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Noir Sur Blanc
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Comment ne pas devenir écrivain voyageur
Adrien Blouët
- NOIR SUR BLANC
- Notabilia
- 16 Mai 2024
- 9782889830343
Un soir de décembre 2019, un jeune écrivain débarque à l'extrême sud du Japon avec l'ambition de s'installer quelques mois pour trouver un travail, écrire un roman et apprendre le japonais.
Rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate, qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour.
Avec humour, obstination et une bonne dose d'autodérision, l'auteur nous raconte ses pérégrinations, ses angoisses, ses obsessions, sa paresse, sa débrouillardise et son don naturel pour la procrastination. Animé par un illusoire désir d'authenticité, souhaitant sans cesse se distinguer des nostalgiques de l'exotisme, des backpackeurs et autres consommateurs de voyages, il croisera malgré tout la route de toutes sortes de personnages, et nous révélera avec talent l'envers de la carte postale.
De la moiteur d'Okinawa au bouillonnement de la nuit tokyoïte en passant par les vallées désertées de Shikoku, Adrien Blouët, écrivain voyageur malgré lui, nous offre avec ce livre l'un des plus singuliers récits publiés sur le Japon ces dernières années. -
Les Enfants de sainte Marguerite
Ante Tomic
- NOIR SUR BLANC
- La Bibliotheque De Dimitri
- 22 Août 2024
- 9782889830466
Après avoir exploré, dans ses deux précédents ouvrages, les territoires sauvages de l'arrière-pays dalmate, Ante Tomic nous offre avec ce nouveau roman une fine description de la population insulaire adriatique. On y rencontre un commandant de police entreprenant, qui a aménagé ses cellules en chambres d'hôtes, un professeur de philosophie galant, qui démontre que les cevapcici, ou kebabs selon les régions, sont à la source de la culture méditerranéenne, un migrant syrien beau comme un dieu, centre de toutes les attentions du beau sexe, et un âne mythologique et fripon, qui brait à chaque fois qu'un couple fait la bête à deux dos.
Histoire rocambolesque et drolatique émaillée de rebondissements improbables, hommage à sainte Marguerite, dernier recours des couples infertiles, mais en premier lieu merveilleux roman d'amour qui, comme tous les livres d'Ante Tomic, réconcilie le lecteur avec l'humanité, Les Enfants de sainte Marguerite nous plonge dans l'univers malicieux et bienveillant d'un auteur qui a su, tout le long de son oeuvre, gagner un public fidèle de plus en plus nombreux. -
L'invention de la nature ; les aventures d'Alexander von Humboldt
Andrea Wulf
- NOIR SUR BLANC
- Litterature De Voyage
- 18 Octobre 2017
- 9782882504777
Alexander von Humboldt (1769-1859), né d'une mère française et d'un père prussien, est le grand scientifique des Lumières. Il a donné son nom à des villes, des rivières, des chaînes de montagne, à un courant océanique d'Amérique du Sud, à un manchot, à un calmar géant - il existe même une mare Humboldtianum sur la Lune.
Sous la plume d'Andrea Wulf, sa vie se lit comme un roman d'aventures : l'infatigable savant a organisé des expéditions dans la forêt tropicale, escaladé les plus hauts volcans du monde et inspiré des princes et des présidents, des scientifiques et des poètes. Napoléon le jalousait ; Simón Bolívar s'est imprégné de ses idées pour mener à bien sa révolution ; Darwin a embarqué sur le Beagle à cause de lui ; et le capitaine Nemo de Jules Verne possédait tous ses livres dans sa bibliothèque.
L'Invention de la nature nous emmène en voyage sur les traces de Humboldt, parcourant la Russie ravagée par la maladie du charbon ou dessinant le tracé de rivières tropicales infestées de crocodiles. Andrea Wulf montre pourquoi l'expérience et les conceptions du grand naturaliste sont si importantes aujourd'hui : en 1800 déjà, Humboldt prédisait les changements climatiques causés par l'homme. Ses idées n'ont cessé de révolutionner et de faire avancer la science, la protection de la nature, la politique, l'art, les écrits sur la nature et la théorie de l'évolution. C'était un homme qui voulait tout savoir et tout comprendre ; en avance sur son temps, sa pensée commence seulement à être comprise dans sa totalité. Alexander von Humboldt a inventé la manière dont nous voyons la nature aujourd'hui.
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La douleur fantôme réunit les récits essentiels de Hanna Krall, ceux qui illustrent le mieux les thématiques et le style si particulier, reconnaissable entre tous, de l'écrivaine polonaise, tels que « Le dibbouk », « Hamlet » ou « L'arrière-petit-fils »...
Dans la présente anthologie, les textes que le lecteur français avait pu découvrir, entre 1993 et 2003, chez Albin Michel, Gallimard et Autrement, paraissent ici comme de nouvelles versions, entièrement revues et parfois augmentées. D'autres textes, inédits, sont issus du dernier livre publié en Pologne par l'auteure : Détails significatifs (2022).
Depuis Prendre le bon Dieu de vitesse (1977), Hanna Krall explore le destin tragique des juifs polonais, des survivants de la Shoah. Plus largement, elle prête sa voix à tous ceux qui portent en eux une blessures indélébile, la marque au fer rouge de l'Histoire, qu'ils soient juifs, polonais ou allemands...
Engagée du côté de la mémoire, elle n'a écrit au fond qu'un seul et même livre immense, contre l'oubli. Le double aspect de cette oeuvre, à la fois littéraire et documentaire, à mi-chemin entre fiction et vérité, lui confère son caractère unique et sa dimension universelle.
La douleur fantôme n'est rien de moins qu'un livre indispensable. -
La Mascotte est le récit biographique d'un vieil homme australien qui se retourne sur son passé, en quête de ses origines, et assemble les différentes pièces du puzzle de sa mémoire, à l'aide de son fils aîné. Enfant né juif en Biélorussie, il assiste au massacre de sa famille en octobre 1941, avant d'être recueilli par un bataillon letton, sous le commandement de la Wehrmarcht, et de devenir malgré lui la mascotte de ce régiment. Mark Kurzem est historien. Il est le fils aîné d'Alex Kurzem qui fait l'objet de ce récit biographique et qui, depuis cinquante ans, s'est intégré dans la société australienne.
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Le pélerin noir et autres récits
Mikhail Prichvine
- Les Éditions Noir sur Blanc
- La Bibliothèque De Dimitri
- 3 Novembre 2022
- 9782882507990
Dans la mémoire russe, Prichvine est l'écrivain de la nature.
Mais il est aussi philosophe à la manière de Thoreau, voyageur, témoin de son temps (il rappelle Gide par ses engagements et ses désillusions), diariste (la publication posthume de son journal intime secret révélera une figure séditieuse et tragique).
Notre édition met en lumière la richesse de l'auteur, dernier enfant de l'Âge d'argent.
Récit magnifiant la taïga de l'Extrême-Orient russe, Ginseng est une allégorie osée de l'amour. Le Pèlerin noir est un récit de voyage chez les nomades d'Asie centrale où le danger est sublimé en poésie. Le Calice d'ici-bas nous emmène dans la Russie profonde des premières années de la Révolution russe. C'est un texte réaliste, porté par une inspiration quasi nietzschéenne, fantastique et même biblique, au point que l'instituteur au centre du récit se confond avec l'image du Christ. Un florilège d'extraits de son journal intime - mis en regard avec les oeuvres concernées - transporte le lecteur dans le monde intérieur de Prichvine tout en éclairant les chemins secrets qui le menèrent de la vie à la création littéraire. -
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Un café sur la colline
Sophie Képès
- NOIR SUR BLANC
- Noir Sur Blanc Litterature
- 11 Janvier 2007
- 9782882501844
Sarajevo assiégée. La ville martyre, crucifiée, est le premier personnage de ce roman.
Horrifiée par l'expression « nettoyage ethnique », Nila, parisienne d'origine hongroise s'embarque
pour la Bosnie pour participer au tournage d'un documentaire sur le siège de la ville.
Elle partage le quotidien des civils. L'intensité de leurs échanges, aux frontières du danger de
mort« les a hissés au-dessus d'eux-mêmes ».
L'abjection de la guerre, les snipers, les camps de viols et les fosses communes déchaînent en eux
les forces extrêmes de la vie.
Pour Nila, faire l'amour devient « la seule chose urgente et importante ». Soulevée d'émotions ,
elle se livre à une constante autoanalyse et note tout ce qu'elle voit, entend et ressent.
Des fragments de textes (contes, articles d'encyclopédie, petits dialogues, coupures de journaux)
insérés dans son récit traduisent son propre morcellement.
Ce qu'elle dit à propos de son livre : « Le retour du génocide en Europe 50 ans après celui des juifs
devra sans doute être mis à nu par des dizaines de fictions, avant de trouver enfin sa « juste
place » dans notre conscience rétive ».
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La terre est l'oreille de l'ours : une célébration du vivant
Jil Silberstein
- NOIR SUR BLANC
- 8 Mars 2012
- 9782882502728
Voici les carnets d'un homme qui, la soixantaine approchant, décide de se mettre à l'école de la forêt.
Avec l'humilité d'un disciple et le regard d'un poète, il consigne les éléments d'une infinie leçon de choses. Les oiseaux, d'abord, dont il fait de rapides croquis (pour pouvoir les retrouver, au soir, dans ses manuels de naturaliste), puis les insectes, les arbres, les animaux familiers ou sauvages, et jusqu'aux astres, enfin, dont la course l'émerveille. Frappé par la perte de sa compagne, il trouvera un appui dans le " grand Tout " du monde, où la vie et la mort sont un seul et même flux, du plus infime au plus démesuré, de la division cellulaire aux orbes des planètes.
En approfondissant son propre rapport au monde, il saisit mieux celui d'autrui, et ses plus anciennes lectures prennent alors une dimension nouvelle : les poètes chinois, les ethnologues, les voyageurs, dont les citations choisies émaillent les carnets. A mesure qu'il étudie la forêt alentour, sur les collines et en suivant le lit de la rivière, Jil Silberstein retrouve le souvenir de ses séjours au Canada, parmi les Indiens, et il prend la mesure de la folie techniciste de notre civilisation.
Pourtant, c'est encore et toujours l'émerveillement qui prédomine lorsque l'auteur, à l'aube ou au crépuscule, pénètre dans la forêt et invite chacun de nous à en retrouver le chemin.
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Un arc de grand cercle
Mateusz Janiszewski
- NOIR SUR BLANC
- Litterature Etrangere
- 3 Février 2022
- 9782882507181
En 1914, Ernest Shackleton partait à bord de l'Endurance pour un voyage en Antarctique qui resterait dans l'histoire par sa tournure tragique et sa fin miraculeuse. Un siècle plus tard, un équipage polonais prend la mer pour refaire le parcours de l'expédition légendaire. Mateusz Janiszewski, tout jeune chirurgien, voyageur et écrivain, en est l'un des capitaines.
Depuis la Patagonie, à travers les mers les plus effroyables, le périple, qui ne devait durer que quelques mois, se révèle pour l'auteur une expérience à la fois terrifiante et initiatrice.
Janiszewski interroge ses souvenirs de lecture de Melville et Conrad, à mesure qu'il affronte la rudesse du paysage patagon, les vents glacés de l'océan Austral et, surtout, ses propres faiblesses. Il est parfois submergé par l'euphorie (« Accroché au gouvernail, je ne sais plus qui dirige qui. Mais dans cette danse, je suis à ma place »), et peu après il éprouve un immense désarroi devant l'inanité des ambitions humaines.
Avec ce grand reportage littéraire, empreint de poésie et de réflexion philosophique, Janiszewski nous entraîne dans un monde extrêmement hostile, « capable de vous tuer », mais aussi de vous révéler à vous-même.
(Un « arc de grand cercle » est le plus court chemin entre deux points situés sur une sphère.)
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Le parti pris des oiseaux
Stanislaw Lubienski
- NOIR SUR BLANC
- Litterature De Voyage
- 6 Mai 2021
- 9782882506870
La fascination pour les oiseaux qui accompagne l'auteur depuis son enfance (une maladie qu'il appelle Birding Compulsive Disorder) est devenue un prétexte pour écrire sur l'art, la littérature, l'histoire et le cinéma. De quel oiseau-roi Mitterrand a-t-il voulu faire son dernier repas ? Quel est le lien de l'agent 007 avec l'ornithologie ? À quoi pensaient les oiseaux d'Hitchcock ? Quel effet l'amour de Jonathan Franzen pour les oiseaux a-t-il eu sur sa prose ? Bien entendu, l'auteur ne s'inspire pas uniquement de ses lectures ! C'est un homme de terrain et son texte est nourri de toutes ses expériences dans la nature, mais aussi en ville.
Il y a désormais des millions de gens qui s'adonnent à l'observation des oiseaux. Pour beaucoup, c'est une passion dévorante et les cas d'agression, d'évanouissement ou de crise cardiaque ne sont pas rares sur le terrain.
Lubienski n'a encore tabassé personne, son coeur est heureusement en bon état, mais comme son amour des oiseaux est tout aussi excessif, il affronte sans se plaindre les conditions les plus inconfortables, jusqu'à être victime de la « malédiction du bruant », un mal qui frappe les amis des oiseaux...
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Sur les chemins nomades ; de l'Atlas à Tombouctou
Nicholas Jubber
- NOIR SUR BLANC
- Litterature De Voyage
- 8 Avril 2021
- 9782882506344
« Je voulais apprendre des nomades à puiser de l'eau, monter un dromadaire et dresser un camp, approfondir certaines des leçons apprises lors de mon précédent séjour. Le temps de reprendre le chemin de l'école était venu. ».
Le Sahara est un espace rêvé, le paysage mythique de Lawrence d'Arabie. Il est aussi le lieu où vivent depuis des millénaires de nombreuses communautés nomades, tentant de sauvegarder leur mode de vie traditionnel. Aujourd'hui, le Sahara est devenu une destination dangereuse, marquée par la menace djihadiste. Dans les pas de Léon l'Africain, diplomate et grand explorateur du xvie siècle, Nicholas Jubber part en voyage à travers l'Afrique du Nord, jusqu'à la ville légendaire de Tombouctou. Visitant les marchés aux bestiaux de l'Atlas, traversant le Sahara occidental et remontant jusqu'au fleuve Niger, Jubber rejoint les camps touaregs, peuls et berbères, afin de découvrir leurs valeurs et leur place dans le monde.
Sur les chemins nomades est un regard unique sur une ville résiliente et un voyage à la découverte de communautés fascinantes, qui luttent pour préserver leur mode de vie au XXIe siècle.
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L'île où les hommes implorent ; chronique d'un désastre amorcé
Jil Silberstein
- NOIR SUR BLANC
- Litterature De Voyage
- 14 Février 2019
- 9782882505446
En 2012, La Terre est l'oreille de l'ours s'offrait comme une célébration du Vivant où notations en forêt, spéculations et remémorations se conjuguaient avec une mosaïque de lectures brassant sciences naturelles, environnement, éthologie, psychologie, poésie, spiritualité et anthropologie. Cinq ans plus tard, L'île où les hommes implorent s'attache, le temps de quatre saisons, à inventorier les éléments constitutifs d'une rapide dégradation des conditions de vie sur la planète Terre. D'où son sous-titre : « Chronique d'un désastre amorcé ».
Mû par une inquiétude que chaque mois s'emploie à confirmer, l'auteur n'en ressent que plus fort l'urgence d'explorer la palette des prodiges recelés par le monde qui s'étiole - ce à travers quatre entités géographiques : le territoire traditionnel des Innus du Québec-Labrador, l'île du Sud de la Nouvelle- Zélande, l'île cycladique de Sifnos et la campagne vaudoise où l'ancien Parisien a choisi de s'établir.
De lieux en peuples aimés, Jil Silberstein dit la splendeur d'un rituel particulier aux Nuu-chah-nulth de l'île de Vancouver, les prouesses d'une araignée (le Pholque phalangide), les enjeux du Pléistocène, l'exploration du Pacifique. Il s'initie à la dérive des continents. Sonde les motifs d'un marbre antique du sanctuaire de Delphes. Retrouve au coeur de la forêt subarctique le peuple innu dépossédé par le colonialisme. Célèbre l'écrivaine américaine Annie Dillard, le Tao te king et son cher Joachim Du Bellay.
D'une telle démarche « tous azimuts » résulte l'irrésistible goût d'observer à son tour. Et de chérir ce qui peut l'être encore.
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Voyages en Russie absolutiste : vie et mort de quatre opposants
Jil Silberstein
- NOIR SUR BLANC
- Litterature De Voyage
- 7 Avril 2022
- 9782882507402
Vaste enquête à travers la Russie d'aujourd'hui, Ôtez-moi ma médaille de chien se veut avant tout un hommage au combat acharné de quatre hommes confrontés - chacun à son époque - aux ravages de l'autocratie. Mais faire se côtoyer les destins du poète et romancier Mikhaïl Lermontov (1814- 1841), de Vladimir Tan Bogoraz (1865-1936), révolutionnaire et pionnier de l'anthropologie, de l'écrivain anarchiste Victor Serge (Viktor Lvovitch Kibaltchitch ;1890-1977), antistalinien, auteur de S'il est minuit dans le siècle, et d'Anatoli Martchenko (1938-1986), l'un des derniers intellectuels russes à être mort en détention au Goulag, c'est aussi proposer une histoire informelle - encore que remarquablement documentée - de l'opposition à l'absolutisme russe sous toutes ses formes, de Catherine II à Vladimir Poutine.
Enfin, à travers quatre « pèlerinages » de l'auteur - au Tatarstan, au Caucase, en Oural et jusqu'aux lointaines rives de la Kolyma -, c'est à la rencontre de « héros de notre temps » que le lecteur est invité.
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Sur les traces du prêtre Jean
Nicholas Jubber, Carine Chichereau
- NOIR SUR BLANC
- Essai
- 7 Avril 2011
- 9782882502490
Le livre En 1177, le pape Alexandre III écrit une missive au roi des Indes, le fameux Prêtre Jean. Il choisit pour émissaire un moine médecin, maître Philippe. Personne ne sait où se trouve le royaume du Prêtre Jean, ni s'il existe réellement. On fait courir les suppositions les plus folles à son propos : qu'il est plus riche que tout autre royaume, qu'un des fleuves qui le traverse vient du jardin d'Eden, qu'il abrite la fontaine de Jouvence... Maître Philippe se met en route pour les Indes. Il part de Venise... et disparaît sans laisser de traces.
Quelques siècles plus tard, ayant trouvé une copie de la lettre du pape dans une bibliothèque de Jérusalem, Nicholas Jubber reprend la quête de maître Philippe. Il se met en tête d'amener la missive à bon port. Avec Mike, son énergique compère, il fait le tour du bassin méditerranéen : après l'Italie et la Grèce, ils abordent l'Orient par la Turquie, puis l'Arménie, traversent ensuite différents pays du monde arabe (Syrie, Liban, Jordanie), font un crochet par Jérusalem et la Palestine, pour enfin atteindre l'Éthiopie à travers l'Égypte et le Soudan.
Le voyage des deux amis est bien différent de celui de maître Philippe ; pourtant, Nicholas Jubber trace toujours des parallèles avec les bâtisses, les aliments, les odeurs, les couleurs et les gestes que l'émissaire du Moyen Age a dû lui aussi trouver sur sa route. Bons vivants et peu enclins à se laisser mettre des bâtons dans les roues, les deux voyageurs arpentent les souks, fuient devant les marchands, négocient avec les chauffeurs de taxis, dansent dans les night-clubs de Beyrouth, parlent à bâtons rompus avec des religieux de toutes les confessions, visitent les églises, les mosquées et les citadelles construites par les croisés... Avec beaucoup d'humour et une bonne dose d'autodérision, l'auteur nous rapporte les anecdotes du voyage, tout en interrogeant les coutumes, les traditions et l'histoire mouvementée des pays traversés.
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à la barbe des Ayatollahs ; dans l'Iran et l'Afghanistan d'aujourd'hui
Nicholas Jubber
- NOIR SUR BLANC
- 13 Avril 2012
- 9782882502735
De longues cornes de cuivre, les karnai, sortaient de la bouche de musiciens aux joues aussi rondes que des pommes, comme s'il leur était poussé une trompe d'éléphant." Savoureux mélange d'histoire et de récit de voyage, A la barbe des ayatollahs raconte le périple de Nicholas Jubber à travers l'Iran, l'Afghanistan et l'Asie centrale, entre 2004 et 2007.
Curieux de la vie des Iraniens et des Afghans d'aujourd'hui, le facétieux voyageur découvre avec étonnement l'héritage de la culture perse préislamique, qui survit envers et contre tout, en dépit du fondamentalisme religieux. Nicholas Jubber se glisse aussi bien sur les pistes de danse clandestines que dans les fumeries d'opium et les lieux saints ; il comprend que les liens perdurent avec une époque où l'Iran et l'Afghanistan faisaient partie du même empire, et où la culture perse illuminait le monde.
Dans ses rencontres avec des poètes, des chauffeurs de taxi, des filles de joie ou des moudjahidin, Jubber est sans cesse ramené à l'épopée persane du XIe siècle, le Shahnameh ou Livre des Rois. Le poème devient un véritable guide, une clé permettant de comprendre à la fois le passé de cette région, et sa tumultueuse histoire contemporaine. Grâce à son approche originale, son humour et son autodérision, l'auteur nous donne accès à un Iran et un Afghanistan rarement décrits.
Il cultive en effet des rapports de proximité avec les couches les plus variées de la société, semblant se rire du danger.
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Gens des confins sur la frontière orientale de l'Europe
Nicole Segers, Irène Van der linde
- NOIR SUR BLANC
- 14 Mai 2010
- 9782882502346
Le livre Avec une combinaison audacieuse de journalisme littéraire et de photo
documentaire, Irene van der Linde et Nicole Segers nous conduisent depuis la
Finlande jusqu'en Bulgarie, à la rencontre de ceux qui vivent le long de la
nouvelle frontière orientale de l'Europe. Finlande, Estonie, Lettonie,
Lituanie, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie : c'est au fil de
leurs frontières que se trouve désormais le « bout de l'Europe ». Durant leurs
neufs mois de voyage, tandis qu'elles arpentaient ces confins sauvages et
méconnus, la journaliste Irene van der Linde et la photographe Nicole Segers
ont très étroitement collaboré. Dans ce livre remarquable, le texte et les
images s'enrichissent mutuellement : en chaque lieu traversé, l'histoire
personnelle des habitants vient donner corps aux grandes questions que nous
posent aujourd'hui les marges de la famille européenne. Et nulle part ailleurs
qu'en sa périphérie l'Europe ne nous révèle un aussi vrai visage. Qui habite
les frontières de l'Europe ? Qui s'y heurte ? Un livre de voyage exceptionnel.
Le texte en est personnel et intelligent. Loin de ce « pittoresque de la
misère » que l'on cherche trop souvent à l'Est, les images de Segers sont une
fête pour les yeux : paysages et visages. Les auteurs Irene van der Linde, née
à Amsterdam en 1963, est historienne et journaliste. Elle collabore avec divers
journaux aux Pays-Bas, comme Vrij Nederland et De Standaard. Elle s'intéresse
particulièrement aux thèmes des migrations et de l'illégalité. Nicole Segers,
née à Tilburg en 1960, est photographe documentaire. Elle expose son travail
régulièrement, notamment au Stedelijk Museum (Zwolle, 2001), au festival de
photographie Rencontres Photographiques (Lorient, 1999) et à Aubenas (2000). En
2004, elle a exposé les photos du projet Gens des confins au musée De Kunsthal
de Rotterdam.
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Mariusz Wilk s'est installé il y a quinze ans dans le Nord de la Russie, pour y vivre loin de la civilisation.
Pourtant, de nombreux changements sont survenus dans la maison carélienne au bord du lac Oniego.
Depuis la naissance de sa fille Martusza, l'écrivain redécouvre la nature avec les yeux de l'enfance. Il s'interroge sur l'importance du lieu où l'individu grandit, reçoit une éducation et fait ses premiers pas dans la vie. À la fois récit de voyage immobile et journal littéraire, La Maison du vagabond évoque les lieux traversés, les grands espaces russes, et l'ancrage désormais nécessaire dans la maison de l'Oniego, au coeur de la nature sauvage du Nord.
Mariusz Wilk partage également ses vagabondages littéraires avec son lecteur, et entre en dialogue avec de nombreux écrivains : Witold Gombrowicz, W.G.
Sebald, Nicolas Bouvier. Sa prose est entrelacée de citations littéraires et de références sémantiques, tout en restant vivante et concrète, ce qui la rend tout à fait unique.
Dernier volume du « Journal du Nord », après La Maison sur le bord de l'Oniego, Dans les pas du renne et Dans le sillage des oeis sauvages, La Maison du vaga- bond interpelle l'homme occidental sur sa manière de vivre, et l'exhorte à observer le monde qui l'entoure avec un regard neuf.
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Nicolaï Rezanov ; le rêve d'une Amérique russe
Owen Matthews
- NOIR SUR BLANC
- Litterature Etrangere
- 15 Avril 2016
- 9782882504098
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Ils parcoururent l'Europe ; voyages d'écrivains et d'artistes 1780-1880
Claude Bouheret
- NOIR SUR BLANC
- 8 Novembre 2018
- 9782882505354
Au temps du romantisme et pendant les décennies qui suivirent, gens de lettres, peintres et musiciens furent pris d'une frénésie de pérégrinations à travers l'Europe. Que cherchaient ces nouveaux voyageurs à une époque où passer les frontières, franchir les mers et les montagnes, demandait tant d'efforts et de temps ? À la fin du XVIIIe siècle, le Grand Tour, qui fut l'invention d'une manière personnelle de voyager et mit Rome au centre de la carte de l'Europe culturelle, incita écrivains et artistes à redécouvrir les merveilles de l'Antiquité, les splendeurs de l'art italien et la lumière des pays du Sud. S'il fut parfois la conséquence d'un exil politique, le voyage se révéla pour la plupart, et en particulier les femmes, un formidable instrument d'émancipation. De sites archéologiques en ateliers d'artiste, d'auberges en salles de jeu ou de bal, ces hommes et ces femmes de qualité, indépendants, souvent polyglottes et généralement francophones, tissèrent un incomparable réseau d'échanges culturels à travers le continent, de Saint-Pétersbourg à Genève, de Londres à Constantinople, de Paris à Rome, préfigurant à sa manière l'Europe d'aujourd'hui. Richement illustré et conçu comme une galerie de portraits en mouvement, de Mme de Staël à Lou Andréas Salomé, de Goethe à Dostoïevski, de Mendelssohn à Byron, l'ouvrage accompagne gens de lettres, peintres et musiciens dans leurs pérégrinations, et replace leurs créations - journaux intimes, relations de voyage, correspondances, oeuvres d'art et musicales - dans le temps long de l'histoire culturelle d'une période durant laquelle voyager était à la fois une épreuve physique, une aventure personnelle et un apprentissage du monde.
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Le festin sauvage : de la Minsk soviétique au Brooklyn d'aujourd'hui, le récit et les recettes de cuisine d'une famille juive athée
Boris Fishman
- NOIR SUR BLANC
- Litterature De Voyage
- 10 Mars 2022
- 9782882507341
Le Festin sauvage raconte, de manière truculente et désinvolte, la famille juive russe (et athée) de l'auteur - deux de ses grands-parents, ses parents et lui-même -, sa fuite hors d'URSS, l'émigration à Vienne, puis à Rome, avant d'atteindre les États-Unis en 1988, lorsque l'auteur avait 9 ans. Tout au long du récit, le thème central est la nourriture comme manifestation visible de l'amour. Corollaire naturel : la faim, à la fois la faim réelle vécue par les membres les plus âgés de la famille pendant la guerre, et la faim métaphorique de Fishman adulte, son appétit pour l'indépendance, le succès en tant qu'écrivain et les conquêtes amoureuses.
L'auteur devient un homme, il révise peu à peu ses jugements sur le succès ou l'amour romantique, il s'américanise aussi, et s'éloigne malgré lui des générations précédentes. Jusqu'à ce qu'une aide à domicile ukrainienne soit engagée auprès du grand-père, devenu veuf. Par la magie de sa cuisine, elle va provoquer les retrouvailles des trois générations et faire affluer les souvenirs lors de festins sauvages. On évoque la grand-mère Daria, qui « avait un fourneau de la taille d'un lit.
Il en sortait des pommes de terre croustillantes, coupées en quatre, saupoudrées d'aneth avant d'être badigeonnées de crème aigre... »
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Le livre Le terme de portage désigne l'action de porter (souvent à dos
d'hommes) une embarcation, quand la navigation d'un fleuve est interrompue par
un obstacle. Par cette métaphore, Mariusz Wilk aborde la thématique du voyage,
du chemin, des rencontres que l'on y fait et de la beauté de la nature du Grand
Nord. Dans de courts textes qui prennent souvent la forme d'un journal et de
notes de voyage, Wilk explore les contrées dangereuses et sublimes des îles
Solovki, dans la mer Blanche. En se basant sur des documents trouvés notamment
dans les bibliothèques des monastères, l'auteur s'intéresse aux différentes
populations des îles à travers l'histoire : schismatiques fuyant la répression
au XVIIe siècle ; paysans affranchis du servage ; prisonniers des camps
soviétiques basés aux Solovki, qui ont participé, souvent au prix de leur vie,
au creusement du canal Belomor, qui relie la mer Blanche à la mer Baltique. Un
second volet du livre raconte le voyage en bateau des îles Solovki au lac
Ladoga, en Carélie, que l'on rejoint par le tristement célèbre canal Belomor.
Dans une prose âpre et vigoureuse, nourrie par ses lectures, ses réflexions et
ses rencontres avec l'autre, Mariusz Wilk ne nous livre pas seulement une
peinture du Grand Nord, mais de toute la Russie, une Russie bien éloignée de
Moscou et Saint-Pétersbourg, une Russie sauvage et fascinante. Après Le Journal
d'un loup, l'écrivain-voyageur retourne arpenter les îles Solovki, microcosme
de l'ex-Empire soviétique. Le livre Mariusz Wilk (né en 1955) vit en Russie
depuis plus de quinze ans. Opposant politique en Pologne à la fin des années
soixante-dix, il a été emprisonné pendant « l'état de guerre ». Il est coauteur
du livre Konspira : rzecz o podziemnej « Solidarno?ci » (1984) [« Conspiration:
À propos de ''Solidarité`` clandestine »]. En 1989, il quitte la civilisation
pour aller vivre dans les îles Solovki et, dix ans plus tard, sur les bords du
lac Oniégo. Il a publié plusieurs récits de voyage aux Éditions Noir sur
Blanc : Le Journal d'un loup (1999), La Maison au bord de l'Oniégo (2006), Dans
les pas du renne (2009). En 2006, la Croix d'Officier de l'Ordre Polonia
restituta lui a été décernée.
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Les aventuriers de la reine ; à l'assaut du Nouveau Monde
Giles Milton
- NOIR SUR BLANC
- 1 Janvier 1945
- 9782882501097
La colonisation des terres d'Amérique sous le règne de la reine Élisabeth Ire est une histoire de paris fous, de désastres grandioses, d'initiatives hardies et d'écueils fatals. Entre idéal et réalité, le choc fut rude. Défile une suite de courtiers, d'aventuriers, de navigateurs, des plus rêveurs aux plus calculateurs, attirés par le leurre de l'exotisme. Cette aventure grisante est recréée avec le souci de précision historique et toute la verve qui caractérisent le talent de conteur de Giles Milton.
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Carnet de route au coeur de l afrique - des sources du nil au congo
Jan Czekanowski
- NOIR SUR BLANC
- 25 Octobre 2001
- 9782882501127
Jan Czekanowski (1882-1965), anthropologue et ethnographe polonais, attaché à une équipe de cinq chercheurs, parcourt à pied près de 6 300 km entre les Grands Lacs, le nord-est du Congo et le sud du Soudan.
Sans a priori, en observateur, il étudie avec humour, les populations locales (les Africains, mais aussi les Européens installés dans cette contrée), et collecte des objets, des photographies et des documents sonores pour les musées.
Ce journal d'expédition en Afrique centrale, au début du xxe siècle, éclaire, à bien des égards, les raisons historiques des drames qui bouleversent encore de nos jours cette région. Il restitue ainsi une parcelle de l'histoire africaine et renvoie, en miroir, celle de l'histoire européenne.