions, Histoire de l'art est l'un des livres sur l'art les plus connus et un best-seller mondial, avec plus de 8 millions d'exemplaires vendus. Dans ce chef-d'oeuvre de clarté et de concision, l'auteur nous livre une introduction parfaite à l'ensemble du sujet, des peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui. Cette édition de luxe va confirmer le succès de ce titre auprès des amateurs d'art et devenir un ouvrage de référence pour les générations futures.
- Dans le monde de l'art, Ernst Gombrich jouit d'une popularité incontestée, auprès des spécialistes comme du grand public. Né à Vienne, il s'installe à Londres en 1936 pour travailler au Warburg Institute, dont il sera le directeur de 1959 jusqu'à sa retraite en 1976. Il a obtenu de nombreuses distinctions internationales, dont un titre de noblesse et l'Ordre du Mérite, et s'est vu décerner les prestigieux prix Goethe, Hegel et Erasmus.
Une édition de luxe de l'ouvrage d'histoire de l'art qui fait autorité dans le monde entier, écrit par l'un des plus éminents historiens d'art du xxe siècle.
- Présentée sous coffret, cette élégante édition pleine toile rend un vibrant hommage au texte classique d'Ernst Gombrich.
- Best-seller mondial depuis un demi-siècle, traduit en plus de 30 langues et vendu à plus de 8 millions d'exemplaires.
- Présente l'histoire de l'art comme « un enchaînement ininterrompu de traditions vivantes qui relie l'art de notre temps à celui de l'âge des pyramides. » - Le cadeau idéal pour les collectionneurs et les amateurs d'art ainsi que pour les millions d'étudiants en arts plastiques qui ont connu l'édition originale.
Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de « L'Album blanc », en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, « M. Epstein », a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : « La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention «rires» est indiquée entre parenthèses. » Hanif Kureishi, renchérit : « Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. » Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.
Dans ce livre hors du commun, Paul McCartney raconte, avec une rare sincérité, sa vie et sa musique à travers 154 chansons qui ont jalonné toute sa carrière - depuis ses compositions adolescentes jusqu'à la folle décennie des Beatles, sans oublier les Wings et ses albums solo les plus récents.Pour chacune de ces chansons, il raconte les circonstances dans lesquelles elle a été écrite, précise les personnes ou les lieux qui l'ont inspirée et confie les émotions qu'elle fait naître en lui aujourd'hui.Illustrés de nombreuses images exceptionnelles - brouillons de chansons, lettres, photographies... - tirées des archives personnelles de Paul McCartney et presque toutes inédites, ces deux superbes volumes lèvent le voile sur les créations et l'univers intime d'une légende vivante.Au fil de ces pages, le lecteur apprend à connaître l'homme, découvre comment certaines des plus grandes mélodies du xxe siècle ont été créées et assiste, comme en coulisses, aux moments d'inspiration. La voix et la personnalité de Paul McCartney surgissent de chaque page.
En 1968, alors que Pasolini terminait le tournage de Theorème, le journaliste Jon Halliday (alias Oswald Stack) interviewe pendant plusieurs semaines le cinéaste et poète pour qu'il approfondisse avec lui une sorte d'autoportrait personnel et intellectuel, et analyse en profondeur sa carrière littéraire et cinématographique et ses positions politiques. Un document exceptionnel sur l'artiste et l'homme.
Pasolini est à un tournant capital de son oeuvre et de sa vie. Sans avoir encore rencontré un très large public (que ses derniers films lui donneront), il est considéré, aux yeux du monde entier comme une figure majeure du cinéma, de la poésie, du roman et de la vie politique italienne, en tant qu'artiste novateur et observateur unique de l'Italie d'après-guerre. Source d'informations irremplaçables, notamment sur son enfance et sur la genèse de tous ses films, cet entretien n'a jamais été traduit, après sa double publication simultanée, en anglais et en italien. Une publication posthume en Italie (1992) ajouta des éléments concernant les films successifs, et notamment un entretien sur les Contes de Canterbury. Le traducteur ajoute un long chapitre en forme de postface qui rend compte des six dernières années de Pasolini, de ses films ultérieurs, de sa mort. De nombreux photogrammes, photos de plateau et photos d'archives illustrent la conversation.
Illustré par plus de 700 photographies, cet ouvrage constitue un véritable tour du monde de la discipline et invite le lecteur à découvrir les tatouages les plus talentueux, originaux ou prometteurs de la génération contemporaine. Qu'il ait été à l'origine traditionnel ou marginal, qu'il soit utilisé comme un moyen d'expression de soi, comme un porte-bonheur aux vertus magiques ou encore comme un signe d'appartenance culturelle, le tatouage connaît aujourd'hui un succès phénoménal ; tatoueurs, tatoués, salons et motifs ne cessent d'augmenter et de se diversifier.
L'Atlas mondial du tatouage met en relief cette hétérogénéité à travers 100 portraits d'artistes tatoueurs issus de cultures et de pays différents. Des pionniers du genre aux avant-gardes controversées, cet atlas défie le temps et l'espace afin de compiler dans ses pages un panorama incroyablement riche du tatouage des quatre coins.
Si l'essor de la photographie a eu lieu dans un contexte intellectuel et spirituel précis (la culture technoscientifique, le positivisme, l'industrialisation), il convient de s'interroger sur le contexte actuel d'apparition de la post-photographie (la mondialisation, la virtualité, l'hyper-modernité).
L'excès et l'accès caractérisent la matière visuelle de cette nouvelle ère et nous incitent à reformuler les lois qui régissent nos relations à l'image. La post-photographie devient ainsi un contexte de pensée visuelle qui entérine la dématérialisation de l'image et de son auteur, et dissout les notions d'originalité et de propriété, de vérité et de mémoire.
Amoureux de l'art ? Amoureux de la nature ? Ou bien amoureux des deux ? Ce livre, original et élégant, ravira un public très large.
Les auteurs y ont compilé les plus beaux dessins et tableaux où figurent des oiseaux.
Chouettes, hérons, mésanges et corbeaux se disputent la vedette. La majesté de ces animaux est ainsi mise à l'honneur chez Edgar Degas, Albrecht Dürer, Pablo Picasso et tant d'autres. Une description des conditions de réalisation des tableaux accompagnent la découverte des oeuvres.
Des pages de jeux typographiques, rendant hommage aux oiseaux avec précision et érudition, ponctuent également la lecture de ce livre pas comme les autres !
Bob Dylan leur a fait découvrir les drogues. La duchesse de Windsor les a adorés. J.R.R. Tolkien les a snobés. Les Rolling Stones les ont copiés. Leonard Bernstein les admirait. Muhammad Ali les a traités de "petites mauviettes". Les Premiers ministres successifs leur ont fait de la lèche. Personne n'est resté insensible à la musique des Beatles.
Mélange kaléidoscopique d'histoire, d'étymologie, de journaux intimes, d'autobiographie, de lettres de fans, d'essais, de vies parallèles, de listes de fêtes, de tableaux, d'interviews, d'annonces et d'histoires, One Two Three Four retrace la fusion fortuite des quatre éléments clés qui composaient les Beatles : le feu (John), l'eau (Paul), l'air (George) et la terre (Ringo).
Il raconte également les histoires étranges et souvent malheureuses des personnes disparates et colorées qui se trouvaient dans leur orbite, parmi lesquelles Fred Lennon, Yoko Ono, le Maharishi, Tante Mimi, Helen Shapiro, l'escroc Magic Alex, Phil Spector, leur dentiste psychédélique John Riley et leur ennemi juré, le sergent Norman Pilcher.
« J'ai adoré chaque mot de ce livre. ». The Sunday Times.
« One Two Three Four est de loin le meilleur livre que l'on ait écrit sur les Beatles et le plus proche de la vérité. ». The Literary Review.
« Un chef-d'oeuvre. ». Alexander Armstrong, BBC.
- Robert Johnson (1911-1938) aurait vendu son âme au diable, au bord d'une route, en échange de son don pour la musique. Ainsi est née la légende du blues, le fondateur du « club des 27 ».
- Johnson a enregistré seulement 29 morceaux, pourtant il influencera de nombreuses stars dont Bob Dylan, Keith Richards, Eric Clapton ou Jimi Hendrix.
- Depuis plus de 50 ans, les auteurs ont interviewé ses proches et analysé l'ensemble des documents qui lui ont été consacrés. Ainsi, ils reviennent sur les moments clés de sa vie : son mariage, son séjour à Memphis, sa rencontre avec Ike Zimmerman ou les circonstances exactes de son décès.
- Cette biographie définitive s'éloigne donc pour la première fois des mythes pour se consacrer à la vie réelle de Robert Johnson.
40e anniversaire de sa disparition : les confessions de Romy.
« En ce 12 décembre 1976, il fait noir et il pleut. Depuis la tombée de la nuit, nous évoquons sa mère, très proche de Hitler, son beau-père, trop proche d'elle, ses amours avec des comédiens et des réalisateurs, ses liaisons «interdites»... Nous parlons de l'amour et du métier, de ses chagrins et de ses colères. Romy Schneider est désespérée et furieuse. Au fil des heures, je prends conscience qu'elle est à la fois courageuse et craintive, révoltée et conformiste, surdouée et rongée par le doute. Elle veut que moi, la féministe, je la venge. Nous ne nous doutons pas que dans cinq ans, six mois et dix-sept jours, elle aura cessé de vivre. » Dans les années 1950 et 1960, Romy Schneider (1938-1982) fut en Allemagne l'incarnation de tous les clichés qui couraient sur les femmes : depuis la « vierge » Sissi jusqu'à la « salope » de Paris. Durant une nuit entière, dans un appartement de Cologne, elle s'est confiée à Alice Schwarzer comme jamais encore elle ne l'avait fait.
C'est dans la douceur du coton que naquit la musique la plus authentiquement mélancolique du XXe siècle. Des fronts qui suent le jour, des doigts qui saignent la nuit : tel fut le destin des pères fondateurs du blues. Voici le livre définitif sur la musique la plus influente du siècle passé. C'est avec un talent de romancier qu'il brosse le portrait des figures séminales du blues, de Robert Johnson à Muddy Waters... Il décrypte les fondements de cette musique avec la précision du musicologue. Et c'est avec l'exactitude de l'historien, qu'il en écrit les annales. Ou plutôt une Odyssée, commencée en Afrique pour s'achever sur le Delta du Mississipi. L'exode maritime et des décennies d'asservissement feront mûrir chez les esclaves cette musique écorchée et mystique : le blues.
Avec ses 2500 illustrations choisies parmi les plus extraordinaires chefs-d'oeuvre de tous les temps,ce livre nous fait voyager à travers l'histoire de l'art par le biais des images. Rassemblées dans un musée idéal puisant dans les collections du monde entier, peintures, sculptures, photographies sont observées, décryptées et commentées par les meilleurs spécialistes. Proposant un parcours chronologique de la Préhistoire à nos jours, cet ouvrage unique en son genre est la nouvelle référence en histoire de l'art.
Sharon Stone, l'une des actrices les plus célèbres au monde, est victime d'un accident vasculaire cérébral en 2001 qui lui coûte non seulement sa santé, mais met aussi en péril sa carrière, sa famille et sa renommée internationale. Dans ce texte, elle se livre avec honnêteté : ses origines irlandaises et sa jeunesse en Pennsylvanie dans un milieu modeste, les traumatismes et la violence qu'elle a connus enfant, ses débuts comme mannequin, sa conquête de Hollywood... et ce jour décisif où elle a failli mourir. Elle raconte sa lutte pour reconstruire sa vie, la force qu'elle tire de ses enfants et de ses engagements humanitaires.
La Beauté de vivre deux fois est la célébration de la puissance d'une femme et de sa résilience. Dans un milieu qui n'accepte pas l'échec, dans lequel trop de voix sont réduites au silence, Sharon Stone a trouvé dans ce livre le courage de prendre la parole.
La série à succès de la BBC, Downton Abbey revient sur grand écran avec une suite au film triomphal de 2019, mettant en vedette la famille Crawley.
Le livre du film est le cadeau rêvé du fan de Downton Abbey. En plus des acteurs principaux d'origine, y compris Dame Maggie Smith en tant que comtesse et Michelle Dockery dans le rôle de Lady Mary Crawley - les fans découvriront avec joie les petits nouveaux comme Hugh Dancy, Laura Haddock, Dominic West et Nathalie Baye.
Le livre met en avant les photos du tournage, des photographies de la production, des entretiens avec les acteurs et l'équipe, et du créateur de Downton Abbey, l'écrivain oscarisé Julian Fellowe.
Le livre du film offre aux fans une vue approfondie de la magie et de l'élégance qui ont captivées les fans de Downton Abbey depuis plus d'une décennie.
Ladies & gentlemen, Christopher Hitchens ! Journaliste frénétique, contradicteur-né, polémiste de génie, la légende des lettres britanniques nous donne ici son grand oeuvre : parce qu'il y raconte joyeusement sa vie, qu'il y livre ses pensées les plus décapantes, et parce que sa verve au vitriol nous régale toujours comme aucune autre.
Hitchens était tout à la fois : alcoolique et moraliste, progressiste et réactionnaire, anticapitaliste et proaméricain, juif et athée militant, plein d'empathie et vouant une haine profonde à Mère Teresa. Il donne ici une cohérence à ces paradoxes apparents, tous liés par une ironie assassine, un dégoût profond de la pensée tiède et un besoin incessant de gifler les cuistres à la volée. En toute amitié, bien sûr.
Cet ouvrage rassemble une quinzaine de textes du compositeur Sergueï Rachmaninov, pour la première fois traduits en français.
Dans ces articles, ces souvenirs ou ces entretiens, Rachmaninov évoque notamment sa carrière de compositeur, ses débuts avec le fameux Prélude en do dièse mineur, le soutien si précieux de Tchaïkovski, sa douleur d'avoir dû quitter la Russie.
Ses réflexions sur la musique abordent des sujets aussi divers que passionnants : le modernisme, la musique russe et la musique européenne, ce qu'est un beau jeu de piano et la façon d'y parvenir, l'importance de la technique, l'arrivée du disque, et l'expérience singulière d'être l'interprète de sa propre musique.