Jean-Luc Godard, le cinéaste culte d'À bout de souffle et d'Alphaville, le chef de bande de la Nouvelle Vague, l'agitateur politique des années gauchistes, le publicitaire de lui-même, le provocateur misanthrope, l'archiviste, et l'ermite de Rolle, bref tous ces visages souvent contradictoires réunis en un seul : voici la grande biographie de l'impossible M. Godard dans son édition définitive. On l'aime/on ne l'aime pas : qu'importe, JLG a tissé l'histoire culturelle du vingtième siècle et ses images (le visage bleu de Belmondo dans Pierrot le fou, les fesses de Brigitte Bardot dans Le mépris, Johnny Halliday, Anne Wiazemsky dans La Chinoise, mais aussi un quatuor de Beethoven ou un nuage sur le lac Léman) ont marqué notre temps. Du hussard droitier, rejeton de la haute société protestante qui marche sur les mains pour épater Bardot au contestataire cinéphile qui écrit à Malraux « ministre de la Kultur » une lettre sur « la censure, gestapo de l'esprit », du réalisateur tyrannique au lauréat octogénaire de la Palme d'or spéciale pour Le Livre d'image en 2018, du moraliste politisé en treillis de combat au King Lear sépulcral cigare en bouche, de l'historien des images « relié au passé » au kinoclaste « shooté au show-business », défilent ici quatre-vingt-douze années de vie, de cinéma, de travail et de passions brûlantes. « Son génie est plus fort que sa volonté d'auto-destruction » disait Daniel Cohn-Bendit. C'est la résurrection d'une époque française qui vibre d'une cinéphilie folle, où s'entremêlent créativité, rivalité et fraternité.
S'il reste encore un mystère dans le destin médiatisé de Marilyn Monroe, c'est le nom de son père. Toute sa vie, elle n'aura eu de cesse de chercher celui qui lui a tant manqué. À travers ses relations
amoureuses, dans ses rôles, cette absence de figure paternelle marquera sa vie.
Soixante ans après, François Pomès s'est fixé pour objectif d'identifier le père de Marilyn. Durant trois années, il a mené une incroyable enquête, rencontrant de nombreux témoins qui lui ont permis de brosser un portrait intime, inédit, de la star. Mais son éclair de génie sera d'utiliser les progrès de la génétique et de l'analyse de l'ADN pour découvrir l'identité du père biologique de Marilyn.
Lors de ses investigations, l'auteur va miraculeusement trouver le collectionneur de l'unique mèche de cheveux de la star qui va révéler le nom de ses descendants et celui de son père.
Les résultats lèveront le voile sur le dernier secret entourant l'une des plus grandes icônes du XXe siècle, lui donnant post mortem ce père qu'elle chercha toute sa vie.
La Fée-Cinéma est le récit autobiographique d'Alice Guy : première femme cinéaste du monde.
Écrire vite. Raconter son enfance, d'abord : la jeune Alice est élevée entre le Chili, la Suisse et la France. Puis le pensionnat et la vie à Paris. Suivent des études de sténographie, avant qu'elle ne devienne en 1895 la secrétaire de Léon Gaumont au Comptoir général de Photographie. C'est à la suite de la première projection du cinématographe des frères Lumière qu'Alice a l'idée de tourner de courtes fictions pour soutenir la vente des caméras Gaumont.
Déjà "mordue par le démon du cinéma", elle n'a qu'une obsession : raconter des histoires en réalisant ses propres films, dont le plus célèbre, La Fée aux choux, considéré comme le premier film de fiction...
Longtemps effacée de l'Histoire, Alice Guy décrit ici avec précision les débuts du cinéma, la magie des accidents, des expérimentations et autres bouts de ficelle. Sans détour et sans romance, d'une écriture intime et urgente, elle dit la beauté du 7e art qu'elle a "aidé à mettre au monde" ; elle se réhabilite.
Elle meurt en 1968 et ses Mémoires, pourtant achevés en 1953, ne seront publiés qu'en 1976.
" J'ai écrit un livre sur Brad Pitt parce que je l'aime. C'est un vrai garçon: sexy, fort, aventureux, et je suis sûr qu'il me protégerait si j'avais besoin de lui. Car il a aussi les fragilités des hommes véritables qui savent à quel point la vie est difficile. Des périodes de dépression sévère, j'en ai fait l'expérience également. Écrire à son sujet, c'est aussi une manière de les partager. Je ne le connais pas, il ne me connaît pas, mais peut-être s'arrêtera-t-il sur cette bouteille à la mer en découvrant qu'il a un ami quelque part en France qui l'aime, l'admire et le comprend. " Brad, c'est l'histoire d'un beau gosse du Missouri qui débarque à Hollywood au milieu des années quatre-vingt avec trois cents dollars en poche. Il aimerait faire du cinéma depuis qu'il a vu Robert Redford au drive-in de son patelin, mais il ne connaît personne.
De petits jobs en petits rôles, il survit comme il peut. Jusqu'à son apparition dans
Thelma et Louise, qui fait sensation. Il devient très vite la plus grande star de sa génération. Aujourd'hui encore, son sex-appeal est intact et sa popularité ne faiblit pas.
Brad, c'est une aventure américaine empreinte d'ambition, de triomphe, de cruauté et de désillusions qui font de Brad Pitt un héros moderne, dont la destinée, nous dit Frédéric Mitterrand, est à la mesure du cinéma, de nos rêves et de nos inquiétudes.
Portraits de 40 étoiles emblématiques qui ont fait Hollywood.De Charlie Chaplin à Leonardo DiCaprio, nombre d'acteurs ont été non seulement d'immenses vedettes, mais aussi des figures emblématiques dont la vie et les interprétations ont défrayé la chronique et marqué l'imaginaire. La star illumine et attire le public avant de demeurer dans la mémoire collective, astres furtifs ou monuments marquant plusieurs générations de cinéphiles à l'instar de Marlon Brando, John Wayne, Elizabeth Taylor, Jane Fonda ou plus récemment George Clooney et Meryl Streep. Beaucoup ont été en pointe dans les grands combats politiques et sociétaux du " siècle d'Hollywood " (1920-2020), de la lutte contre le racisme au féminisme en passant naturellement par le récit critique ou héroïque des guerres (mondiales, Vietnam) et la défense des minorités. Le présent ouvrage raconte avec un rare bonheur d'écriture leurs vies privées et publiques tout en faisant une large part à leur travail d'acteur proprement dit, ce que l'on nomme la persona qui leur confère leur aura singulière. L'ensemble forme une véritable histoire du cinéma racontée à travers des portraits biographiques riches en anecdotes, portés par un journaliste historien d'envergure. Il offre en creux une chronique de la célébrité, voulue et magnifiée par le 7e art, avant que la disparition des " monstres sacrés " et le triomphe des superproductions déshumanisées n'interrogent sur sa pérennité.
Sont notamment et successivement croqués : Greta Garbo, Clark Gable, Humphrey Bogart, John Wayne, Ava Gardner, Kirk Douglas, James Dean, Marilyn Monroe, Paul Newman, Faye Dunaway, Clint Eastwood, Dustin Hoffman, Jack Nicholson, Robert De Niro, Tom Cruise, Denzel Washington, Nicole Kidman...et bien d'autres.
Un livre où le bonheur de lecture va de pair avec la richesse de l'information.
De sa naissance par ciel orageux dans le Massachusetts à sa mort qu'elle repoussa avant de l'accepter à Paris, la vie de Bette Davis n'a été qu'une infatigable lutte. Rien n'est assez bien, elle-même n'est jamais assez bonne. Comme actrice, comme femme, comme mère. Elle travaille dur et défend l'image d'une femme libérée du glamour d'Hollywood, des contrats des studios, des clichés sur la ménagère. Procès, divorce, colère, elle trace la voie d'un nouveau genre d'actrice, le genre qui obtient ce qu'elle veut ou part en claquant la porte. De ville en ville, sur les planches des théâtres et de ses parquets, dans la chaleur des studios et de ses maisons, entre les mains de ses amants et de ses maris, Bette Davis se précipite à la poursuite d'un bonheur impossible.
Anne-Capucine Blot est habilleuse pour le cinéma. Elle a réalisé un court métrage et écrit des scénarios, et collabore à la revue Brefcinéma.
Depuis un demi-siècle, la figure de Jean Eustache hante le cinéma français. Alors qu'une nouvelle génération peut enfin découvrir en salle La Maman et la Putain ainsi que toute une filmographie longtemps restée invisible, Philippe Azoury cherche ici à se saisir de la complexité d'une oeuvre brève mais hautement tranchante, dont on ne ressort pas intact et qui pourtant n'en finit pas de nous servir d'éducation sentimentale.
Qu'est-ce qui ici a été filmé, dit, répété, joué et déjoué, avoué, à demi-pardonné, exposé sous la lumière vive du cinéma le plus brut, qui continue de nous émouvoir autant ? Pourquoi ce sentiment que chaque film d'Eustache nous met au défi de quelque chose ? Sommes-nous enfin capables, après lui, d'inventer une autre façon d'aimer, dans l'heure comme dans le temps ?
Ex-critique de cinéma (Libération, Les Inrockuptibles, AOC...), Philippe Azoury est l'auteur de plusieurs essais sur Philippe Garrel, Jim Jarmusch, Werner Schroeter, le Velvet Underground ou encore Jean Cocteau. Il est aujourd'hui scénariste.
Star parmi les stars, Brigitte Bardot a aussi été, pour le monde entier, le plus célèbre des sex-symbols. Elle garde aujourd'hui une place unique dans la mémoire du public. Dans cette remarquable biographie, Catherine Rihoit décrypte l'histoire du mythe BB.
Icône des Trente Glorieuses, Brigitte Bardot a été à l'image de la France : belle et rebelle. Par un style, une manière d'être, de bouder et de rire, elle personnifie les solaires années 1960. Pour Vadim, Godard ou Clouzot, elle a incarné la femme-objet, tour à tour fillette choyée, Ève décoiffée ou hippie de luxe. Mais la vraie héroïne, c'était toujours elle, adulée ou honnie, façonnant au passage la femme française avec un instinct quasi divinatoire.
Toute sa vie, " BB " a été guidée par la passion, source de son inépuisable énergie. Passion de la danse, puis des hommes et du cinéma. Et surtout de la liberté et de la vie, d'une vie simple et " normale ". Mais qu'est-ce que la normalité pour un sex-symbol universel ? Que reste-t-il de la vie privée quand on est la femme la plus photographiée au monde ?
Cette liberté chérie, la femme traquée l'a finalement trouvée auprès des animaux. Eux n'aimaient que Brigitte, délivrée du poids de sa beauté. Faisant de sa faiblesse une force, elle s'est vouée à leur cause, consacrant la seconde partie de sa vie à la lutte contre la souffrance animale.
Révolutionnant les moeurs sans jamais renoncer à ses désirs, Brigitte Bardot aura fini par se créer elle-même : une femme - la femme - et un mythe, dont cette biographie raconte la naissance et la renaissance.
Lorsqu'elle disparaît en 1990, Delphine Seyrig n'est plus cette figure de proue du cinéma d'auteur mondial qu'elle fut durant toutes les années 60 et 70, de Marienbad au Charme discret de la bourgeoisie. Les années 80 ne l'ont pas aimée ; dans cette décennie de restauration formelle et idéologique, son parcours, esthétique ou politique, paraissait trop radical. C'est peu dire que le temps a joué en sa faveur. La postérité a validé ses choix d'actrices les plus aventureux (chez Akerman ou Duras). Son oeuvre de cinéaste est redécouverte avec un intérêt croissant. Ses prises de position publiques, aux avant-postes de la lutte féministe, circulent plus que jamais sur les réseaux. Quelles traces de son court passage laisse l'astre Seyrig ? Tel sera l'objet de cet essai admiratif et amoureux.
Jean-Marc Lalanne est journaliste et critique de cinéma. Il occupe une fonction de rédacteur en chef aux Inrockuptibles. Il est le coauteur avec Philippe Azoury de Fantômas, style moderne (Yellow Now, 2002) et Jean Cocteau, désordres (Cahiers du cinéma, 2003), avec David Martinez de Wong Kar-wai (Dis voir, 1997) et Stéphane Bouquet de Gus Van Sant (Cahiers du cinéma, 2009). Il collabore régulièrement au Masque et la Plume sur France Inter.
« Comment se termine la légende de Geralt et de Ciri ? Mais tout le monde le sait, voyons ! »
Cette réflexion, issue d'un personnage secondaire du septième tome de The Witcher, résume l'ensemble des enjeux soulevés dans la saga : l'histoire du sorceleur Geralt, de sa fille adoptive Cirilla et, dans une moindre mesure, d'autres protagonistes comme la magicienne Yennefer et le barde Jaskier, a tout de la légende. Toujours en construction aujourd'hui, elle est développée par étapes successives depuis 1986, d'abord et avant tout sous la plume de l'auteur.
Et l'aventure transmédiatique The Witcher est loin d'être terminée.
Cette étude se propose aussi d'examiner la façon dont The Witcher construit sa propre légende : comment la notion de légende devient-elle à la fois source, matériau et résultat dans cette oeuvre transmédiatique et polyphonique ?
Par sa composition par accumulation de variantes, et par sa narration mêlant histoire et merveilleux dans une approche toujours épique, la saga The Witcher accède elle-même au statut de légende contemporaine. Elle propose un récit légendaire en construction, tissé d'emprunts à des mythes variés et développé à travers un faisceau transmédiatique, formant un vaste ensemble de récits glorifiant les exploits de héros - en d'autres termes, une légende.
Elle n'a pas fait bouger les lignes, elle les a pulvérisées !
Bardot, devenue BB en dansant un mambo sauvage, a libéré le corps des femmes, renversé les lois du patriarcat, osé affirmer que l'instinct maternel n'existait pas, revendiqué des droits pour les animaux, alerté sur la catastrophe écologique et la disparition désormais probable de l'homme par l'homme. Jamais pourtant une femme n'a été autant traquée, injuriée, humiliée. Elle a tenu bon.
Mais qui est réellement BB l'indomptée ?
Pascal Louvrier rend hommage à Bardot qui a connu la violence des machos en tweed. Elle s'est heurtée à la brutalité tant physique que morale des hommes et à la détestation des mères qui lui reprocheront à jamais de ne pas avoir désiré l'enfant qu'elle portait... Et dans quelles conditions ! De quoi s'imaginer l'amour comme un soleil noir et tenter de mourir une douzaine de fois.
Ce livre n'est pas une biographie. C'est le récit d'une femme libre qui a 100 ans d'avance ! Un récit enlevé, précis, littéraire, avec de nombreuses révélations et témoignages inédits.
Qu'on l'aime ou la déteste, Bardot n'a jamais fait semblant, ni au cinéma, ni dans la vie. Jamais de sortie de secours. La vérité sur BB. Enfin !
L' AUTEUR.
Écrivain, Pascal Louvrier a publié trois romans et de nombreuses psychographies. Il est chroniqueur littéraire et a rejoint l'équipe de la nouvelle revue « Année zéro » de Yann Moix.
Enfant, Steve McQueen s'imaginait en nouveau Humphrey Bogart. Le rêve de ce gosse du Missouri a été exaucé. Les Sept Mercenaires, La Grande Evasion, Bullitt ou Guet-apens ont fait de lui bien plus qu'une star. Il est devenu le king of Cool, icône virile et incarnation de l'individu roi américain. Son sang-froid recouvrait un caractère explosif, celui d'une graine de voyou passée par une maison de correction et les rangs des Marines. Terreur des plateaux, l'acteur-pilote était mû par des forces aussi puissantes que contradictoires. Elles l'ont poussé à poursuivre la gloire autant qu'à lui tourner le dos, comme un appel à toujours fuir ce qu'il était. Steve McQueen a multiplié les échappatoires jusqu'à sa mort prématurée, à 50 ans. En étant persuadé cette fois de s'en aller au ciel.
Vincent Gautier est journaliste (Le Point Pop, Sofilm, Socialter).
À Hollywood, elle a révolutionné les codes du glamour. À New York et Paris, ceux du style et de la mode. De Vacances romaines à Diamants sur canapé, en passant par Charade ou My Fair Lady, les chefs-d'oeuvre peuplent la filmographie d'Audrey Hepburn. Pourtant, c'est de son visage et de sa silhouette, d'abord, dont on se souvient. Tous les malheurs du monde et les drames intimes qu'elle a traversés - de son enfance sous la Seconde Guerre mondiale au début des années 90 - semblent s'éclipser derrière ce visage parfait, ce sourire bienveillant, ce regard accueillant, qui semblent dire que rien n'est grave, que tout va bien.
Pierre Charpilloz est journaliste et critique de cinéma. Il collabore aux magazines « Viva cinéma » sur les chaînes Ciné+ et « Court-circuit » sur Arte, ainsi qu'aux revues Sofilm, Revus & Corrigés et Bande à part. Parallèlement, il enseigne le cinéma à l'université de Strasbourg.
Aux yeux du monde, Brigitte Bardot incarne l'âge d'or du cinéma français. Une star sensuelle, un éternel féminin, une femme ingénue et impudique qui reflète les années 60 où la vie était libre et plaisante. Pourtant, derrière l'icône reste une inconnue, secrète et rebelle. Dans ce livre, grâce à des entretiens inédits avec des proches, on découvre une femme loin des clichés. Une femme qui, toute sa vie, aura été mal aimée. Dans son enfance d'abord avec une éducation bourgeoise et stricte. Mal aimée par les hommes aussi, qui la mettent dans leur lit comme un trophée lorsqu'à 26 ans, elle devient une star sans vraiment l'avoir voulu. Une vie de strass et de paillettes que Brigitte déteste. Tentatives de suicide et scandales la poussent à tout arrêter pour se consacrer à la défense des animaux. Car BB, c'est d'abord de l'authenticité à l'état brut, des opinions sincères et une liberté farouche. Une femme vraie.
C'est un livre sur les actrices, mais pas n'importe lesquelles. On y parle des «actrices sorcières», les bizarres, les mechantes, les trash, les punks, les cool, les marginales. Reliées par leur puissance de feu, toutes ont en commun de sortir du rang en incarnant la possibilité d'une autre voie : Asia Argento et Béatrice Dalle, Margaret Hamilton du Magicien d'Oz, la Catwoman des sixties Eartha Kitt, Sheryl Lee sacrifiée sur l'autel de Twin Peaks, l'anomalie Jennifer Jason Leigh, Jeanne Moreau période fauchée, Rose McGowan avant #MeToo, Tilda Swinton et ses mille visages ou Sean Young, l'androïde grillé de Blade Runner. Voici leurs histoires, intimes et collectives : des trajectoires de femmes qui, dans les films, dans la vie, auront ete autre chose que des princesses endormies.
Thomas Stélandre est critique littéraire, pour Libération notamment. Actrices sorcières est son premier livre.
Trois Sissi en trois ans. De quoi propulser cette adolescente au rang d'icône à tout juste 18 ans. D'un internat religieux très strict aux projecteurs, de l'adoration excessive du public à l'indifférence ou l'acharnement, de films kitchs à l'eau de rose au grand cinéma d'auteur des années 70, la vie et la carrière de Romy Schneider sont une succession de grands écarts. Eternelle insatisfaite, elle remet son titre en jeu dans chacun de ses rôles (prostituée, soeur incestueuse, actrice ratée ou femme brisée), dans lesquels elle se jette à corps perdu, quitte à y laisser un peu d'elle-même. La femme et l'actrice se confondent désormais. A tel point que son statut d'icône dépasse aujourd'hui sa seule carrière et vient auréoler sa vie de femme et son destin tragique.
Collaboratrice au magazine Sofilm depuis 2016, Faustine Saint-Geniès a également co-écrit Les Soprano by Sofilm (éditions Capricci). Auparavant, elle a travaillé comme journaliste politique et comme correspondante à New York.
L'homme derrière la lègende.Charles derrière Charlot ...Au cours de sa vie, Chaplin a accordé des centaines d'interviews, il a eu de nombreux biographes, mais c'est en écrivant lui-même
Histoire de ma vie qu'il s'est livré et a laissé paraître l'homme derrière la légende.
L'histoire de ce génie, dont les amis s'appelaient Douglas Fairbanks et Mary Pickford, Enrico Caruso, George Bernard Shaw, Winston Churchill, le Mahatma Gandhi, Albert Einstein, Jean Cocteau et Pablo Picasso, est également celle du cinéma américain, de Hollywood, de sa naissance et de son développement extraordinaire. C'est aussi l'histoire d'un homme qui, malgré la célébrité, reste profondément seul et ne cache rien des vicissitudes de sa vie sentimentale jusqu'à sa rencontre avec Oona et le bonheur familial qui s'est ensuivi. D'un homme, enfin, dont la vie fut un combat. Combat contre la pauvreté d'abord, combat politique aussi et, par-dessus tout, combat pour son art. Un des géants qui ont marqué le siècle.
Unique biographie co-écrite avec Belmondo, elle livre le témoignage vivant et incarné de celui qui restera une icône française. Parce qu'elle a été rééditée à trois reprises pour être chaque fois corrigée et complétée, elle retrace avec fidélité ce qu'a été Belmondo : tour à tour un fils, un cancre, un acteur de talent, un partenaire de jeu, un amant ou un père.
À bout de souffle, Le Doulos, L'Homme de Rio, Pierrot le fou, Borsalino, Stavisky, Le Profesionnel, L'As des as, Itinéraire d'un enfant gâté : Jean-Paul Belmondo a tourné avec les meilleurs cinéastes, a serré dans ses bras les plus belles actrices, a connu des triomphes répétés. Belmondo était tout simplement l'un des plus grands comédiens français. Cette biographie exhaustive couvre toute la vie de l'acteur, jusqu'à ses dernières années. Pour la première fois, l'acteur parlait sans tabou de l'AVC qui l'avait foudroyé le 8 août 2001, de son combat contre le handicap, de son retour à la vie, mais aussi de sa fille Stella, née en 2003, de son divorce avec Natty et de ses relations avec Barbara Gandolfi... Tous les grands noms du cinéma français ont été interviewés : Marielle, Cremer, Brasseur, Rochefort, Lautner, Lelouch, Oury, Verneuil, Hossein, Resnais, Tavernier ; mais aussi, Klapisch, Duris, Dombasle, Dupontel, Huster ou Dujardin. Ils dressent ensemble un portrait passionné de ce géant du cinéma.
C'est l'histoire d'un petit garçon fasciné par les étoiles, terrifié par les requins, obnubilé par la télévision et le cinéma. Un garçon chétif, réservé, espiègle et doté d'une imagination débordante. Le jour où il découvre que la caméra 8 mm de son père lui permet de métamorphoser le monde qui l'entoure, sa vie change à tout jamais. Ce garçon s'appelle Steven, et si tout le monde connaît aujourd'hui ses films, peu réalisent à quel point chacun d'entre eux reflète fidèlement ce qu'il vécut pendant son enfance. Biographie romanesque d'un être résolument à part, Steven avant Spielberg vous fait découvrir l'enfant avant le cinéaste. Chapitre après chapitre, ses jeunes années s'y révèlent, portant déjà en germe tout ce qui fera de lui l'un des réalisateurs les plus populaires de tous les temps.
"Dès que je rentre, je me mets à écrire. La dernière chose que je pensais faire dans ma vie était d'écrire un livre. Mais j'ai eu besoin de raconter cette histoire folle. L'histoire de ma famille, une famille heureuse et aimante dont la vie a basculé. J'ose espérer que le récit de ces événements permettra de mieux les comprendre. Je suis la femme de Roman Polanski. Il est, selon qui vous êtes, l'incarnation d'une génération, un survivant, un mythe, un génie, un salaud. À une époque où l'on préfère ce qui est vraisemblable à ce qui est vrai, j'ai voulu allumer un contre-feu."
Une vie incendiée est le récit inédit, poignant et intime d'Emmanuelle Seigner. Une prise de parole qui fait la lumière sur une histoire hautement médiatisée, une affaire sensible, complexe, aux répercussions dévastatrices pour de nombreuses personnes, à commencer par elle-même. L'actrice prend courageusement la parole pour la première fois et livre enfin sa vérité.
" Salut, je m'appelle Matthew, mais vous me connaissez peut-être sous un autre nom. Mes amis m'appellent Matty. Et je devrais être mort. "Ainsi commence la captivante histoire de l'inoubliable Chandler de Friends qui, au fil de ses souvenirs, évoque ses ambitions de jeunesse et son rapport à la célébrité, ses addictions et la guérison après un grave problème de santé qui lui fit frôler la mort. Mais avant les cures de désintoxication et les séjours à l'hôpital, il y a le Matthew de 5 ans qui voyagea de Montréal à Los Angeles, ballotté entre des parents séparés ; celui de 14 ans, star du tennis au Canada ; celui de 24 ans qui décrocha le rôle le plus convoité des États-Unis pour le pilote d'une série appelée à l'époque Friends Like Us... Dans cet incroyable récit que lui seul pouvait raconter, Matthew Perry se met à nu et dévoile la famille brisée dans laquelle il a grandi (et qui l'a laissé livré à lui-même), la soif de reconnaissance qui l'a mené à la célébrité et le vide en lui que rien n'a su combler, pas même la réalisation de ses plus grands rêves. Il revient également sur la paix que lui procure aujourd'hui la sobriété et ce qu'il ressent face à l'omniprésence de Friends, nous livrant des anecdotes sur ses camarades de tournage et d'autres stars croisées sur la route.
Avec l'humour et l'honnêteté qu'on lui connaît, Matthew Perry dépeint le combat de toute une vie contre la dépendance et ce qui l'a engendrée, lui qui semblait tout avoir. Des mémoires inoubliables à la fois intimes et édifiants, et une main tendue vers ceux qui luttent contre l'addiction. D'une honnêteté sans faille, émouvant et irrésistiblement drôle, voici le livre que les fans du monde entier attendaient.
De son apprentissage jusqu'à ses plus grandes réussites, en passant par ses échecs cuisants qu'il expose avec humour et humilité, William Goldman raconte ici tout ce qu'il a appris sur le métier de scénariste, film après film. Ce livre s'adresse aux scénaristes débutants ou confirmés, aux professionnels du cinéma et de la télévision, mais aussi à tous ceux qui veulent revivre un certain âge d'or d'Hollywood à travers les yeux d'un de ses plus fins observateurs. Goldman nous montre le vrai visage des légendes avec qui il a travaillé, patrons de studio, producteurs, réalisateurs et comédiens parmi lesquels Laurence Olivier, Paul Newman, Robert Redford, Michael Douglas, Clint Eastwood...
Un choix de textes et une traduction de l'américain de Jean Rousselot.
Scénariste de nombreux films culte (Butch Cassidy et le Kid, Les Hommes du président, Marathon Man, Misery, Princess Bride ou encore Les Pleins Pouvoirs), ayant reçu deux fois l'oscar du meilleur scénario, William Goldman (1931-2018) est non seulement l'un des plus grands scénaristes américains, admiré par Clint Eastwood ou encore Stephen King, mais aussi peut-être celui qui a décrit avec le plus de franchise et d'acuité le métier qu'il a si longtemps exercé à Hollywood.
"Romy écrit partout, tout le temps, à tout le monde. Sur le papier à en-tête des hôtels dans lesquels elle descend, sur des bouts d'enveloppe, des menus de restaurant, des mouchoirs en papier, des tirages de photos, des pages arrachées à des magazines. A son agent, à ses amours, à ses amis, aux comédiens et techniciens dont elle est proche mais aussi à ceux qu'elle ne croise, sans vraiment les connaître, que sur un seul tournage, Romy adresse sans cesse ce genre de minuscules missives qu'elle aime faufiler sous les portes, transmettre par des intermédiaires, acheminer à leurs destinataires par des moyens détournés, compliqués, enfantins..."
Qui, plus que Romy Schneider, ravissante icône au triste destin, a fasciné les foules ? Lorsqu'elle est retrouvée morte dans un appartement parisien, le matin du 29 mai 1982, à seulement 43 ans et quelque mois après le décès de son fils, la presse s'enflamme. Suicide ou mort accidentelle ? Chacun interprète, fantasme, invente les circonstances de cette fin tellement cinématographique.
Avec grâce et affection, loin de tout sensationnalisme, Violaine de Montclos tente de percer ce mystère et reconstitue, grâce aux nombreux témoins qu'elle a rencontrés, ce que furent ces derniers jours. De la Romy inquiète, maternée par son habilleuse, à la star colérique qui gifle le jeune Harvey Keitel, elle dresse le portrait d'une actrice adulée mais aussi d'une éternelle enfant que rien ne tranquillise. Au fil des pages, on croise Alain Delon le jour du drame, Orson Welles subjugué, Marlène Dietrich complice, mais aussi Claude Sautet et Jean-Louis Trintignant...
Dans la lignée de Sagan à toute allure, cette micro-biographie pétillante et profonde raconte en kaléidoscope le talent et la déchéance, les caprices et les ivresses, les joies et les infortunes d'une comédienne qui a tout fait, jusqu'au bout, pour qu'on ne l'oublie pas.
En 1965, dans l'épisode bien nommé The Town of No Return de la quatrième saison de la série déjà culte Chapeau melon et bottes de cuir (The Avengers en version originale), une certaine Emma Peel fait son apparition. Incarnée par la sublime Diana Rigg, elle impose le fétichisme de ses bottes de cuir, balaie d'un regard incendiaire tous les autres personnages de la série, forme un inoubliable et sulfureux duo avec le flegmatique John Steed (Patrick Macnee) et brûle à jamais la rétine des téléspectateurs par ses innombrables audaces de jeune femme intrépide.
Elle devient instantanément une immense icône de la culture pop des années 60 et de la libéralisation sexuelle. Car, faut-il le rappeler, Emma Peel est d'abord un jeu de mots avec « Man appeal ». Jamais femme n'a été aussi fatale.
Stephen Sarrazin est enseignant, critique et curateur d'expositions. Spécialiste du cinéma japonais contemporain et des arts vidéos et électroniques, circulant et travaillant entre Londres, Paris et Tokyo, il a collaboré à de nombreux magazines en France et à l'étranger dont Art Press, HK Extrême Orient, Flash Art, et Mondes du cinéma. Il est l'auteur de Réponses du cinéma japonais contemporain (Lettmotif, 2013) et a co-dirigé l'ouvrage Mamoru Oshii, rencontre(s) (Moutons électriques, 2021).