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Rocher
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Le 17 janvier 1992, Claude Guittard pousse pour la première fois la porte à tambour de la brasserie mythique du père Cazes : Lipp. D'abord chef de rang, puis directeur de l'établissement, Paris deviendra, pour lui, une fête, pendant trente ans. Hommes politiques, comédiens, écrivains, chanteurs, journalistes, toutes les célébrités dont il avait aperçu le visage dans les journaux ou entendu la voix à la radio défileront sur les banquettes en cuir. Le secret de Lipp ? Ne jamais rien changer, ou si peu. Les décors sont d'origine, les serveurs immuables, les clients fidèles.Les habitués du dimanche soir, toujours les mêmes : Jean Dutourd et sa femme Camille, Gérard Oury et Michèle Morgan. Jean-Paul Belmondo y déjeunait avec sa mère, quasiment aveugle. À la table 1, François Mitterrand guettait Mazarine. Bill Clinton n'avait pas réservé : on l'installait en terrasse ! Kate Moss dansait sur les tables, Madonna savourait une choucroute. Aujourd'hui, Vincent Lindon vient en voisin, Fabrice Luchini équeute les haricots verts en répétant son texte...Dans ce récit qui célèbre l'esprit parisien, toute une époque défile, avec un casting cinq étoiles, et des anecdotes uniques.
Pendant trente ans, Claude Guittard a été l'emblématique directeur de la brasserie Lipp. Il est également secrétaire général du prix Cazes. -
Dans la famille de Maya, originaire du Mali et vivant dans une HLM de banlieue parisienne, les filles sont élevées dans la tradition patriarcale, les coups pleuvent souvent et les interdictions sont nombreuses. À 6 ans, lors de ses premières vacances à Bamako, elle subit une excision. Rapidement, elle comprend que cette mutilation est voulue par ses parents, qu'elle doit taire sa douleur, prendre sur elle. Seule la voix de Céline Dion lui donne un peu de courage.Mais surtout, à l'adolescence, un professeur de français l'ouvre à d'autres cultures, d'autres mondes. L'école la sauve, l'arrachant à sa cité Rimbaud où elle étouffe, à son foyer où l'on veut la préparer à devenir une femme exemplaire, c'est-à-dire mariée, mère de famille et gardienne des coutumes.« La liberté s'acquiert par la connaissance » devient sa maxime.Face au poids des rites et des croyances, Maya oppose sa force, sa rage, refusant de se résigner à son sort, sans pour autant renier ses deux identités.
Un récit inspiré de la vie de l'auteur et de ses rencontres. Bouleversant.
Née en France de parents sénégalais, Halimata Fofana a été excisée à l'âge de 5 ans. Elle se consacre aujourd'hui à l'écriture et à la réalisation. Les mutilations sexuelles faites aux femmes sont devenues son combat. -
En 1927, Albert Londres embarque pour un périple de quatre mois dans les colo-nies françaises d'Afrique. Il a déjà écrit quelques articles sur les «petits blancs » de Dakar, mais s'engage cette fois dans une enquête d'envergure sur les pratiques des colons usagers de « moteur à bananes». Il en rapporte un récit virulent, caustique, dont le lecteur sort tour à tour réjoui et atterré, dénonçant les milliers de morts survenues au nom de l'exploitation des forêts et de la mise en valeur du territoire.Par la violence de ses dénonciations, Terre d'ébène suscitera furieuses polémiques et démentis violents. « Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie », écrit Albert Londres.
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" Au XIXe siècle, on évoquait volontiers "le mirage de l'Orient", crainte et fascination mêlées, fastes inouïs et cruauté sans pareil, et la jungle où rôdaient des forces incontrôlables, celles de l'instinct à l'état pur.
Pour l'imagination fiévreuse d'un Occident malade de sa civilisation, l'Orient était un réservoir de mythes et de rêves. Je ne sais si cette idée de l'Orient s'est inscrite dans ma mémoire au fil de mes lectures, mais le seul mot de java, ou celui de Bali, agit sur une zone de mon esprit, qu'on pourrait appeler goût de l'évasion ou besoin de l'ailleurs, à la façon d'un puissant stimulus : le réel s'entrouvre, une ligne de fuite apparaît, percée, passage vers l'infini.
Java, Bali, c'est bien plus qu'un voyage ou un pays à découvrir : un départ dans l'imaginaire, une incursion en terre de poésie. " Ce récit, où alternent rencontres et évocations de destins romanesques, constitue à la fois une suite d'aventures, une description précise de lieux et un guide à l'usage de tous ceux qui aiment à se dépayser.
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Pour Philibert Humm, l'aventure est au coin de la rue. Ça tombe bien, il n'avait pas l'intention d'aller plus loin. En Tintin écrivain et fantaisiste, il aime explorer et découvrir les lieux qui l'entourent. Muni d'une pancarte « N'importe où », il réinvente l'art de l'autostop et se laisse porter, au gré des voitures et des rencontres. Ainsi il nous offre, de la France et de ses habitants, des portraits tendres et poétiques.
Dans une parenthèse de liberté qu'il s'empresse de saisir entre deux confinements, il prolonge ses tribulations en van Volkswagen, avec la certitude qu'il peut faire le tour du monde sans quitter la France. Montargis n'est autre que la Venise du Gâtinais, Coutances la Tolède du Cotentin, Chicago un quartier de Toulon, tandis que Rustrel est le Colorado du Luberon.
C'est à ces voyages, d'une ville l'autre, que nous invite Philibert Humm, en doux flâneur.
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Alors que la maladie d'Alzheimer de sa femme Antonietta progresse, Gérard Haddad prend la plume pour écrire à celle qui ne parle déjà plus. Ces lettres retracent la lente progression de la maladie : d'abord le déni, puis la lutte, les traitements et l'espoir de revivre « comme avant », puis les rechutes et l'entrée à l'Ehpad, peu avant l'épidémie de Covid et l'absolue solitude qu'elle impose pendant plusieurs longs mois.
Étrangement, du creuset de la maladie émerge un nouvel amour, triomphant de tous les malentendus des années de vie partagées. Les souvenirs des moments de grâce affluent alors, et chaque instant de vie à partager encore prend une intensité et une profondeur insoupçonnée.
Un texte poignant, qui dit toute la force d'un amour conjugal confronté à la maladie.
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Pierre Mac Orlan, dans le Manuel du parfait aventurier, explique que l'aventure est une illusion, un mirage coloré à la géographie mouvante et protéiforme, hantée par deux types d'individus : l'aventurier actif et l'aventurier passif.
" L'aventurier passif n'existe qu'à la condition de vivre en parasite sur les aventuriers de l'aventurier actif ". Le romancier d'aventures est à ses yeux la plus noble incarnation du premier type. Aussi tout au long de son existence s'est-il attaché à ces aventuriers passifs magnifiques que furent entre autres James Fenimore Cooper, Stevenson, Kipling, Melville ou Cendrars. Il leur rend de vivants hommages dans la série de préfaces (composées entre 1929 et 1963) réunies ici.
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La cabane aux fees et autres histoires mysterieuses
Michel Peyramaure
- Rocher
- 4 Janvier 2000
- 9782268033822
Des traditions disparues ou sur le point de disparaître, des phénomènes inexpliqués, des croyances aujourd'hui obsolètes, des solitudes hantées par des présences mystérieuses, des créatures de la nuit...
Voici le contexte dans lequel Michel Peyramaure a évolué au cours de douze entretiens, des veillées, avec celui qu'il appelle son " vieux maître " : Martial Chabannes, une sorte d'ermite du Plateau de Millevaches en Limousin.
On y croit ? On n'y croit pas ? Peu importe. Les peurs ancestrales ont subi ou engendré les mystères. Elles étaient les compagnes, avec les sorciers, les maljovents, les conteurs qui parlaient le " langage des étables ", des paysans limousins du siècle dernier.
Les loups parcouraient les campagnes, on trouvait des tornas, (des fantômes) aux carrefours, près des cercueils drapés d'un linceul blanc, on allait demander la guérison aux bonnes fontaines...
Autres temps, autres moeurs. Tout cela a disparu. Est-ce une raison pour oublier cette " part de mystère " qui palpite encore au fond de nous ?
Par le biais d'une fiction discrète, Michel Peyramaure nous fait pénétrer dans une réalité encore vivante dans les mémoires.
Cela nous rappellera d'où nous venons, et nous révélera peut-être où nous allons.
De la Ville de Bordeaux.
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Amazonie, rencontre avec un géant
Marc Trillard
- Rocher
- La Fantaisie Du Voyageur
- 14 Septembre 2006
- 9782268059150
" Au port d'embarquement, face à la place Tiradentes, voici l'agitation coutumière de la fin de journée.
On appareille en nombre, Belém en aval, Itaituba vers le sud par le Tapajos. Toutes ces lignes, tous ces ports de sortie ou d'arrivée, tous ces départs que j'enchaîne depuis six semaines. Je sais ce que je cherche, sur le port. Les odeurs du voyage. L'huile et la graisse de moteur, les vapeurs de gasoil, le fer des passerelles. Et après les odeurs, les images, le flux des passagers à l'embarquement, le va-et-vient des marchandises sur les épaules des caregadores, l'accrochage des hamacs aux crochets des poutrelles sous le toit des ponts.
Puis ses bruits, sa musique hypnotique, son chant du départ répercuté sur tout le fleuve : les cris des adieux entre bastingage et quai, les coups de corne de brume aux postes de commandement. Combien de kilomètres, depuis que je parcours l'Amazone, le Solimôes, le Coari Grande ? Deux mille, deux mille cinq cents. J'en prends encore pour huit à neuf cents ce soir sur le Viagero IV ; escales à Monte Alegre vers minuit, Prainha six heures plus tard, Almeirim demain en milieu de journée.
Or vend un très bon fromage de lait de bufalo, sur le pies d'Almeirim, ai-je souvenir. Suis-je un voyageur heureux ? Au-delà de mes espérances Rends-toi compte. Le fromage de bufalo sur le ponton d'Almeirim, et Macapa en bout de la ligne de mire. ".
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Un récit de voyage qui emmène le lecteur sur la route, à travers l'Ethiopie d'aujourd'hui, le deuxième pays d'Afrique par sa population qui comprend plus de 40 millions de chrétiens. Sac à dos, l'écrivain a voulu suivre le sillage d'aventuriers qui l'ont fasciné : Monfred, Guillebaud, Waugh...
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"J'ai voulu dans ce livre raconter quelques-uns de MES GALOPS.
« Jean-Louis Gouraud, le plus galopin des galopeurs. » Jérôme Garcin « Jean-Louis Gouraud, chevaucheur de rêves, rueur de feu, qui saute les méridiens comme de banals oxers et enchante la littérature de ses escapades poético-équestres. » Bernard du Boucheron « Le cheval est un dieu, l'équitation une religion et Jean-Louis Gouraud en est le pape. » Sylvie Brunel « Jean-Louis Gouraud est un galopin qui met son hyperactivité, son érudition et ses réseaux au service d'une noble cause : la défense du cheval. » Sylvain Tesson « Jean-Louis Gouraud mériterait d'être à son tour inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. » Bruno de Cessole « Dieu créa le cheval, puis, pour s'en occuper, il créa Gouraud. » Gilbert Comte Mais comment, après de tels éloges, ne pas être un peu MÉGALO ?
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Ulysse, le chat qui traversa la France
Philippe Ragueneau
- Rocher
- Grands Romans Rocher
- 22 Février 2000
- 9782268034768
Au terme d'une petite fugue, le chat Ulysse rentre chez ses maîtres à Bandol. Mais il trouve porte close : Elodie a du faire hospitaliser Jacques à Marseille. Ulysse en conclut qu'ils sont rentrés à Paris. Il se met donc en route pour les rejoindre. C'est le début d'une fantastique épopée de plusieurs centaines de kilomètres. Ulysse va devoir traverser d'innombrables routes, franchir de multiples rivières, escalader les monts d'Auvergne. Il affrontera mille dangers pour tenter de retrouver Jacques et Elodie. Les pourvoyeurs d'animaux de laboratoire s'empareront même de lui... Ulysse va pénétrer dans des logis quand le mulot se fait rare. Il sera hébergé par des personnes de diverses conditions. Et sans se soucier de sa présence, tous ces gens vont exprimer leurs soucis, leurs souhaits, leurs préoccupations. Ulysse, lui, ne songera qu'à retrouver ses maîtres. Mais Paris est loin, et la route est longue...
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Capucine à Valence
Jean-Maurice de Montremy
- Rocher
- La Fantaisie Du Voyageur
- 15 Mai 2008
- 9782268065700
Lundi de Pâques, 9 avril 2007, au matin. Le voyageur a rendez-vous, devant la gare, avec un Valencien, le peintre Floriàn Witt. Ce bref séjour, du 9 au 11, il en a décidé sur un coup de tête, lorsqu'il écoutait, salle Pleyel, Le Sacre du Printemps. Durant toute cette journée du 9 avril, les deux hommes arpentent la ville que Floriàn Witt connaît depuis l'enfance. Ils marchent. Ils observent. Ils parlent des tableaux de Goya qui se trouvent dans la cathédrale. D'un poète catalan du XIVe siècle, Ausias March, mystique et sulfureux. De la guerre civile et des années 1930. De l'avant-garde et des années 1970. Mais aussi d'Audrey Hepburn. De Nerval et Baudelaire. De Picasso et de son ami sculpteur, Julio Gonzalez. De Claude Simon et Jean de la Croix. Y compris d'une vache nommée Capucine. Qui veut décrocher la lune. Et saute même par-dessus. " Valence est une ville pour marcher et te perdre ", lui a dit Floriàn Witt. Les deux jours suivants, le voyageur refait donc seul le même itinéraire. Il marche. La ville est un labyrinthe d'histoires et de souvenirs qui se superpose au labyrinthe dans lequel rumine sa mémoire. Des livres, des tableaux, des musiques, des visages, des fantaisies. Et toujours cette question qui le tourmente. Pourquoi a-t-il voulu partir ? Que cherche-t-il dans le labyrinthe : Ariane ou le Minotaure ? Et pourquoi la question reste-t-elle toujours sans réponse ?
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Le pape ami du diable et autres histoires mysterieuses
Jean Anglade
- Rocher
- 3 Mars 2000
- 9782268034577
Un pape doublé d'un inventeur de génie, soupçonné d'hérésie et de pacte avec le Malin. Deux compères spéléologues qui se sont mis en tête de dénicher le Veau d'Or. Une pléiade d'intrigantes vierges au visage noirci... En Auvergne, Terre sainte dont Clermont-Ferrand est la Jérusalem, les contes et légendes attestent la forte présence du sacré. L'ensorcelante patrie des volcans assoupis a porté en son sein d'étranges créatures, comme cette princesse devenue louve-garelle après la trahison de son mari débauché, le comtour Mal-Hiverné. Si certaines légendes auvergnates - telle celle de la bête du Gévaudan - sont à présent connues dans toute la France, d'autres demeurent enfouies dans les esprits des anciens. Ainsi, le petit Pascal faillit ne jamais écrire les Pensées : une nourrice malintentionnée lui avait jeté un sort qui eut presque raison de sa fragile existence...
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Le ravin du loup et autres histoires mysterieuses des ardennes
Jean-Pierre Deloux
- Rocher
- 20 Juin 2001
- 9782268039961
Branches septentrionale et orientale de la grande forêt celtique primordiale, s'étendant à travers la Belgique et le grand-duché de Luxembourg vers la profonde sylve germanique, les Ardennes ont toujours été le refuge des proscrits, des vaincus, des rebelles et des hérétiques - le lieu sacré où ils enfouissaient leurs trésors matériels et spirituels. Ces Ardennes oubliées ont ainsi gardé dans leur terre meurtrie par les guerres les cicatrices de notre histoire la plus secrète. Les quatre frères Aymon poursuivis par Charlemagne, la Vouivre, femme-serpent cousine de Mélusine, les Mérovingiens, Godefroy de Bouillon, les Templiers, les chevaliers teutoniques, Nostradamus, Louis XVI, Hitler et Patton sont quelques-uns des acteurs qui prouvent qu'en Ardenne, les vérités se décryptent à travers les légendes.
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Histoires mysterieuses de bretagne ou le tombeau de merlin
Jean Markale
- Rocher
- 19 Septembre 2001
- 9782268040370
Le spécialiste de la Bretagne et de la légende arthurienne démontre que les féess et les korrigans sont toujours présents dans la péninsule mystérieuse.
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Singapour ; la ville du lion
Claude-michel Cluny
- Rocher
- La Fantaisie Du Voyageur
- 10 Mai 2007
- 9782268062396
C'était, sans que je le sache dans la fièvre de la prime adolescence, l'Orient extrême dont je rêvais. Les récits de voyage, les photographies d'îles couvertes de palmes, d'architectures étranges et où se rencontraient des peuples différents, m'ont fait dériver très tôt vers les rivages d'un ailleurs par-dessus tout asiatique. J'imaginais la vie coloniale, ou celle qu'il devait être possible de s'inventer dans ces royaumes si séduisants - le Siam, le Cambodge, les États malais...-, j'imaginais avec volupté le soupçon de fraîcheur dispensé avec parcimonie dans la nuit chaude, moite et parfumée des tropiques, par un ventilateur dont, au plafond, le halètement las semble se plaindre des cris, coassements et grincements de la jungle... tandis qu'un boy charmant et dévoué veille sur vos moindres désirs. J'avais l'âge de croire à l'exotisme sans savoir ce que cela veut dire ou, plutôt, ce que ce mot travestit. Lorsque j'eus le bonheur, tant d'années plus tard, bien tard ! de vivre de facto un peu de mes rêves de teenager en herbe, j'en retrouvai, inaltéré, avec la secrète émotion du passager de ma vie que je n'ai pas cessé d'être, tout l'enchantement supposé. Un enchantement sensoriel, sensuel, riche d'affinités et traversé d'obscures interrogations. L'histoire, l'imaginaire, l'ironie -la fantaisie-, composent ce portrait d'une ville dont Claude Michel Cluny écrit qu'elle est à ses yeux le symbole d'un monde qu'il avait vu s'effondrer et celui de l'illusion créatrice d'un monde nouveau .
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Aventure unique : une traversée de l'Asie par voie terrestre et maritime.
De l'imprévu, des rencontres, des trains fantaisistes, des jeteurs de sorts... et de l'érudition, mais avec cette éjouissance chère à Montaigne, un des compagnons du voyageur qui pratique la philosophie par la marche et l'ironie d'un regard perçant. Voici l'Inde avec cette union si troublante de l'éros et du divin. La Thaïlande et une femme prête à sauter d'une falaise au-dessus du Mékong. Le Tonkin avec un combattant de Diên Biên Phu qui aimait la France.
Le dévoilement d'une Chine méconnue, le Tao et le Bouddha, une audience pleine d'humour avec l'empereur. Le Japon, une marche rituelle dans les montagnes habitées par les Esprits, les miroirs secrets dans les sanctuaires... On en ressort avec l'intelligence nourrie par d'autres manières de concevoir la vie.
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Le journal d'Hadrien et Camomille ; 1 300 km à travers la France
Boiteau/Rabouin
- Rocher
- 12 Février 2009
- 9782268067582
Partir.
Pour " trouver son chemin ". Cheminer pour " se retrouver ". Pour donner du corps au voyage et du rythme à la méditation. Son bac décroché, 20 euros et un sac de riz en poche, c'est le rêve qu'a accompli Hadrien Rabouin, 17 ans, durant quatre mois et 1 300 kilomètres sur les routes de France, en compagnie de Camomille, une vache choisie au sein du troupeau de ses parents. L'aventure du jeune randonneur et de sa douce génisse a touché au coeur la France entière, suscitant une formidable vague d'attentions sur leur passage, entraînant jusqu'en Asie une médiatisation inattendue.
A l'instar de l'écrivain Robert Louis Stevenson et de son ânesse Modestine sur les sentiers des Cévennes à la fin du XIXe siècle, sans doute leur voyage a-t-il réveillé en nous un désir partagé, celui de l'aventure libre et désintéressée.
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Dans une succession de chapitres - de plusieurs pages ou de quelques lignes - un homme se raconte. Il reconstitue le puzzle de son existence. Son histoire et les histoires qui l'entourent. Il revisite ainsi à sa guise son passé, lève le voile sur son aujourd'hui.
Une enfance douloureuse. L'amour, toujours, comme étendard. Amour de ses enfants, amour des femmes, amour du ciel et du soleil. L'amour, ce beau souci. Malgré la maladie qui frappe la femme aimée.
Message de la pénombre, qui tient du roman et du récit, célèbre, par delà les tristesses et les écueils, les bonheurs de l'existence, les femmes, les paysages, l'amitié ... Un texte d'émotion, de larmes retenues et de sourire. Un texte qui touche plein coeur.
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Belle, talentueuse, cultivée, Tamara Karsavina fut l'une des plus célèbres danseuses de son temps. Née à Saint-Pétersbourg en 1885, formée à l'École impériale de danse, elle s'illustra en Russie puis dans le Paris de la Belle Époque comme vedette, avec Nijinski, des Ballets russes de Diaghilev, avant de fuir la révolution bolchevique en 1918.
Rivale de la Pavlova, elle interpréta les chorégraphies les plus audacieuses, comme L'Oiseau de feu, qui fit sa renommée, ou Parade, qui provoqua un énorme scandale lors de la première... Muse de nombreux artistes, courtisée par les princes mais hantée par des drames personnels, celle que l'on appelait La Karsavina côtoya les personnalités les plus en vue : Stravinski, Picasso, Chanel, Noureev... Elle vécut à Tanger, Sofia, Budapest, avant de s'établir à Londres où elle contribua à la création de l'Académie royale de danse et mourut à l'âge de 93 ans.
Rédigée sous forme de mémoires, cette autobiographie romancée, foisonnante et colorée, s'appuie sur une documentation solide et une connaissance approfondie des Ballets russes et des arts de la scène.