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Tarabuste
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JOURNAL AU BORD DE L'EAU - Daniel Dezeuze
Daniel Dezeuze
- Tarabuste
- In-Stance
- 1 Décembre 2024
- 9782845876606
Carnets (2000-2023) - "L'art serait-il moins intéressant que le quotidien ? Est-ce que les faits du quotidien sont de l'art ? (Thèse de Fluxus et finalement du relativisme). A-t-on besoin de la terre ferme avant (ou après) s'être lancé du trapèze ? L'écriture serait-elle le filet qui retient la peinture dans ses mailles ? Ce qu'on attend d'un artiste (de ses écrits) c'est un certain pittoresque (pintoresco) des faits, des spéculations ou même une utopie... Mutisme. Pourquoi ? Je ne veux pas me couper la langue pourtant (cf. Matisse). En tout cas, ce que j'écris n'a aucune prétention. Je l'écris pour moi. Aussi la chansonnette artistique avec ses doutes métaphysiques je la connais trop bien pour l'avoir lue chez les autres artistes. La pratique artistique est peut-être un remède. L'on préfère toujours parler de la maladie plutôt que du médicament." Daniel Dezeuze
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"Qui se souvient aujourd'hui du poète de "Proses du fils". Cinq euros cinquante-cinq, d'occase, sur Leboncoin. Ce fut une gloire en toc. Couleurs vite passées. Rien ne se délave comme la vie. Comme L'ENVIE. Et ton ivresse ne l'a plus ce soir. L'envie d'avoir envie. Tu ferais mieux de les fourguer au premier brocanteur venu. Tes chefs-d'oeuvre inconnus. Tu fais prof de Culture G. dans l'école d'ingés de Pesquet Thomas. Le temps est progressivement devenu gris. Comme tes cheveux. Ce nouveau chapitre de ton autofiction porte un titre très simple. Portrait de l'artiste en "has-been". Quelque plumitif avait même appelé Manet comme ça. Un raté de première classe. Tu deviens, peu à peu, cette épave. L'Ex de ta propre survie. Une nuit vient qu'on le fait comme un con. Le déconte à rebours. On coche une croix dans la colonne des foirades. Et autres ratages. C'est le milieu de la cinquantaine." - Y. C.
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On vous a commandé ce papier. Ce portrait de Christian T. Vous recueillez ses confidences à mi-voix. Presque une confession. Vous enrôlez chimères & monstres fantasques. Vos songes que voici. - Y. C.
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Exploration des vertiges de l'Internet autant que réflexion sur l'imaginaire des mondes célestes, superposant images numériques et apparitions de créatures angéliques, les-anges.net replie une virtualité sur l'autre. Anticipant sur le métavers, où pseudo et avatars s'accaparent nos identités, cette enquête policière, onirique, fantastique et numérique à la fois, nous invite à revisiter mythes et littératures tout en adressant à notre présent de substantielles questions quant à notre présence matérielle ici-bas... D. V.
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"Passant au coeur de Lisbonne, je me sens au plus près de moi-même. C'est comme si la ville me protégeait de mes propres confusions, de tout danger d'être avalé ailleurs par ce que je n'aurais pas su maîtriser... Je vous écrit ardent d'une ville somnambule". Eric Sarner
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Carnets 1988-2015 - "Je n'ai guère le sens de l'espace, mais sans doute celui du temps. Parfois jusqu'à l'obsession, quatre des mes publications : "Temps criblé", "Chronos", "Le Temps". et bien entendu "Coupures de temps". Après ce dernier livre, j'ai donc continué, certes de façon de plus en plus espacée, à tenir ce carnet" Alain Lance
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Dessins de Imrani et préface d'Alexandra Schwartzbrod
Qui se préoccupe encore des Palestiniens ? ... Si ce ne sont pas des collectifs - États, peuples ou organisations - il reste les individus, juifs, musulmans, chrétiens, athées ou agnostiques, atterrés par les images défilant en boucle sur leurs écrans. ... Et parmi ces individus, les artistes et les écrivains sont ceux dont la voix porte le plus loin car leur langage, universel, traverse les frontières et les décennies. Ils sont l'espoir, le seul, le dernier. ... Je pense à Olivier Bordaçarre dont ce texte, Anah la Palestine, écrit à hauteur d'enfant palestinienne, dit magnifiquement bien la folie des adultes et l'anéantissement d'un peuple à l'oeuvre. Alexandra Schwartzbrod -
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Un recueil de textes, de souvenirs, d'hommages et de poèmes consacrés à Philippe Soupault, Christa Wolf, Barbara, le ciel d'Iran, l'année 1968, une garde à vue, etc.
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Le soleil s'éveille et s'extirpe vaillant des hautes crêtes qui bordent le versant opposé de la vallée. Paul-Émile-Victor, Le Petit Court et Séverin Omar au sourire vif sont assis à l'unique table de la terrasse du Mélèze. La journée leur appartient. Ils viennent de remettre - couler ou consigner, comme on dit ici et dans les environs - le lait du matin à la laiterie intercommunale. Devant eux, dans l'ordre, une grande et une petite bière, un généreux verre de rouge, un paquet de Parisienne Carrées entre les deux bouteilles de bière et un de Nazionali devant le vin rouge. Le jour est jeune, le soleil est en train de se lever, comme nous l'avons dit plus haut, et compte tenu de l'heure matinale que le lecteur n'est pas en mesure de détecter avec précision, ce doit être un matin de début ou de fin d'été ou de printemps bien avancé ou d'automne à peine naissant. - W. R.
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"J'imagine des descentes et des remontées. Je peux accélérer ou ralentir, passer entre deux arcs costaux et revenir par le flanc gauche, puis le flanc droit, mes mains se déplacent, appuient juste ce qu'il faut. Je garde les pouces relevés, sais que j'en ai pour longtemps à masser des dos et des jambes et qu'il en faut peu, moins de vingt ans pour que l'arthrose vienne enfler mes phalanges. Vingt ans c'est long, je viens à peine de commencer." Thomas Bontemps
Un texte d'une fraîcheur étonnante. Se parcourt et s'absorbe comme un road-movie à la poésie urbaine indubitable et même affichée ; d'un ressort sans fatigue, à la tension qui ne se compare à rien d'autre sinon à la jeunesse elle-même.
En tout cas, Tarabuste, restant en cela fidèle à sa politique éditoriale des premiers jours, celle de la main tendue et l'extrême attention aux voix unes et premières, aux voix dites émergentes.
Main tendue à un premier livre donc ; publication précédée de nulle autre et dont le récit ici relaté, constitue une véritable expérience à la fois d'initiation mais également de vie puisque pour ce faire, l'auteur aura eu à coeur de quitter son ancienne activité de kinésithérapeute pour se consacrer à l'écriture.
Geste éperdu de créateur en quête de sens...
Thomas Bontemps est diplômé de l'école nationale supérieure d'art de Bourges (DNSEP, 2021) et de l'université Le Havre-Normandie (Master de création littéraire, 2023). -
"Quand vous lirez ces textes, celui qui les a écrits, en tout cas signés au bas des mots, sa main, ne sera plus là depuis longtemps. S'il a été. L'écrit imprimé aura peut-être disparu, en dehors de quelques pièces comptables, procédurales, notariales et de secs traités économiques particulièrement sacralisés, comme les bulles du Pape autrefois. C'est étrange, ça le paraît encore de se dire cela, pour un temps. Mais au fond, notre vie qu'est-elle, ici, plus qu'un cillement au regard de « l'orbe du ciel qui le plus lent tourne » ? - Le vieil auteur toscan qui composait patiemment ce vers n'en serait pas autrement surpris, je crois..." J.-C. Vegliante.
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Le tombeau de Marie-Louise : suite pour quatre voix
Françoise Rétif
- Tarabuste
- Breves Rencontres
- 1 Septembre 2020
- 9782845874367
"Figure-toi que lorsque les voyages sont un peu longs, je divertis mes amies avec les histoires que j'ai entendues ou que j'invente ou bien celles aussi de ma vie ou de la vie de ma petite fille, enfin ça je ne m'en vanterai pas auprès d'elle, elle croirait que j'écoute aux portes, non en fait je me suis spécialisée en histoires de morts, ce sont les plus vivantes parce qu'on peut affabuler dans tous les sens, et puis les vivants n'ont pas besoin de moi pour raconter ce qui leur arrive, ça circule tellement maintenant avec leurs tweets, bref, çame plaît de raconter et je dois avouer en toute modestie que je rencontre un franc succès ! Certes, je l'avais fait un peu de mon vivant, après ta mort, mais si peu. Maintenant c'est devenu une vraie passion. Et surtout, je n'avais jamais eu une telle audience !" - F. R.
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"Flâneur à mon tour, je découvre les hôtels meublés ("un mode d'habitation destructeur") qui hébergèrent Benjamin au cours de son exil parisien à partir de 1933, lui et ses manuscrits, ses livres, son tableau, ou sa gravure, de Paul Klee. Certes, il travaille surtout à la Nationale - la belle, au plafond alvéolé de Labrouste - mais aussi, après les cafés berlinois, dans les brasseries, celles de Montparnasse ou parfois de Saint-Germain-des-Prés..." - B.-M.
Cet ouvrage de Baptiste-Marrey pose la question du double - l'autre en poésie -, et en ami désormais immortel, flâne en fraternité avec W. B.
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