Voici un livre capital, best-seller au États-unis - plus de 100 000 exemplaires - et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York.
Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats.
Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cous ainsi que l'avenir de notre économie.
David Graeber enseigne l'économie et l'anthropologie à l'université de Londres. Il sera à Paris en septembre pour défendre son livre devant les médias.
« La transition n'est pas seulement une affaire de panneaux solaires et de carottes, nous estimons que ce qui se passe à l'intérieur de nous est aussi important que ce qui se passe en dehors », déclare Rob Hopkins, initiateur du mouvement des villes en transition et préfacier du livre. Ce sont ces dimensions intérieures - culturelles, psychologiques et spirituelles - de la transition que les 3 auteurs entendent explorer. Leurs expériences durant des décennies au sein des réseaux de transition belges et suisses confèrent à leurs propos une valeur inestimable. Ce livre est vouée à devenir un classique du genre.
Comprenez enfin les rouages de l'économie et de la finance et leur impact concret sur notre quotidien et le destin du monde...
D'où vient l'argent que me prête la banque ? Qu'appelle-t-on la dette ? Qu'est-ce qu'une obligation ? Pourquoi les États veulent-ils absolument « sauver » les banques ? Quel est le rôle des économistes au sein de la société ? Quelle relation entretiennent-ils avec les politiques ? Et pourquoi est-il crucial que nous, citoyens, comprenions les principes de l'économie
et de la finance ?
Avec pédagogie et humour, en s'appuyant sur des infographies éclairantes, Gilles Mitteau nous explique tout d'un système omniprésent dans nos vies. Une lecture nécessaire pour mieux appréhender les enjeux actuels - emprise de la finance, crise écologique, dépendance énergétique - afin d'interroger les règles que le capitalisme a érigées en lois immuables et qu'il est urgent de remettre en cause aujourd'hui.
Après avoir été trader à Wall Street, Gilles Mitteau est devenu vulgarisateur afin de combattre les préjugés sur l'économie et la finance. Soucieux de former le grand public à ces deux disciplines réputées ardues et impopulaires, il crée en 2015 une chaîne YouTube baptisée Heu?reka, qui connaît un véritable succès et compte plus de 200 000 abonnés.
Le testament intellectuel et spirituel du créateur inimitable du concept de « sobriété heureuse ». Un texte court et percutant pour servir d'étoile polaire en ces temps obscurs...
État des lieux de la société de consommation, cet ouvrage analyse et dénonce les innombrables pratiques d'intrusion des marques au coeur de nos vies quotidiennes et expose les formes de résistance qui se mobilisent aujourd'hui pour combattre leur emprise prédatrice.
Après le succès de Dette : 5000 ans d'histoire - vendu à près de 20 000 exemplaires - David Graeber revient avec un texte passionnant sur l'invasion de la bureaucratie dans notre quotidien.
Six ans après le succès français et européen des deux premiers volumes des Mythologies économiques, Éloi Laurent reprend son travail de désintoxication économique, à un moment crucial pour le débat démocratique. Dans ce nouvel opus, quinze mythologies économiques sont démystifiées, parmi lesquelles : « La responsabilité individuelle est la clé de la prospérité collective » ; « Sans croissance, il n'y a pas d'Etat providence » ; « Les Français comme les Européens sont devenus réactionnaires » ; « L'Etat régalien est le coeur du projet républicain » ; « Le Covid prouve que la technologie soutenue par la finance va nous sauver des crises écologiques » ; « On peut réussir la transition écologique sans sobriété »..
Ces derniers mois, la moitié des gouvernements de la planète faisaient le choix de préférer la santé de leurs populations à la croissance de leurs économies faute d'avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et accessoirement une folie économique dont nous n'avons pas les moyens. Ce livre soutient que l'espérance de vie et la pleine santé doivent désormais devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle.
« Nous sommes trop nombreux sur terre ! », « La Chine est le grand responsable du réchauffement climatique ! », « Le nucléaire est une énergie propre ! », « Le numérique est écologique ! », « La technologie va nous sauver ! », « La décroissance, c'est le chômage pour tous ! », « L'écologie doit se situer au-delà des clivages politiques ! », etc.
Autant d'affirmations qui découlent parfois d'interrogations légitimes mais qui sont également propagées par des acteurs ayant intérêt à ce que rien ne change. Par conséquent, questionner ces mythologies écologiques et les déconstruire est un préalable si l'on veut que des mesures adéquates soient prises pour faire face à l'urgence de la situation. C'est l'ambition de cet ouvrage.
Absurde, le capitalisme ? Sans doute. Et pourtant... Pourtant, nous agissons quotidiennement en accord avec ses principes. Mieux (ou pire) : bien souvent, nous y adhérons pleinement, même lorsque ils heurtent nos convictions profondes. Mais pourquoi joue-t-on le jeu ? Pour expliquer cette situation paradoxale, il est tentant de se tourner vers de grandes explications. Ce livre propose plutôt d'explorer une autre voie : celle de la pluralité des petits arrangements, des petits enrôlements, dont la multiplicité forme un filet duquel il est difficile de s'extraire. Ou comment nous sommes, sans toujours en être conscients, amenés à être des bons capitalistes.
Ce manifeste dessine les contours d'une économie renouvelée, au service du bien commun et de la justice sociale. En déconstruisant ses mythes fondateurs et idéologies dominantes et en repensant ses modèles de gouvernance, Eva Sadoun donne les clés pour que le débat public reformule enfin la question de l'économie.
Le mouvement pour une frugalité heureuse et créative, initié notamment par des architectes et des urbanistes, milite activement pour une refonte totale de notre rapport à l'aménagement du territoire qui, jusqu'à présent, dans une logique de croissance matérielle, a gaspillé une grande part des ressources naturelles du globe, détruisant par la même occasion la biodiversité et certaines communautés et cultures humaines. Il s'agit dès lors de sortir de cette logique productiviste de l'aménagement à tout va des territoires pour promouvoir à l'inverse un ménagement prenant soin des ressources et des vivants, humains et non-humains. L'unité fondamentale de ce nouveau paradigme est la commune, échelle à laquelle les auteurs estiment que peut s'exprimer au mieux l'intelligence collective.
Le consumérisme conduit à une inversion historique du sens de l'utopie. En effet, si l'utopie désignait jusqu'ici une possibilité (certes inatteignable), la catastrophe écologique que nous traversons nous met face à un risque plus grand : l'impossibilité de toutes les possibilités. Ce manifeste appelle donc à mettre en oeuvre une écologie humaine qui, en plus de bouleverser nos modes d'organisation politique et économique, nous enjoint à repenser les fondements du droit qui définit notre statut et notre place dans le monde. L'urgence est au Grand Décentrement.
La théorie de la destruction créatrice, élaborée par Schumpeter au début du XXe siècle, est considérée par de nombreux économistes comme la plus subtile et intelligente explication de l'évolution et des mues permanentes du capitalisme. Selon cette théorie, les innovations dans les économies capitalistes fragilisent la position des entreprises bien établies en même temps qu'elles ouvrent des voies inédites de croissance économique. Un éclairage très précieux sur le chaotique capitalisme globalisé.
Alors que la dette va focaliser les antagonismes politiques lors de la campagne présidentielle, cet ouvrage didactique analyse les enjeux de la dette publique et en décortique les mécanismes.Trois grandes voix s'allient pour analyser le visage du néolibéralisme en temps de covid : un ancien porte-parole de Solidaires, un ancien co-président d'Attac et un ancien maître à la cour des comptes.
Lorsque nous réfléchissons aux façons de réduire notre impact sur l'environnement, il en est une, imbriquée dans notre vie de tous les jours, à laquelle nous ne pensons pas, mais qui représente à notre insu le tout premier levier dont nous disposons pour réorienter l'économie et limiter notre impact sur la planète : nos comptes bancaires !
Cet ouvrage nous permet de mieux conscientiser l'impact colossal de ce qui nous semble aussi anodin qu'un petit compte d'épargne et nous donne les clés pour choisir un autre rapport au monde bancaire et soutenir, via d'autres acteurs du secteur, souvent méconnus, une économie à visage humain, respectueuse de notre environnement.
Par l'un des penseurs les plus connus aux Etats-Unis, auteur de nombreux best-sellers internationaux dont La Fin du travail (La Découverte, 1997) ou Une nouvelle conscience pour un monde en crise (LLL, 2011). Une analyse lumineuse et providentielle même en ces temps de périls, de l'avenir de nos sociétés. Nous sommes, selon l'auteur, à la fin d'une ère, celle d'une économie fondée sur les énergies fossiles, le travail à temps plein, une organisation pyramidale des entreprises, une gestion exclusivement marchande du monde... Et nous entrons dans ce qu'il appelle la troisième révolution industrielle qui va bouleverser nos manière de vivre, de consommer, de travailler, d'être au monde. Un livre passionnant qui doit interroger nos candidats aux élections présidentielles. L'auteur sera présent trois jours en France pour défendre son opus.
De quoi avons-nous vraiment besoin ? Comment se nourrir ? se loger ? s'éduquer ? se cultiver ? se soigner ? comment produire et travailler ensemble ? Partir de ces besoins, c'est envisager, au-delà des seules politiques économiques, les voies démocratiques concrètes de cette véritable bifurcation sociale et écologique que la société doit mener. Partir de ce dont nous avons vraiment besoin, c'est sortir de l'économisme coupé de la réalité sociale et fonder l'économie sur les valeurs humaines auxquelles nous tenons pour vivre ensemble.
La transition écologique et sociale, c'est maintenant, au coeur de Paris, grâce à cette ferme urbaine qui relocalise la production de fruits et de légumes tout en favorisant la biodiversité et en permettant à de nombreuses personnes de se réinsérer dans la société et de redonner du sens à leurs vies.
À travers ce livre d'entretiens, Rémy Rioux, directeur de l'Agence française de développement, et Achille Mbembe, historien, spécialiste des questions postcoloniales à qui Emmanuel Macron a commandé la rédaction d'un rapport sur les relations France- Afrique, interrogent le poids du passé colonial ainsi que les mutations en cours à l'heure de la mondialisation et de l'anthropocène. Revenant sur les grands défis du XXIe siècle, ils appellent tous deux à développer une politique et une diplomatie du vivant qui préservent les conditions d'habitabilité de la Terre.
Le code civil dispose de seulement deux catégories : celle des personnes et celle des choses. En janvier 2015, l'Assemblée nationale reconnaît l'animal comme un « être vivant doué de sensibilité ». Malgré cette modification, les animaux font toujours partie de la catégorie juridique des choses. Légalement, ces êtres existent pour servir l'humain, et non de manière intrinsèque. L'animal, comme l'esclave de la Rome antique, appartient à son maître. Il est « le bien d'un autre ». Face à la division entre les personnes et les choses qui gouverne le droit, quelle est la stratégie des défenseurs des droits des animaux ? Quel type de droits réclament-ils et sur quels fondements ? En deux courts essais, Florence Burgat montre comment la notion de « personne » permet de faire évoluer le statut juridique des animaux, vers un plus grand respect. Nul besoin de ressembler à un humain adulte autonome et responsable pour être juridiquement une personne.
En 2016 Jean Tirole, prix Nobel d'économie, publie "Économie du bien commun" (Puf). Un ouvrage porté aux nues par la critique libérale bien que les théories développées ne relèvent plus de la défense d'une conception dépassée et hors-sol du rôle régulateur de L'État que d'un apport à l'étude des Communs, inexistante dans son ouvrage. L'économiste Benjamin Coriat, spécialiste reconnu des Communs, revient ici sur ce hold-up conceptuel en démontant ces idées reçues et en proposant des pistes pour la mise en place de politiques économiques des Biens Communs efficientes.
Charge contre le libéralisme, ce livre reprend l'un des textes les plus célèbres de l'économiste et l'accompagne d'autres écrits de Keynes qui lui répondent, dont « Suis-je un libéral », « L'autosuffisance nationale », « Radicalisme et socialisme », ainsi que de l'inédit « The Clearing Union », texte capital qui s'oppose au libre-échange et pose les principes de la responsabilité des pays excédentaires dans les déséquilibres des échanges extérieurs entre pays. La préface générale, les introductions courtes à chaque texte et le florilège de citations de Keynes regroupées par thèmes (libre-échange, capitalisme, bourse, etc.), feront de ce recueil un « classique » très utile aux étudiants et aux économistes.
Après Le Triomphe de la cupidité (Les Liens qui libèrent, 2010 ; Babel n° 1042, 2011), le grand livre sur les inégalités que l'on attendait par Joseph Stiglitz. Le célèbre prix Nobel montre combien les inégalités ont prospéré dans nos sociétés, combien elles sont néfastes à nos économies et dangereuses pour la paix sociale.