Personnalité fascinante, Rosa Bonheur (1822-1899) est l'artiste des paradoxes. Créatrice hors norme encore trop méconnue, elle fut pourtant la meilleure artiste animalière de son temps et sut imposer, dans ce XIX? siècle très corseté, sa liberté et son indépendance.Sans anthropomorphisme ni sentimentalisme, ses peintures et dessins insufflent la vie aux animaux qu'elle observait inlassablement. Plus que jamais, au XXI? siècle, regarder l'art de Rosa Bonheur nous permet une nouvelle rencontre avec le vivant, et nous aide à mieux habiter le monde.Réalisé à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'artiste, cet ouvrage polyphonique accueille de nombreux spécialistes à la croisée de divers champs disciplinaires afin de donner à voir toute la richesse et la modernité de Rosa Bonheur.
Le Centre Pompidou inaugure l'exposition Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander en mai 2022. Cette exposition sur l'art et la culture de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité) en Allemagne est la première vue d'ensemble sur ce courant artistique en France. Outre la peinture et la photographie, le projet réunit l'architecture, le design, le cinéma, le théâtre, la littérature et la musique. Pluridisciplinaire, l'exposition est structurée en huit sections thématiques, mises en correspondance avec les groupes et catégories socio-culturels créés par August Sander. Le chef-d'oeuvre du photographe August Sander, Hommes du 20e siècle, instaure comme principe structurel le motif d'une coupe transversale à travers une société, en tant qu'« exposition dans l'exposition », les deux perspectives conjointes permettant l'ouverture d'un grand panorama de l'art allemand de la fin des années 1920. Un regard sur l'histoire allemande, dans le contexte d'une Europe contemporaine de mouvements populistes et de sociétés divergentes en pleine révolution numérique, qui invite à constater des résonances politiques et des analogies médiatiques entre les situations d'hier et d'aujourd'hui.
Catalogue officiel de l'exposition « Gaudí » au musée d'Orsay du 12 avril au 17 juillet 2022. La première grande exposition consacrée à Antoni Gaudí organisée en France à Paris depuis cinquante ans. Dans une muséographie immersive, elle montrera les créations spectaculaires de cet artiste singulier, présentant notamment des ensembles de mobilier jamais exposés en France. Elle offrira une nouvelle vision de l'artiste en tant que figure unique et singulière, un génie non isolé ayant exercé dans une Catalogne en plein bouleversements sociaux, politiques et urbanistiques.
Ernest Pignon-Ernest, artiste incontournable de la scène française, se livre sur son parcours et son processus de création dans cet ouvrage édité par le FHEL à l'occasion de sa grande rétrospective. Pionnier de l'art urbain, il dévoile 50 ans d'interventions dans l'espace public à travers ses installations, dessins et son oeuvre de photographe.
De Nice à Naples, Alger, Grenoble ou Soweto, il investit les murs du monde entier et colle ses dessins, figures poétiques et engagées, faisant de la ville son atelier et le théâtre des combats qu'il dépeint :
Rimbaud à demi effacé dans les rues de Paris, Pasolini en Pieta, caravagesque, couple expulsé collé sur le mur de son immeuble détruit, ouvrier au corps abimé par le travail ou personnages fantomatiques se tenant dans des cabines téléphoniques.
A ce témoignage, viennent s'ajouter les éclairages de Jean de Loisy : éléments biographiques, historiques, analyses d'oeuvres ou extraits des poètes qui habitent l'oeuvre de l'artiste.
Qui étaient ces " Pharaons noirs ", fondateurs de la XXVe dynastie, qui réunifièrent la Haute et la Basse Égypte et dont le front s'ornait non pas d'un mais de deux cobras pour symboliser l'exploit d'avoir uni toute la vallée sous leur seul commandement ? Autour de la figure de Taharqa, le plus célèbre d'entre eux, le Louvre organise une exposition spectaculaire.
Au VIIIe siècle avant notre ère, le pays de Kouch, en Nubie et au-delà, longtemps dominé par l'Égypte, reprend son indépendance. Sa capitale religieuse et politique se situe à Napata, dans la région de la quatrième cataracte du Nil. Nous sommes au coeur du Soudan actuel. C'est de là que surgirent les rois fondateurs de la 25e dynastie égyptienne, guerriers et bâtisseurs, qui unifièrent l'Égypte et le pays de Kouch en un seul vaste royaume s'étendant du delta du Nil jusqu'à la confluence du Nil Blanc et du Nil Bleu.
Le plus célèbre de ces pharaons kouchites, cité dans la Bible, est sans conteste Taharqa, digne héritier des grandes figures de l'Ancien et du Moyen Empire, couronné à Memphis " maître des Deux-Terres ". En s'installant sur le trône des pharaons, pourtant, les rois de Kouch héritaient de la menace assyrienne et leurs règnes furent une succession de guerres et de batailles gagnées ou perdues, de sièges de forteresses, de sacs de villes et de déportations...
Cet ouvrage somptueux, en même temps qu'il raconte une épopée, révèle une civilisation, celle du royaume napatéen, de ses rois et de ses reines, à travers des oeuvres riches et originales : stèles et statues monumentales de granit, statuettes en bronze et or, bijoux royaux et couronnes. La part belle est faite aux dernières découvertes, dont celle en 2003 des statues royales de Doukki Gel, en Nubie soudanaise, qui avait marqué les esprits.
Dans le cadre de la Biennale des Arts Nice, le musée Matisse de Nice présente un dialogue inédit entre David Hockney et Henri Matisse ayant pour point de départ la nouvelle série des Fresh Flowers - encore jamais montrées au public - de l'artiste britannique. En effet, ses dessins sur palette graphique rejoignent l'approche de Matisse qui cherche toujours à restituer, en dehors du seul aspect visuel, le principe végétal de la plante : sa floraison.
Au-delà, le texte de Claudine Grammont, directrice du musée Matisse de Nice, s'attache à montrer comment ces deux géants des XXe etXXIe siècles racontent la modernité en s'appropriant les mêmes codes, les mêmes signes et entrent en résonnance dans leurs recherches et préoccupations formelles.
Après le grand succès succès de l'exposition « Icônes de l'art moderne. La collection Chtchoukine » le Fondation Louis Vuitton présente du 24 février au 25 juillet 2021 « Icônes de l'art moderne. La collection Morozov ». Les frères Mikhaïl et Ivan Morozov, hommes d'affaire moscovites, ont constitué une collection extraordinaire d'oeuvres d'art moderne d'artistes tels Picasso, Matisse, Gauguin, Van Gogh, Cézanne, Bonnard, Denis, Degas, ainsi que d'artistes russes (Vroubel, Chagall, Malevitch, Repine, Larionov, Serov...) Nationalisée lors de la révolution de 1917, la collection fut distribuée, après la Seconde Guerre mondiale, entre le musée de l'Ermitage (à Saint-Pétersbourg), le Musée des beaux- arts Pouchkine et la galerie Tretiakov (à Moscou). C'est grâce à la collaboration remarquable de ces musées russes que la Fondation Louis Vuitton présentera ces oeuvres. Il s'agit d'un événement artistique exceptionnel puisque jamais cet ensemble d'oeuvres n'a été présenté hors de Russie. Un dispositif spécial d'accueil du public sera mis en place dans la stricte application des recommandations sanitaires du gouvernement a?n de garantir la sécurité et la meilleure protection des visiteurs.
De quoi un musée est-il fait? De ses collections. L'exposition «Toute une histoire! Les collections du musée de l'Armée» nous dévoile une histoire foisonnante, souvent méconnue, parfois inattendue.Ces collections n'ont cessé de se développer:d'une diversité chronologique, géographique et typologique exceptionnelle, elles comptent présentement près de 500000 objets! Elles ont crû, au fil de l'histoire militaire, mondiale et mouvementée, de la France, selon les modes d'acquisition les plus variés:dons, cessions, achats, legs, dations, préemptions, commandes...Installé dans le cadre prestigieux de l'Hôtel des Invalides, chargé de préserver le tombeau de Napoléon Ier, le musée de l'Armée, créé en 1905, travaille aujourd'hui aux collections de demain. Fort de son projet d'extension et de modernisation MINERVE, il mène une ambitieuse politique d'acquisition d'objets, afin de mieux saisir un monde de guerres en constante évolution.Venez à la rencontre de ces collections qui, tout en contrastes mais aussi en dialogues, nous livrent une autre manière de voir notre histoire et notre actualité.
Catalogue officiel de l'exposition Le Décor impressionniste. Aux sources des Nymphéas au musée de l'Orangerie du 02 mars au 11 juillet 2022.
Cet ouvrage invite à découvrir un pan inédit de l'impressionnisme, riche et fascinant. Remontant aux sources de ce chef-d'oeuvre, cette exposition - et le catalogue qui l'accompagne - explore pour la première fois une dimension essentielle de l'impressionnisme. Dès la fin des années 1860, les liens entre les peintres impressionnistes et la décoration sont variés, féconds et centraux. Monet, mais aussi Caillebotte, Cassatt, Cézanne, Degas, Manet, Morisot, Pissarro, Renoir ou encore Félix et Marie Bracquemond créent des oeuvres décoratives - du décor mural à l'éventail ou à l'assiette.
Catalogue officiel de l'exposition "Le théâtre des émotions" au musée Marmottan Monet (Paris) du 13 avril au 21 août 2022 . Près de quatre-vingts oeuvres du Moyen Âge à nos jours, provenant de collections particulières et de prestigieux musées français et internationaux sont réunies et retracent l'histoire des émotions et leurs traductions picturales du XIVème au XXIème siècle. Fruit de la collaboration entre Georges Vigarello, historien et agrégé de philosophie et Dominique Lobstein, historien de l'art, l'exposition porte un nouveau regard sur ces oeuvres en contextualisant leur création.
De février à mai 2022, la Fondation Cartier pour l'art contemporain consacre une grande exposition à Graciela Iturbide, figure emblématique de la photographie latinoaméricaine. Travaillant principalement en noir et blanc dans son pays natal, le Mexique, Graciela Iturbide s'intéresse à la cohabitation entre traditions ancestrales et rites catholiques, ainsi qu'à la relation de l'homme à la mort. Elle dédie également une part importante de ses photographies aux femmes et à leur place au sein de la société. Ces dernières années, ses prises de vues se sont vidées de toute présence humaine, révélant le lien fort qui l'unit aux choses, à la nature et aux animaux. À travers plus de 200 photographies, l'exposition et le catalogue réalisé à cette occasion présentent des oeuvres iconiques et une importante sélection de photographies inédites de Graciela Iturbide, ainsi qu'une série d'images couleur commandée spécialement par la Fondation Cartier, dévoilant ainsi une oeuvre sensible, poétique et humaniste.
Du 18 mars au 3 juillet 2022, le musée de Giverny proposera un dialogue inédit entre la peinture de Monet et de Rothko, deux artistes qui ont exploré les frontières de l'abstraction.
Cet ouvrage, illustré de 60 reproductions, donne à voir les troublantes similitudes de leurs oeuvres à près d'un demi-siècle d'écart, mais aussi la fécondité de leurs divergences.
Tandis que Claude Monet cherche à rendre l'immédiateté de ses impressions face à la nature, Mark Rothko plonge le spectateur dans la profondeur des couleurs qu'il superpose et entremêle. Et pourtant, une parenté indéniable se révèle entre leurs univers picturaux. Appuyée par l'analyse d'auteurs de renom, cette confrontation fait apparaître l'oeuvre de deux des plus grands maîtres de la peinture sous un jour nouveau, dans ce qui fait leur originalité même.
Le Centre Pompidou inaugure une exposition sur l'artiste Charles Ray en février 2022.
Cet événement exceptionnel aura son parallèle, à la même période, à la Bourse de Commerce - Pinault Collection, où sera également proposée une exposition de l'artiste. Conçues en étroite collaboration, ces deux expositions offriront des lectures complémentaires de l'oeuvre de Charles Ray, de ses débuts à aujourd'hui.
Américain né en 1953, Charles Ray bouleverse les canons de la sculpture. Son oeuvre singulière a fortement contribué à redéfinir les contours de la figuration plastique.
Des accumulations des tombeaux égyptiens ou chinois et des trésors royaux jusqu'à notre Louvre d'aujourd'hui, entre autres lieux, il faudra du temps pour que le musée trouve sa forme et sa fonction de conservation, d'étude et d'exposition des objets. Or, une histoire mondiale des musées, à la fois politique, sociale et culturelle, n'a encore jamais été écrite. La voici : Le Musée, une histoire mondiale, en trois tomes qui paraîtront sur deux ans.
Le premier volume de cette monumentale entreprise, Du trésor au musée, part d'un passé éloigné pour arriver à la création de l'institution appelée "musée" , inventée en Italie à la fin du XV ? siècle, gagnant toute l'Europe au XVIII ? . Une histoire faite de dons et de marchandises, de vols et de pillages, de guerres et de diplomatie. Et aussi d'architecture, de manière de contempler et de manier les objets, de problèmes juridiques et d'organisation, avant les vastes débats d'exposition, d'éclairage, d'accrochage qui suivront.
Une histoire d'art, mais aussi de commerce, de savoirs, de techniques. La richesse de l'illustration qui s'appuie sur un texte lumineux donneront envie à tout en chacun de retourner enfin dans ce "lieu bien étrange , comme le déclare Krzysztof Pomian en ouverture de son ouvrage : le musée.
Pierre Soulages dont la peinture occupe une place majeure dans l'histoire de l'art contemporain est aussi un maître incontesté de la gravure et plus généralement de l'estampe ou ses innovations techniques sont mises, là aussi, au service de sa passion de la lumière. « Il est possible [...] que ce soient ces choses-là que j'avais en tête, sans le savoir, qui m'ont conduit à faire la peinture que l'on a appelée «noir lumière», et que moi j'appelle «outrenoir». Quand je suis revenu voir ce que j'avais fait, je me suis aperçu que je ne travaillais plus avec du noir, mais avec la lumière reflétée par le noir. » (Pierre Soulages) Cet ouvrage présente l'intégralité de l'oeuvre imprimé de Pierre Soulages dans les trois techniques de l'estampe qu'il a pratiquées : gravure, lithographie, sérigraphie. Le catalogue est précédé par un long entretien public de Pierre Soulages avec Pierre Encrevé. Édité pour la première fois à l'occasion de l'exposition « Soulages. L'oeuvre imprimé » à la BnF en 2003, il se voit ici augmenté, en coédition avec le musée Soulages de Rodez qui ouvrira ses portes en été 2013, de quelques réalisations récentes, auxquelles s'ajoute une expérience unique de papier formé. Chaque pièce est reproduite en couleurs selon les indications de l'artiste.
De Signac, on connaît les toiles colorées aux points minutieusement juxtaposés. On ignore davantage qu'il fut aussi un grand collectionneur, passionné et rigoureux.
De Cézanne à Degas, de Pissarro à Seurat, de Luce à Matisse, les quelque 400 oeuvres qu'il a rassemblées racontent ses goûts et ses amitiés. Cet ouvrage en témoigne.