Les années 1920, ou «Années folles», sont une période de bouillonnement et d'effervescence culturelle, de fêtes et d'exubérance, synonymes d'une libération des moeurs et d'une première émancipation des femmes. Paris, et plus précisément les quartiers de Montparnasse et de Montmartre, est l'épicentre de cette décennie enjouée. Les artistes femmes jouent un rôle primordial dans le développement des grands mouvements de la modernité. Elles peuvent posséder un atelier, une galerie ou une maison d'édition, représenter des corps nus, qu'ils soient masculins ou féminins, et interroger ces catégories. Elles sont libres de vivre leur sexualité, quelle qu'elle soit, de choisir leur époux, de se marier ou non et de s'habiller comme elles l'entendent. Leur vie et leur corps sont les outils de leur art, qu'elles réinventent dans tous les matériaux, sur tous les supports, dans un esprit interdisciplinaire et performatif. Pour ces artistes, les années 1920 sont un moment de respiration avant les désastres des années 1930 et 1940, qui causeront en partie leur oubli historique.
Écrire un Dictionnaire amoureux du Parfum a toujours été un rêve pour moi. Grande admiratrice et lectrice de cette collection, j'étais amoureuse de cette idée de pouvoir déclarer un jour ma flamme au parfum, l'objet de tous mes agréables tourments. Enchanteur, conteur, séducteur, le parfum m'attire depuis bien des années le nez et l'esprit. Il m'a prise un jour sans crier gare et depuis je ne me lasse pas d'essayer de comprendre et d'entrer dans « cette haute puanteur », ainsi que le nommait Michel de Montaigne, qui donne naissance à un espace voluptueux.
Le parfum ne peut se résumer à une simple marchandise. Il est bien davantage. « Le parfum, c'est l'odeur plus l'homme », disait Jean Giono, soulignant cette nécessaire rencontre entre la peau et l'effluve, pour que s'exprime un parfum, en s'animant sur l'être qui le porte et même en le prolongeant. Le parfum fait parler le silence. Il habite l'absence. C'est pour cela qu'au travers d'un dictionnaire amoureux du parfum, j'ai à coeur de mettre en valeur tout le romanesque qu'il contient. Un parfum raconte une histoire, celle des êtres et de leur époque. Il touche les sensibilités et il unit les cultures, en restant une douce ou violente constante dans l'amour.
Au coeur de la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle et en plein essor du capitalisme, Albert Kahn, fils de marchand de bestiaux alsacien, crée sa propre banque et devient immensément riche. Profondément humaniste, il consacre sa vie à une oeuvre pacifiste protéiforme, ponctuée par la création de multiples fondations, de jardins extraordinaires et d'une entreprise de couverture photographique et filmique d'un monde en pleine transformation : les Archives de la Planète. Un héritage patrimoinial inestimable.Situé à Boulogne-Billancourt, aux portes de Paris, le musée abrite ces collections exceptionnelles (Plus de 100 heures de films, 72 000 autochomes en couleurs) dans un écrin de verdure aux multiples paysages créé par Albert Kahn : jardin japonais, jardin à la française, roseraie, forêt vosgienne, jardin anglais, etc. C'est à ce parcours extraordinaire que nous invite cet ouvrage sous la forme d'une promenade dans les pas d'Albert Kahn et dans ses collections.
De la livre au teston, du franc à l'euro, qu'il s'agisse d'or, d'argent ou de nickel, la Monnaie de Paris est, depuis douze siècles, fidèle à sa vocation:frapper monnaie, tout en innovant et en se réinventant constamment. Installée dans l'actuel hôtel des Monnaies depuis 1775, la plus ancienne entreprise de France reste la dernière usine en activité au coeur de la capitale. Elle y crée monnaies et médailles de collection ainsi que les produits d'art tandis que son usine de Pessac frappe les monnaies courantes depuis 1973. Du Grand Monnayage à l'atelier d'émaillage, de la fonderie aux archives métalliques, des trésors du musée à la découverte d'une architecture originale, cet ouvrage nous dévoile des lieux parfois insoupçonnés et révèle les secrets d'un exceptionnel conservatoire des savoir-faire.
Chacun en connaît l'air ou la chanson : «L'Auvergnat», «Les copains d'abord», «Les sabots d'Hélène», «Les amoureux des bancs publics», «La mauvaise réputation», «Le Gorille»... Autant de petits bijoux qui dessinent un portrait tout à la fois acerbe et tendre de nos contemporains. Sur des arrangements simples, Georges Brassens chante des textes poétiques. C'est là son style, unique. L'homme a vécu pour la littérature, lisant et relisant Villon, Victor Hugo, Apollinaire ou Paul Fort. Celui que l'on disait piètre musicien était pourtant admiré des plus grands jazzmen.
Clémentine Deroudille raconte le modeste «faiseur de chansons», bientôt auteur-compositeur-interprète au succès exceptionnel, l'artiste libre et généreux, Georges Brassens.
Lanceur d'alerte avant l'heure, Pierre de Lagarde a fait connaître les dangers courus par les monuments et les sites, dénoncé les vandales, parfois haut placés, et mobilisé l'opinion pour que soit respectée et mise en valeur l'extraordinaire richesse de notre patrimoine.
Créateur de l'émission « Chefs-d'oeuvre en péril » - expression devenue proverbiale -, il nous fait revisiter avec son fils Olivier des endroits secrets, les plus beaux villages, les abbayes les plus émouvantes et les hauts lieux de chacune de nos régions.
L'histoire, l'architecture et la littérature sont présentes à chaque page, tant le patrimoine est lié à notre culture, mais Pierre de Lagarde est avant tout un reporter qui sait rendre le passé vivant et présent, et marquer d'images et de personnages les mémoires.
«Au fond quand on parle d'art abstrait, on dit toujours que c'est de la musique. Quand on veut en dire du bien on parle musique. Tout devient musique [...]. Je crois que c'est pour ça que je n'aime pas la musique.» Pablo Picasso.
Contrairement à cette déclaration volontiers provocatrice, l'observation de l'oeuvre de Picasso dévoile un intérêt considérable pour l'imaginaire musical : des premières scènes de vie gitane aux joueurs de flûte des années 1970, en passant par les saltimbanques musiciens, les Guitares cubistes, les collaborations avec les Ballets russes, les poèmes sonores de l'artiste ou les bacchanales qui colorent après-guerre un nombre infini de toiles, d'oeuvres graphiques, de céramiques et de sculptures, tout son oeuvre est traversé par la musique.
LE MILLÉSIME 2021 : 125 ANS AU SERVICE DE LA PHILATÉLIE FRANÇAISE LES NOUVEAUTÉS 2021 DU CATALOGUE DES TIMBRES DE FRANCE 2021 Tous les visuels disponibles pour la période semi-moderne (1900-1940). Plus de 2000 variétés de timbres inédites. Un remaniement général des cotes. Un chapitre enrichi pour les Émissions de Bordeaux En cadeau : le mini-classeur de timbres et le feuillet signé Thierry Mordant Une fois encore, ce catalogue référence des Éditions Yvert & Tellier confirme sa volonté d'allier richesse et clarté dans une démarche didactique. Le souci du détail, notamment, se remarque dès que l'on feuillète les premières pages de ce nouveau volume. En effet, avec ses chapitres enrichis consacrés aux Émissions de Bordeaux et aux Entiers Postaux, ce catalogue poursuit et complète son étude sur tous les timbres français entamée dans les éditions précédentes et saluée par les collectionneurs. Et ce constat se revérifiera partout. Désormais, et pour la première fois, chaque émission de la période semi-moderne (1900-1940) dispose de son propre visuel. Plus de deux mille variétés de timbres de collection, concernant toutes les périodes et rubriques, ont été rajoutées et référencées. Même chose pour les cotes, entièrement remaniées afin de suivre au plus près la réalité du marché philatélique. C'est là le fruit d'un travail patient et minutieux, que nous sommes fiers de vous présenter. Afin d'achever ce tour d'horizon, on notera, outre un marque-page décrivant les fameux Cérès numéro 1 à 5, la présence d'un livret spécial célébrant la 125ème parution de ce catalogue Yvert & Tellier. Offert en cadeau à tous nos lecteurs, ce carnet, aux couleurs Yvert & Tellier, vous permettra de classer et admirer vos timbres français préférés. Zoom sur les Emissions de Bordeaux Suite au travail remarqué sur les Timbres Classiques dans l'Edition 2020 des Timbres de France, on notera que la rubrique dédiée aux Emis
Photographies de plateau et photogrammes suivant un parcours cinématographique.
Visages d'actrices, scénarios manuscrits, scènes de tournage... en tout quelque 150 documents qui tissent des échos visuels et thématiques d'un film à l'autre, des ponts entre le cinéma et la vie.
Le Petit Larousse des légendes et des mythes propose un voyage passionnant à travers les légendes et les mythes du monde entier.
Saviez-vous qu'avant d'être abandonnée aux enfants, Le Roi Dagobert était une chanson politique dirigée contre Louis XVI, réputé poltron et cocu ? Ou encore qu'Au clair de la lune était en réalité une chanson érotique ?
Derrière Le Temps des cerises, Les Feuilles mortes, comme les plus grands succès de Gainsbourg, Trenet, Barbara ou Anne Sylvestre, Serge Hureau et Olivier Hussenet débusquent les sens et sous-entendus les plus insoupçonnés. Des airs qui ont bercé notre jeunesse aux tubes, en passant par les classiques du music-hall ou les refrains rares et oubliés, ils revisitent avec fraîcheur et originalité le patrimoine de la chanson française, lui donnant un bon coup de jeune.
Avec le be-bop, le jazz est entré dans l'ère moderne.
Du cool au west coast, du hard bop au jazz modal, musiciens noirs et blancs prolongent l'héritage de charlie parker. le free jazz balaie bientôt tout sur son passage. mais, à la suite de john coltrane et bill evans, d'autres horizons s'ouvrent aux jazzmen du monde entier. le jazz rock, né des enfants de miles davis, engendre un certain besoin d'espace. franck bergerot et arnaud merlin terminent cette épopée sur un constat : aujourd'hui, le jazz vole en éclats, s'abreuvant à de multiples sources sans renier ses origines.
Dernière des religions révélées, l'islam, né au viie siècle, suscite dès ses débuts une architecture impressionnante.
A partir de la simple maison de mahomet à médine, cette foi nouvelle s'exprime dans un édifice nouveau : la mosquée, lieu du prosternement. tant par ses espaces de prière que par ses palais et citadelles, l'art de bâtir du monde islamique, tout en empruntant aux civilisations conquises, s'affirme comme un courant esthétique majeur. des formes inédites surgissent. les architectes inventent la mosquée hypostyle, l'iwan, les stalactites, les mâchicoulis, le décor de faïence qui revêt coupoles et mihrab.
C'est un langage sans cesse divers qui, partout, décline la même présence du décor, de l'arabesque, des motifs géométriques, des claustra, et surtout des textes sacrés. henri stierlin, historien de l'architecture, décrit et explique les mille et une formes des bâtiments musulmans, en soulignant les constantes et les infinies variations d'un art animé, durant plus de dix siècles, par un élan et par un souffle grandioses.
Le papier ne serait-il pas la plus importante invention de tous les temps ? Imagine-t-on un monde sans papier ? Un monde sans livres, sans images, sans journaux ; une vie dans laquelle les hommes ne se seraient jamais adressé de lettres, les écoliers n'auraient jamais eu de cahiers, ni les fonctionnaires d'archives...
Ce contact quotidien avec le papier dans tous ses états, c'est aux Chinois que nous le devons. Trois siècles avant notre ère, ils en mettent au point les principes de fabrication, à partir d'une pâte de bambou ou de mûrier : puisage à la forme souple, séchage, encollage, coloration. Peu à peu, ce nouveau matériau fait route vers l'Ouest, atteint le monde arabe en 751, puis l'Italie, l'Europe du Nord, toute la planète enfin.
En 1799, l'invention de la machine à papier en continu, par Louis-Nicolas Robert, le fait passer dans l'âge industriel. Désormais, avec 300 millions de tonnes produites par an, à partir de pâte de bois et de papiers recyclés, il sert à tout, il est à lui seul un monde, dans lequel nous guide Pierre-Marc de Biasi.
Animer les images.
Le xixe siècle, le siècle de l'invention, se doit d'accomplir ce vieux rêve. a peine le cinéma est-il là que déjà la couleur, le son, l'écran large surgissent de l'imagination des pionniers. en train, en ballon, sur les épaules d'opérateurs aventureux, les caméras partent explorer le monde. montrer l'événement, faire voir l'invisible, réaliser l'impossible, l'art de l'illusion et de la modernité ne manque pas d'audace.
Le cinéma est inventé, il peut raconter, émouvoir.
Un nouvel ordre politique, social et culturel est à construire.
Les programmes des concours d'architecture, lancés par la convention et le directoire, les travaux commandés par le gouvernement de robespierre poursuivent le rêve de la cité idéale. on multiplie les projets utilitaires, ceux des temples de la vertu, on réalise les décors des fêtes révolutionnaires, on crée la salle d'assemblée parlementaire. les architectes de la liberté sont ceux du théâtre de la révolution.
C'est avec eux que se dessine l'architecture de la république. annie jacques et jean-pierre mouilleseaux retracent la genèse et le destin des projets de ces architectes fidèles à la leçon des lumières.
Fondé à la suite des Expositions universelles du XIXe siècle, le musée des Arts décoratifs engrange depuis plus d'un siècle, dans une aile du palais du Louvre, des ensembles, des séries d'objets, et des chefs-d'oeuvre.
Musée de beaux-Arts, d'industries d'art, de métiers d'arts, de design, il est à la fois la " mémoire des familles ", le refuge des collections, la référence et la plate-forme de la création. Yvonne Brunhammer est aujourd'hui la mémoire d'un lieu qu'elle a contribué à faire connaître dans le monde entier.