Dix habitants au bout du monde.
Un mort.
Neuf suspects.
Recherche professeur au bout du monde. Voici une petite annonce qui découragerait toute personne saine d'esprit. Pas Una. La jeune femme quitte Reykjavík pour Skálar, l'un des villages les plus reculés d'Islande, qui ne compte que dix habitants. Malgré l'hostilité des villageoi. Malgré l'isolement vertigineux.
Là-bas, Una entend des voix et le son fantomatique d'une berceuse. Et bientôt, une mort brutale survient. Quels secrets cache ce village ? Jusqu'où iront ses habitants pour les protéger ?
Le maître du polar islandais, Ragnar Jónasson, est devenu l'un des romanciers internationaux les plus reconnus. Et c'est en France, un pays qu'il aime profondément, qu'il remporte le plus grand succès : plus d'un million de livres vendus. Il est l'auteur de la série mettant en scène l'enquêteur Ari Thór (dont le roman-phénomène Snjór) et de la trilogie à succès « La Dame de Reykjavík ». Grand lecteur d'Agatha Christie, il a aussi traduit la plupart de ses romans en islandais.
Ils sont trois. Trois adolescents insouciants, complices depuis la petite enfance. Lorsqu'ils plantent leurs tentes près de la rivière Brûlée, Aby, Jude et Alex sont loin de se douter que la partie de plaisir qu'ils avaient imaginée tournera au drame. Ils rient, ils boivent, ils bouffent, jusqu'à ce que la menace qui plane sur leur campement les contraigne à une course effrénée à travers bois, pendant qu'au village, la fête bat son plein.
Tout comme dans son roman à succès Bondrée, Andrée A. Michaud fait monter la tension d'une main experte. Mais encore une fois, elle ne s'arrête pas là. Elle excelle tout autant à se mettre dans la peau de victimes innocentes qu'à nous plonger au coeur de la démesure, de la folie meurtrière.
La Rochelle, mois de juillet. Une femme est retrouvée égorgée chez elle face à son fils de dix ans ligoté, qu’un bandeau et un casque audio ont préservé de l’intolérable spectacle. C’est la deuxième en l’espace de quelques semaines et les flics n’ont pas la moindre piste. Le commissaire Baccaro va alors faire appel à Victor Caranne, psychologue carcéral et oreille préférée des criminels multirécidivistes de la prison de l’île de Ré. Mais le tueur est une ombre insaisissable qui va bientôt faire basculer la ville dans la psychose.
Avec cette deuxième enquête de Victor Caranne, Max Monnehay confirme qu’elle a gagné sa place auprès des grands maîtres du thriller.
Max Monnehay est née en 1980 à Beauvais. Elle est l’auteure de plusieurs romans et nouvelles, parmi lesquels Corpus Christine, Prix du premier roman 2006 et Géographie de la Bêtise, publié au Seuil. Somb en 2020, prix Transfuge du meilleur espoir polar, initiait les aventures de Victor Caranne.
Un an après son départ pour le Brésil, Serena, personnage emblématique de l'oeuvre de Ron Rash, revient dans les Great Smoky Mountains. Selon le contrat qui la lie à la compagnie de Brandonkamp, tous les arbres de la dernière parcelle qu'elle possède aux États-Unis doivent être abattus avant la fin de juillet. Il ne reste que trois jours. La pluie incessante qui fait de ce flanc de montagne un véritable bourbier, les serpents impitoyables, l'épuisement des bûcherons en sous-effectif rendent la tâche presque impossible. La "Lady Macbeth des Appalaches" sera-t-elle à la hauteur de sa sinistre réputation ?
Autour de ce diamant noir, six nouvelles âpres mais traversées d'éclairs d'un humour parfois grinçant disent la vie rude et privée d'horizon des enfants oubliés de l'Amérique que sont les habitants de cette contrée.
Depuis qu'il est sans travail, Philippe passe ses journées à attendre. Attendre que Lucas, son fils de seize ans, rentre du lycée, attendre que sa femme finisse de travailler. Il n'y a guère que les dîners du dimanche avec ses copains du hameau, la chasse et la perspective d'y initier son fils qui rompent le fil des jours. Lorsque Julien, un Parisien venu se terrer dans la maison d'en face, débarque, la vie de Philippe bascule. Il se met à épier ce voisin qui le fascine, cherche à le faire accepter de son entourage qui s'en méfie. Tout au bonheur de se sentir à nouveau vivant et utile, Philippe ne voit pas poindre le drame...
Aoyagi Takeaki, un homme d'une cinquantaine d'années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l'enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d'un quartier d'affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses : comment servir la vérité lorsque le suspect numéro un s'avère innocent ?
Version A5 simple : Cette version est sous forme de pdf universel en A5, et peut se lire sous n'importe quel support.
On peut aussi l'imprimer sur un A4, mais il y aura la moitié en page blanche c'est dommage
donc pour imprimer on vous invite à télécharger la version A4/double A5
C'est mieux !
Résumé : il y a un an, à une personne docteure en littérature qui m'affirmait que pour écrire il fallait des idées et qu'elle n'en avait pas pour l'instant, j'ai répondu que non : pour écrire il faut écrire. Cela part du ventre et du coeur, pas de la tête et des idées. La tête et les idées c'est toute la vie que ça fonctionne, on les a, elles sont dedans.
Écrire est une envie. Pas un besoin.
Et comme démonstration vaut mieux qu'affirmation, je lui ai dit ceci : « je vais t'envoyer deux pages dans une heure ».
« Sur quel thème, sur quelle idée » m'a-t-elle dit.
« Je ne sais pas encore » ai-je répondu. Une heure plus tard j'envoyais les deux premières pages de ce livre, elles sont exactement comme je les ai écrites il y a un an.
Puis chaque jour, j'ai envoyé deux pages (souvent 5 ou 6). Puis la vie à fait que j'ai arrêté et comme je ne voulais pas jeter ce travail, j'ai proposé à mes amis facebookiens de publier les cent premières et de finir en direct avec eux : chaque jour deux pages. Comme je le faisais avec la personne docteure en littérature. 30 000 m'ont répondu « chiche ». Du coup je suis allé au bout. 38 jours de suite j'ai écrit et publié. C'est un livre et une expérience que tu as entre les mains mon poto. L'expérience, je le sais, tu t'en moques bien et tu as raison, tu veux juste savoir si c'est un bon livre. Lis-le et dis-moi. À plus.
En mai 1937, Paris se prépare à l'inauguration de l'Exposition universelle où l'Espagne doit être représentée par le gouvernement républicain en exil. Falcó, de retour de Tanger, est chargé par l'Amiral d'une double mission : empêcher à tout prix qu'y figure Guernica, le tableau que Picasso est en train d'achever dans son atelier de la rue des Grands-Augustins, et faire passer de vie à trépas un des amis du peintre, écrivain et journaliste de renom, aviateur et héros de la guerre civile espagnole. Une mission délicate et pleine de rebondissements dans un Paris où se croisent artistes, intellectuels, marchands d'art à la solde de Hitler, réfugiés espagnols, cagoulards, musiciens et chanteurs de cabaret. Rompu aux situations extrêmes, Falcó doit cette fois-ci faire face à un monde où la lutte des idées prétend se substituer à l'action.
Arturo Pérez-Reverte excelle dans la reconstitution de ce Paris des années 30 et de ses lieux mythiques. Sous des noms fictifs se cachent écrivains et personnalités célèbres et souvent hauts en couleurs (André Malraux, Ernest Hemingway, Marlene Dietrich et Peggy Guggenheim). Dans ce dernier volet tant attendu de la trilogie des Falcó, le suspense - garanti jusqu'à la dernière page - se teinte d'un humour savoureux, et la rencontre entre Picasso et Falcó marquera sans aucun doute les esprits.
Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli.
« Allô, le service de la Sûreté ? M. l'inspecteur principal Ganimard est-il ici ? Pas avant vingt minutes ? Dommage ! Enfin. Quand il sera là, vous lui direz ceci de la part de Mme Dugrival. Oui, Mme Nicolas Dugrival. Vous lui direz qu'il vienne chez moi. Il ouvrira la porte de mon armoire à glace et, cette porte ouverte, il constatera que l'armoire cache une issue qui fait communiquer ma chambre avec deux pièces. Dans l'une d'elles, il y a un homme solidement ligoté. C'est le voleur, l'assassin de Dugrival. Vous ne me croyez pas ? Avertissez M. Ganimard. Il me croira, lui. Ah ! J'oubliais le nom de l'individu : Arsène Lupin »
Persuadé de l'imminence de l'effondrement et de l'urgence à agir face à la catastrophe climatique, Pierre Savidan, un gourou écologiste arrivé presque par accident à l'Élysée, met en place des mesures drastiques : covoiturage obligatoire, scoring écologique incluant le nombre des naissances et les modes de consommation... Bientôt ouvrent des centres de rééducation idéologique qui accueillent les réfractaires, de plus en plus nombreux. Car, dans la société, les colères montent et se multiplient. Olivier Fleurance, patron d'un grand groupe agroalimentaire, fédère les oppositions et mène la rébellion au milieu du chaos naissant.
Savidan avait-il bien conscience que ses convictions l'amèneraient à affronter ce dilemme philosophique : pour sauver l'humanité, faut-il en sacrifier la moitié ?
Fugue ? Enlèvement ! Yvette Starensky a disparu depuis plus d'un mois. Le mystérieux assassinat de son père prive Ralph de tout indice. La recherche d'Yvette, jeune fille indépendante et fantasque, le conduit d'un institut de beauté parisien aux terrasses de Saint-Germain-des-Prés, d'un vieux château ariégeois aux causses désertiques de l'Ardèche. Sous la menace de plus en plus précise d'une redoutable organisation de trafiquants d'armes traquée par un agent secret de la D.S.T., il découvre enfin le vrai visage de l'énigmatique Docteur Rameau et d'Aghoo, le séduisant et inquiétant spéléologue. Et l'étrange aventure d'Yvette Starensky trouvera son tragique dénouement sur les bords sauvages de l'Ardèche quand... « Cette nuit la falaise sautera » !
Sur les rives d'un petit lac du Maine, Alicia et Six Godwin coulent une existence paisible, entre la librairie qu'ils ont créée et leur passion commune pour la pêche. Jusqu'au jour où ils décident de passer le week-end dans le luxueux lodge que leur richissime cousine, Iphigene Seldon, dirige d'une main de fer. Âgée de 77 ans et dotée d'un caractère bien trempé, la vieille femme a justement convoqué ce même week-end ses nombreux héritiers pour leur annoncer qu'elle modifie son testament. Au lodge, l'atmosphère devient électrique. Et tandis qu'un orage d'une extrême violence se prépare, tous les membres de la famille se laissent envahir par des envies de meurtre.Débordant d'un humour féroce, Meurtres à Willow Pond combine intrigue sans failles et rythme haletant. Ned Crabb mène le lecteur en bateau jusqu'à la dernière page, à la manière d'une Agatha Christie qui aurait appris à pêcher à la mouche, un verre de bourbon à portée de main.
Il vit à Londres, au 221 B Baker Street à la fin du dix-neuvième siècle. Il a des idées un peu bizarres... Il se passionne pour certaines branches de la science. Il est assez calé en anatomie, est un chimiste de premier ordre qui, malgré des études très décousues et excentriques, a amassé un tas de connaissances peu ordinaires. Il n'est pas aisé de le faire parler, bien qu'il puisse être assez expansif quand l'envie lui en prend. Il joue du violon.Il a un métier : dénouer des énigmes étranges auxquelles il est le seul à pouvoir apporter une solution. Il a un défaut : il affectionne les drogues. Il a un ami : le docteur Watson, témoin et narrateur de ses aventures. Son créateur, Arthur Conan Doyle, a inventé le récit policier moderne. Il s'appelle Sherlock Holmes.
Traduction nouvelle de Eric Wittersheim Edition bilingue Illustrations de Sidney Paget
On trouvera, dans ce premier volume : Romans - Une étude en rouge- Le Signe des quatreNouvelles Un scandale en Bohême, La Ligue des rouquins, Une affaire d'identité, Le Mystère de la vallée de Boscombe, Les Cinq Pépins d'orange, L'Homme à la lèvre tordue, L'Escarboucle bleue, La Bande tachetée, Le Pouce de l'ingénieur, L'Aristocrate célibataire, Le Diadème de béryls, Les Hêtres-Dorés, Flamme d'argent, Le Visage jaune, L'Employé de l'agent de change, Le Gloria Scott
Ça peut nous arriver chaque jour, partout. Il suffit d'un malheureux hasard. Comme de se trouver sur une photo avec une amie iranienne alors qu'une bombe terroriste vient d'exploser. C'est l'histoire terrifiante de Valérie Weymann, une avocate de Hambourg qui, alors qu'elle prend un avion pour Londres, est arrêtée à l'aéroport et voit sa vie de femme accomplie basculer dans l'horreur.
Une jeune Bridget Jones française et un misanthrope américain amateur de bonne chère plongé dans une enquête passionnante.
Paris. Pour fêter ses 40 ans, Anne Darney s'apprête à prendre l'avion à la recherche de son amour de jeunesse, Daniel Harlig, histoire de s'affranchir d'un souvenir qui l'obsède et aura contribué à l'échec de toutes ses relations amoureuses. Elle a décidé, plus de vingt ans après, de retrouver ce garçon américain qui lui avait fait la promesse, un jour, de venir la chercher. Mais ce que Anne va trouver à San Francisco ne ressemble en rien à une bluette... Pour connaître toute la vérité sur ce qui lui apparaît vite comme " l'affaire Daniel Harlig ", il lui faudra convaincre un inspecteur de police fraîchement retraité, Bill Rainbow, grand amateur de gastronomie dont la corpulence n'est pas sans évoquer celle d'Orson Welles, de reprendre du service. En échange de la confection par Anne, cuisinière émérite, d'un repas de Noël digne du Festin de Babette, Bill va accepter de reprendre cette enquête qui le mènera à une découverte stupéfiante. Ce roman policier psychologique et charnel, truffé d'hommages à Alfred Hitchcock, où les secrets intimes enfouis dans le passé se mêlent aux appétits les plus crus, est ancré totalement dans l'époque, l'action se situant essentiellement aux États-Unis en décembre 2008, en pleine récession mondiale, un mois après l'élection de Barack Obama. En bonus, la présence de fiches cuisine à la fin du roman, reprenant les plats qui composent le festin élaboré par les deux protagonistes du livre (recettes originales du chef Éric Léautey, auteur de nombreux ouvrages sur la cuisine et chef de la chaîne Cuisine.TV).
Régis Mille est un tueur de femmes qui a programmé une série d'assassinats à Lyon. Michel Rey, un jeune inspecteur de police peu conforme, guitariste et luthier, va tenter d'arrêter le mécanisme fatal. Michel Rey, Régis Mille... C'est en 51 chapitres brefs et haletants que René Belletto dispose les pièces de son puzzle, mortel jeu de reflets où s'échangent le bien et le mal, forêt de doubles où chacun, parti à la recherche de sa vérité, ira jusqu'au bout de son destin.
Ginny et Paul forment un couple improbable : lui, universitaire vieillissant, elle, ravissante journaliste de mode. Il a une existence classique. Elle préfère les amours féminines. Ils vivent leur étrange amitié en se faisant « lanceurs d'alertes », instruisant et dénonçant des scandales avant de passer la main à la police et à la justice, en poussant l'enquête assez loin pour qu'elle débouche sur un procès et ne soit pas enterrée. Cette fois, leur cible n'est autre que le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, prédateur sexuel et - peut-être - assassin en série. Une affaire de harcèlement au Ministère, vite étouffée, réveille un cold case : la disparition, vingt-cinq ans auparavant, de trois jeunes filles en plein marais, dans le pays nantais où le Ministre a passé sa jeunesse...
Pierre Chiron est universitaire, spécialiste de grec ancien. Il a notamment publié, chez le même éditeur, Bleu, Marguerite et l'abominable L.
Julia Liber, professeur de littérature française à Boston, apprend que sa mère et son compagnon ont fait une chute mortelle lors d'une excursion près de Montignac. Des États-Unis aux rives de la Vézère, la voilà visitant, sans le vouloir, son histoire et... sa préhistoire. Si elle trouve chez certains un véritable soutien, dans le Périgord Noir, tout le monde ne lui veut pas que du bien. Progressivement, le voile va se lever et la vérité s'imposer : Lucy Liber et Sammy Bird ne sont pas morts accidentellement...
Quatre nouvelles policières ayant pour point commun des crimes tous commis en " chambres closes " prenant pour cadre quatre époques différentes allant du Moyen Age à nos jours. Les intrigues sont d'une complexité hors du commun et les protagonistes ne manquent pas de saveur ni d'esprit. ... Le Duc était mort poignardé alors que personne ne l'avait approché... ...Etait-ce un suicide ? Etait-il possible qu'un homme parvînt à se tuer, enfermé dans une pièce capitonnée, avec les bras liés par une camisole ? Etait-ce un crime ? Mais une balle pouvait-elle transpercer le corps d'un homme sans trouer ses vêtements ?... Quatre nouvelles policières ayant pour point commun des crimes tous commis en " chambres closes " prenant pour cadre quatre époques différentes allant du Moyen Age à nos jours. Les intrigues sont d'une complexité hors du commun et les protagonistes ne manquent pas de saveur ni d'esprit. ... Le Duc était mort poignardé alors que personne ne l'avait approché... ...Etait-ce un suicide ? Etait-il possible qu'un homme parvînt à se tuer, enfermé dans une pièce capitonnée, avec les bras liés par une camisole ? Etait-ce un crime ? Mais une balle pouvait-elle transpercer le corps d'un homme sans trouer ses vêtements ?... ...- Alors, doc ! Vos conclusions ! grogna le commissaire Jules, la pipe entre les dents. - Electrocution, répondit placidement le médecin, en fouillant dans sa trousse. - Oh ! s'écria soeur Hildegarde. Mais ce n'est pas possible ! La cellule, comme toutes les autres d'ailleurs, n'est pas raccordée au réseau électrique !...
... C'était le cas de Jason X ..., mort seul, dans sa chambre forte ; mort absolument seul, et de manière inexpliquée...
Ce recueil de nouvelles mêle le crime impossible, un environnement historique, et la place de la femme dans la société. La cuisine d'Eve, Jeux de mains, Chapeau bas, Masque mortel, quatre énigmes où le crime n'a pas le dernier mot.
Un vent de panique souffle dans la bonne ville de Soissons, le spectre de la bête du Gévaudan s'y profile car une mystérieuse épidémie sévit : des femmes sont égorgées. Le lieutenant Thierry Sauvage, la quarantaine séduisante, va se frotter à cette affaire où le meurtrier manie des armes bien singulières. S'embourbant dans les fausses pistes malgré l'aide de sa fidèle Joana, gérant tant bien que mal la garde de son fils Victor et se demandant s'il n'est pas en train de prendre un sérieux coup de vieux, il parviendra in extremis à démasquer le coupable et à percer le secret de sa nouvelle et glaciale collègue, le lieutenant Laure Bettinger.
(Prix du meilleur polar francophone 2007, adaptation télévisuelle par CAPA Drama pour France 2).
C'est l'histoire d'une jeune femme prête à s'envoler, dont on brise les ailes, celle d'un homme perdu loin des siens dont la solitude est un refuge, ce sont deux histoires qui se croisent pour n'en faire qu'une, qui trace sa route, entre amour et suspicion de meurtres.
Avoir faim, ce n'est pas un crime. Mais, lorsque c'est au commissaire Liberty que pareil manque survient, ça peut vite en susciter un. En fait, le premier assassinat de la journée, dans lequel il n'est pour rien, a eu lieu dans une cuisine, ce qui a tout pour ouvrir l'appétit. Le malheur est qu'il est contre toute procédure de manger les pièces à conviction. Le gros Wallance, boulimique dès qu'il s'agit de meurtres, compte avoir quelque chose à se mettre sous la dent au restaurant. Et si le service est trop lent, le quelque chose deviendra quelqu'un, voilà tout. On a bien le droit d'apaiser ses nerfs à défaut de son estomac.
Entre le monde de l'art de celui de la prostitution, un lien évident : l'argent. Et quand les mêmes suspects semblent responsables des assassinats d'un proxénète et d'un commissaire-priseur, ça fait des piste en pagaille pour Liberty. Il se trouve seulement qu'Anne-Marie-Tatiana est si belle et généreuse qu'il en devient fou et l'amour est parfois encore plus aveugle que la justice, compliquant foutrement l'enquête. Mais inutile d'être un as pour comprendre qu'uriner est parfois une perversion et que seul un connaisseur peut utiliser, sans endommager le patrimoine de l'humanité, un vase étrusque comme arme du crime.
Un suspect qui meurt sous les coups en plein interrogatoire, ça arrive. Mais lorsque c'est en salissant le chandail, ou dit-on le pull? du commissaire Liberty, ça tourne à la catastrophe. En raison de circonstances particulières, Wallance n'a d'autre possibilité que de se rendre d'urgence au Très Grand Magasin pour redevenir présentable. On trouve tout au TGM : un préfet, une assassine, des victimes et des armes du crime à foison - béni soit entre tous le coin Bricolage, paradis des objets contondants. Mais pas le rayon Chandails (ou Pulls). L'exaspération du commissaire face à ce manque aura un effet néfaste sur l'espérance de vie de la clientèle du TGM et de son personnel.