Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Prix
Memoire D'Encrier
-
Les racistes n'ont jamais vu la mer
Yara El-Ghadban, Rodney Saint-Eloi
- Memoire D'Encrier
- Legba
- 23 Août 2024
- 9782897129620
Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d'accusation, Les racistes n'ont jamais vu la mer engage le dialogue.
-
Une enfance sénégalaise. Itinéraires et personnages de la vie quotidienne défilent, évoquant la poésie des villes, la musique des langues, les rituels de la douceur. Comme si l'enfance était un royaume.
-
Soigner est une variation du verbe aimer. Il faut aimer nos patients.
On espère d'un chirurgien qu'il opère bien. Jusqu'à ce qu'un robot le remplace. Du psychiatre, on attend savoir et écoute. Une machine peut prescrire des pilules mieux que lui, mais ne peut aimer mieux que lui. La médecine exige techniques et connaissances, mais cela ne suffit pas, particulièrement en psychiatrie, où la relation est le coeur et le noeud.
Nous sommes encore des humains.
Extrait de la préface du poète et médecin Jean Désy :
Sans amour pour l'autre, pas de soin véritable. ... Les textes de Soigner, aimer sont eux-mêmes remplis d'âme, l'auteure y dévoilant avec une langue toute poétique certains traits des âmes les plus souffrantes qu'elle a croisées. -
Des récits qui disent la complexité de l'expérience haïtienne : la diaspora, la famille, le vaudou, l'humour, la résistance... Découvrons la voix désespérément libre et puissante de Roxane Gay.
-
Cartographie de l'amour décolonial
Leanne Betasamosake simpson
- Memoire D'Encrier
- Recit
- 13 Novembre 2018
- 9782897125653
Dans "Cartographie de l'amour décolonial", l'écrivaine et militante autochtone Leanne Betasamosake Simpson explore l'existence actuelle des peuples et collectivités autochtones, en particulier celle de sa propre nation nishnaabeg. Ses personnages s'efforcent de réconcilier leur désir de vivre une vie pleine de tendresse avec le combat qu'ils livrent quotidiennement pour survivre aux injustices passées et présentes causées par le racisme et le colonialisme.
-
Naomi Fontaine écrit une longue lettre à son amie Shuni, une jeune Québécoise venue dans sa communauté pour aider les Innus. Elle convoque l'histoire. Surgissent les visages de la mère, du père, de la grand-mère. Elle en profite pour s'adresser à Petit ours, son fils. Les paysages de Uashat défilent, fragmentés, radieux. Elle raconte le doute qui mine le coeur des colonisés, l'impossible combat d'être soi.
Shuni - Ce que tu dois savoir, Julie, cette lettre fragile et tendre, dit la force d'inventer l'avenir, la lumière de la vérité. La vie est un cercle où tout recommence.
-
Blanche est l'histoire d'une femme qui découvre un jour qu'elle est blanche dans le regard des autres. Comme elle sait très bien qu'on ne saurait réduire un être humain à la couleur de sa peau, elle s'interroge. Que signifie être Blanche dans le monde tel qu'il va ? Elle arpente l'univers des penseurs et artistes du monde noir. Elle écrit, hésitante et fragile, son chemin d'humanité. Catherine Blondeau vit à Nantes où elle dirige un théâtre.
En 2019, elle a publié chez Mémoire d'encrier son premier roman Débutants.
-
Récit de l'auteur malgache Raharimanana qui entremêle légendes, mythes fondateurs et réalités contemporaines. Soucieux de restituer la mémoire trop souvent trahie par les récits, l'auteur reviste les luttes de libération, les formes de résistance et d'utopie. Il met en place une cosmogonie où tout se tisse dans une diversité de voix, de perspectives poétiques et politiques, rassemblant des formes singulières d'écriture et de transmission de la parole. Un enfant mort-né raconte la genèse du monde. Il fait appel aux mythes pour dire les dérives totalitaires et la quête de liberté. Fable contemporaine qui rétablit la relation entre les temps, passé et présent, les ancêtres et le monde contemporain, l'Esprit et le réel, le récit se donne à lire comme fibres à tisser l'humanité. Point de vue de l'auteur : "Tisser", c'est le récit de la vie. La vie faite de plusieurs fibres, chaque fibre ayant sa nature, sa force, mais unie à d'autres, forme le tout, le motif, le sens, la force, la délicatesse. Tisser, c'est se connaître comme fibre, et accepter de se lier à d'autres pour une existence plus vaste. Tisser pour moi, c'est avoir cette hauteur de vue, prendre soin de chaque fibre, chaque fil tout en se projetant sur le tissu à réaliser. * Dans ce récit, la politique comme la poésie ont les mots comme matériaux. La politique, celle qui est au service des citoyens, la politique doit tenir compte des uns et des autres, et justement "tisser" le juste milieu. La poésie, elle, renouvelle ou ravive, toujours l'essence des mots, remet le sens et la beauté au centre des échanges. La poésie est politique car elle interroge le monde, propose une vision, bouscule sinon révolutionne le langage.
-
Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo
Dany Laferrière
- Memoire D'Encrier
- Chronique
- 28 Mai 2020
- 9782897123543
Un après-midi d'été, l'écrivain croise sur la rue Saint-Denis un jeune homme, Mongo, qui vient de débarquer à Montréal. Il lui rappelle cet autre jeune homme arrivé dans la même ville en 1976. Le même désarroi et la même détermination.
Mongo demande : comment faire pour s'insérer dans cette nouvelle société ? Ils entrent dans un café et la conversation débute comme dans un roman de Diderot.
Au jeune Mongo, Laferrière raconte quarante années de vie. Une longue lettre d'amour au Québec.
-
Rien du tout, c'est l'espace où tout s'effondre, la forme, le genre, l'être. S'ouvre le trou noir, auquel il faut revenir pour naître. Ces fragments frôlent l'extinction, débordent, fuient, rejoignent la chute, les limites. Se mêlent et se contaminent générations, itinéraires, désirs. Dits d'insoumission afin de déboulonner assises et nations. L'écrit revendique sa survie, irrécupérable, jusqu'à la fin.
-
Quel usage faire du monde ? Jean-Claude Charles, errant aux pieds poudrés, propose dans ses récits de voyage un monde sans visa où la liberté de circuler et d'imaginer est le seul guide. Éloge du vagabondage, de l'errance et de la lecture. « Comment se balader... sans donner des nouvelles de l'état du monde, petits romans, petits portraits, choses vues et entendues, traversées d'histoires, se balader n'importe où, le nez en l'air, renifler l'air du temps [...] prendre le pouls d'une humanité qui se débat, mesurer des climats, engranger des fictions minuscules... »
-
Fiction contemporaine. Coulées de mots et de signes. Glissement d'une terre à l'autre. D'une mer à l'autre. L'errance s'enracine dans le voyage. Fable, autobiographie, poésie, qu'importe ! Le récit opère de fragment en fragment. Demeurent la scansion intérieure et la danse des mots. Jean-Claude Charles assume tous les risques, quitte à gommer conventions, genres et langues pour dire une Amérique apocalyptique : « ces roulements de tambours en Amérique annoncent une ère entière de catastrophes l'Amérique en péril... »
-
Une déclaration d'amour au fleuve Saint-Laurent. Le Saint-Laurent a fait de nous ce que nous sommes. Aveuglés l'hiver, apaisés l'été par sa lumière. Peuple avec les humeurs du fleuve à sa fenêtre. Peuple en dents de scie telle une tempête sur la pointe extrême d'Anticosti, des vagues déchaînées sur les côtes de Mont-Louis ou de Sept-Îles. Peuple prompt aux réjouissances, passant de candeur à nostalgie comme une mer étale succède aux grains et aux blizzards. Fleuve fou au goût de liberté. Fleuve amer. Fleuve inlassable. L'immense chemin d'eau, qui s'évase en cornemuse, a accompagné nos victoires et nos défaites et tracé son lit dans nos imaginaires, nos âmes et notre être collectif. "Saint-Laurent mon amour" se présente sous la forme de récits composant autant de ses chapitres. Récits de vies, contemporaines ou anciennes. Portraits d'hommes et de femmes dont l'existence est emmaillée à lui, le fleuve. Ode aux gens simples, jamais en représentation d'eux-mêmes, offerts comme un grand livre dont les pages tournent avec le vent du large.
-
"Aimititau ! Parlons-nous !" réunit pour la première fois des auteurs du Québec et des Premières Nations, à travers des correspondances inédites qui prennent la forme de lettres, de récits, de courriels, de poèmes et de contes. Vingt-neuf auteurs sont rassemblés par le désir de mieux se connaître. Ils initient le dialogue et rompent les solitudes. Les écrivains jumelés s'écrivent des mois durant jusqu'à faire surgir une oeuvre faite de tendresse et d'inquiétude, de révolte et d'espoir. Les grandes et incontournables questions humaines reviennent d'une correspondance une autre. Ce livre donne à lire une multitude de voix et de points de vue, qui expriment la manière d'être ensemble, d'habiter la même terre et de vivre dans le respect de l'autre. Véritable action de solidarité. Résonances d'une lettre à une autre, d'un tourment à un autre, d'une joie à une autre, pour se rejoindre dans la fraternité des mots.
-
C'est ainsi que ma vie s'est déroulée, d'une vague à l'autre, d'un pays à l'autre ; elle a dérivé selon les courants, les vents et les humeurs. J'ai le sentiment d'avoir d'abord écrit la terre avec mes pas, en me laissant guider par une boussole intérieure.
Quel usage peut-on faire du monde ? Naviguer de rive en rive, serrer l'Autre dans ses bras et sur son coeur : être dans cette altérité grandissant au hasard des voyages et des continents qui séduisent et qui forment notre humanité. Initier la relation. Nourrir la rencontre.
Féconder la terre. De la Bretagne à l'Égypte, du Maroc à l'Espagne, de l'Afrique du Nord au Québec, les identités se font et se défont.
Rachel Bouvet donne le ton, trace une route d'eau, de terre et de mots.
Elle emprunte au passage quelques figures de l'Orient et du monde arabe.
Elle indique sa manière de cheminer dans ce vaste monde. Quelques questions essentielles surgissent : À quel territoire appartient-on aujourd'hui ? Comment refuser cette géographie déchirée qui condamne à l'exclusion et au racisme ? Quel héritage assumeront les enfants issus de ces pérégrinations ?
-
Une femme perd sa voix. Elle écrit pour reprendre possession de son corps abîmé. Elle chemine ainsi, s'ancre par l'écriture dans sa voix intime, qui résonne avec d'autres silences et paysages de terre, d'eau... La guérison est amorcée avec cette symphonie de voix. Une multitude de visages, de corps et de voix se tissent et se racontent à travers les routes qui n'en finissent pas. Ce livre est un grand silence, une halte entre nous et le vivant ; un bruissement qui dit la relation, la tendresse, l'existence, d'où la musique des mers, des fleuves et des forêts. Le point de vue de l'auteure : "Tisser les voix répond au mouvement général qui traverse le livre. Quand j'ai perdu la voix, je me suis mise à écrire, mais aussi à écouter davantage. J'ai fait plus de place à la parole des autres. Quand je tisse les voix, la mienne se fonde dans un ensemble, elle va à la rencontre des autres, c'est ce mouvement qui me permet d'avancer. Quand la voix se brise, quand elle s'absente, il faut tout reconstruire, cela ne peut se faire que dans l'intimité. Apprivoiser le silence."
-
L'autre moitié de l'Amérique du sud ; lettres à mon petit fils
André Corten
- Memoire D'Encrier
- 1 Février 2008
- 9782923153759
Dans ces lettres pleines de tendresse et de lucidité, l'auteur raconte l'Amérique du Sud et parle des habitants qu'il a rencontrés et interviewés. André Corten campe des êtres vivants, simples et humbles qui expriment leur quotidien. L'autre moitié de l'Amérique du Sud : ce sont des chroniques, des témoignages, des portraits, des récits de vie, des entretiens qui révèlent, sans apitoiement, les difficultés de subsister dans cette autre partie de l'Amérique. L'ouvrage est préfacé par Normand Baillargeon qui dit ceci : « Certes, vous verrez des lieux inoubliables et des beautés pétrifiantes. Vous verrez aussi des hommes et des femmes qui tutoient la souffrance, et dont on ne parle presque jamais, sinon lors d'une catastrophe naturelle. Corten vous les présente, il leur donne la parole. Alors un miracle se produit. C'est que, pour une rare fois, on ne parle pas d'eux ni pour eux, ce sont eux et elles qui parlent. Et ce qu'ils disent, de Caracas à Quito, en passant par Lima, Buenos Aires... est simple, tendre et bouleversant. » Au pied de la Cordillère des Andes, écoutons les mots, les gestes et les voix que Corten transcrit avec un rare bonheur. Découvrons, étonnés, le souffle de la terre, le combat pour la dignité, les cris tout comme les espoirs.
-
"Cartes postales d'Asie" rassemble des instantanés écrits sous forme de courriels. Des images surgissent au cours du voyage. Marie-Julie Gagnon relate les principales étapes de son itinéraire : Japon, Thaïlande, Cambodge, Taïwan, Singapour, Hong Kong... Singulier parcours : « Mes parents habitent une petite ville du Lac-Saint-Jean et n'ont jamais pris l'avion. Voir du pays m'avait toujours semblé quelque chose d'inaccessible. » Cet ouvrage allie humour, fraîcheur, anecdotes et aventures. Divertissement garanti !
-
François Duvalier, né en 1907, médecin et ethnologue, règne en président à vie d'Haïti du 22 octobre 1957 au 21 avril 1971, date de sa mort. Son fils Jean-Claude, alors âgé de 19 ans, lui succède comme président à vie jusqu'au 7 février 1986. Pendant 29 ans, Papa Doc et Baby Doc édifient dans la première république noire des Amériques un empire obscurantiste qui plonge le pays dans la plus grande terreur. Cet ouvrage lève le voile sur cette tranche d'histoire. Révélations, intrigues, liaisons amoureuses, scènes de vie et de mort, portraits, paysages insolites, humour et sarcasme. Pour témoigner de la tragédie d'un peuple. Spectateur et souffleur, Jean Florival est dans l'oeil du cyclone; à l'intérieur du régime, sans un quelconque titre officiel. C'est en témoin privilégié qu'il plonge dans l'intimité du pouvoir, relate des faits jusque-là inconnus du grand public. Ce livre a le mérite d'exposer avec sérénité des événements tantôt tragiques, tantôt loufoques, dans le dessein de refuser l'oubli, et de mieux comprendre cette tyrannie qui a endeuillé les familles haïtiennes, afin de sortir du cercle de l'impunité et de la logique bourreau-victimes. Découvrez les frasques d'un pouvoir qui fige depuis un demi-siècle l'histoire et l'imaginaire d'Haïti. Selon le politologue Sauveur Pierre Etienne : « François Duvalier instaure en Haïti une dictature féroce, dont l'usage et l'ampleur de la violence font oublier tous les régimes autoritaires traditionnels et sanguinaires qui l'ont précédée. Jean Florival a réalisé le tour de force de présenter les multiples facettes de l'enfant terrible de l'occupation américaine et des classes moyennes. Ce livre a le mérite de révéler des faits qu'un témoin privilégié se doit de partager avec ses concitoyens, afin de les aider à se ressaisir et à avoir le courage de se regarder objectivement, sans passion. » Avec photographies. Présentation de Rodney Saint-Éloi.
-
Imaginaires métissés et monde nouveau ! Récits qui invitent à un voyage au bout de nous-mêmes : Louisiane, Thaïlande, Soudan, Chili. Les mots fusionnent avec la musique des lieux. Textes au ton chamanique imprégnés de sagesse et de beauté.
-
Hommage d'un fils à son père, "La force de marcher" raconte la vie de Tobasonakwut, chef Anishinaabe de la nation Ojibwé. Survivant des pensionnats autochtones, grand chef et défenseur des droits civiques, il a mené, malgré le cancer qui le rongeait, une entreprise de réconciliation qui demeure l'un de ses plus importants legs. Ce récit témoigne du combat et des chemins de résistance des Premières Nations du Canada. "Wab Kinew n'a pas écrit que ses mémoires, ce livre est aussi une méditation sur la vie." -The Globe and Mail