Un prêtre condamné pour pédophilie ; une fake news qui se répand comme une traînée de poudre ; un éditorialiste qui s'alarme de voir la population locale bientôt remplacée par des familles venues d'ailleurs ; la hausse du prix du gaz qui conduit les communes à réduire l'éclairage public... Vous croyez lire les titres de la presse contemporaines ? Ces événements sont pourtant datés d'au moins cent ans, voire nettement plus.
L'actualité d'antan, lorsque la Charente-Maritime s'appelait encore Charente-Inférieure, entre en résonance avec celle d'aujourd'hui. En transposant ces récits dans un ton plus actuel, en recoupant et en complétant ces infos du XVIIe au XXe siècle, l'auteur a voulu à la fois distraire et instruire. Leur lecture éclaire les actualités du XXIe siècle.
Dans les années 60, l'archéologue Grigori Burov découvre, entre l'Oural et le lac Ladoga, des fragments de skis et de patins de traîneaux de plus de 9 000 ans. La découverte, longtemps passée inaperçue, remet en cause l'hypothèse plus que centenaire de l'origine sibérienne du ski. Ce livre est une sorte d'enquête scientifique à la recherche de tous les éléments climatologiques, archéologiques, linguistiques et génétiques permettant de retracer l'histoire du ski à travers celle des peuples du Nord de l'Eurasie. Il a reçu le Ullr Award, prix décerné par l'ISHA (International Ski History Association).
NAPOLÉON LE PETIT Victor HugoNapoléon le Petit est un livre pamphlétaire, écrit par Victor Hugo en 1852, à Bruxelles, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 où Napoléon III conserve le pouvoir contre la constitution de la Deuxième République, dont il avait été élu président.
Réfugié à Bruxelles au sortir de la résistance armée contre le coup d'Etat de décembre 1851, qui lui avait fait mettre ses jours en danger, Victor Hugo compose en quelques semaines le plus éclatant pamphlet politique de toute l'histoire. Je n'ai pas l'intention de faire un livre, écrivait-il alors, je pousse un cri. Aussi brillant que profond et clairvoyant, Napoléon le Petit n'empêcha certes pas son antihéros de se maintenir encore au pouvoir pendant dix-huit ans, mais finit néanmoins par le mettre K-O., vaincu aux yeux de la postérité. Flamboyante manifestation du pouvoir des mots sur l'histoire lorsqu'ils donnent forme et langage à la conscience, cette lutte homérique permit en même temps à son auteur, qui n'était encore que le premier des poètes romantiques, de devenir lui-même. Véritable catéchisme républicain, propre à reprendre du service n'importe où et n'importe quand, mais plus indispensable que jamais en période électorale, Napoléon le Petit est un petit Prince à l'usage du peuple - tout l'inverse de celui de Machiavel.
Le corps franc Simon a été sans conteste l'unité du maquis la plus active en Haute-Savoie au cours de la période 1943-1944.
Sa brève existence, un peu plus de cinq mois, est compensée par l'incroyable activisme dont ses membres font preuve.
Claude Barbier écrit une haletente histoire de ce groupement, commandé par un gamin de 18 ans, François Servant, dit Lieutenant Simon, tué vraisemblablement deux jours après son dix-neuvième anniversaire.
Loin d'être des écervelés, les hommes de Servant agissent sous les ordres du lieutenant Théodose Morel (Tom). Les victimes du groupe franc sont essentiellement françaises, ce qui interroge sur la nature même du combat livré: politique ? militaire ?
Quoi qu'il en soit, les hommes de François Servant participent à la destabilisation des autorités de l'État en Haute-Savoie. Ne sont-ils pas sur le point d'assassiner le préfet ?
Mémoire et représentations ne sont pas omises et il est légitime de s'interroger sur les raisons de l'oubli dans lequel ont fini par tomber François Servant et ses hommes.
Les chrétiens chaldéens, martyrs de l'Irak, ont une Bonne Nouvelle pleine d'amour, de pardon et de joie à annoncer au monde d'aujourd'hui : en Jésus, Dieu s'est fait Miséricorde. Il prend soin de chacun : du bon, de la brute et du truand. Même celui qui ne le connait pas ou qui s'est éloigné de lui, Jésus l'attend au Shéol, au Royaume des morts, pour lui proposer le Ciel. C'est à partir du texte araméen de l'Evangile, que les chrétiens d'Irak ont fidèlement conservé et mémorisé par coeur, au mot près, depuis le premier siècle, et d'une théologie chaldéenne basée sur la Grâce et pas sur l'expiation ou la mortification, que ce livre propose une méditation de l'Evangile de la Miséricorde. Ce sont 25 passages de l'évangile de Luc où l'on voit Marie-Madeleine, Zachée, le bon larron, le fils prodigue et bien d'autres, touchés au coeur par Jésus. Et avec cette méditation, vous pourrez aussi écouter Michael Lonsdale dire ces récits émouvants sur votre smartphone, votre tablette ou votre PC. Puisse ce collier de la Miséricorde faire découvrir ou redécouvrir avec joie, au plus grand nombre, cette Bonne Nouvelle : Jésus n'est pas venu pour condamner, mais pour faire vivre. http://la-misericorde.tumblr.com/le-livre Préface par S.B. Louis Raphaël Sako, Patriarche de Babylone des chaldéens Postface par S.E. le Cardinal Barbarin, Archevêque de Lyon, Primat des Gaules
Les Fusillés du Bois de La Reulle, site où ont été fusillés les quinze Résistants le 27 juin 1944.
Les Cahiers de Chantilly sont une publication créée en 2008 par le Département d'Histoire Locale du Centre culturel de Chantilly. Ils traitent de sujets inédits, dans des domaines aussi divers que l'histoire politique, sociale, artistique, littéraire de Chantilly et sa région, de l'époque médiévale à nos jours. Le numéro 15 propose 4 articles :
- Le Grand canal, ses vassaux et la Grande écluse, l'héritage empoisonné du Grand Condé ou l'enfer du décor par Yves Bück - le musée Condé et le Domaine de Chantilly durant la Seconde Guerre mondiale par Nicole Garnier - Spoliation et aryanisation des biens juifs à Lamorlaye au cours de la Seconde Guerre mondiale par Sylvine Cros, Anne Dezobry et Lucienne Jean - Collection : La rentrée du duc d'Aumale, une caricature de Claude Guillaumin dit Pépin, dans le journal satirique Le Grelot du 17 mars 1889 par Sarah Gillois.
Quelques années après la Seconde Guerre mondiale, à la demande de ses enfants, Pierre Stehelin raconte ce qu'il a vécu au cours des deux guerres mondiales. Le jeune industriel alsacien qu'il était en 1914 évoque sa jeunesse en Alsace annexée et sa résistance à la germanisation. Il nous parle ensuite de sa Grande Guerre, des événements qui ont frappé la vallée de la Thur et comment il s'est battu pour la France au péril de sa vie.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il rivalise de malice et de courage au sein des bureaux de la Préfecture des Vosges à Épinal pour résister à l'occupant allemand. Il est présent à La Bresse entre septembre et novembre 1944 puis est déporté vers un camp de travail à Pforzheim, comme des centaines d'autres habitants de ces vallées du massif des Vosges. De ces heures sombres, il nous livre un témoignage précis, spontané et bouleversant.
Et maintenant les enfants, je compte sur vous pour suivre la tradition, et faire ce que les trois générations qui vous ont précédés ont fait après chaque guerre : travailler ferme pour remonter la côte au bas de laquelle la guerre nous a jetés.
Votre papa qui vous aime.
Préface et introduction de David Bourgeois, archiviste, chargé de cours à l'Université de Haute-Alsace.
Texte mis en forme par Gérard Stehelin.
En 1768, Jean-Valentin Vastey, un jeune paysan normand, part tenter fortune à Saint-Domingue. C'est alors la colonie la plus juteuse du royaume. Et la chance lui sourit bientôt. Il épouse la fille d'un riche planteur. On la dira liée à la famille d'Alexandre Dumas. Voilà Jean-Valentin à la tête de 80 captifs.
Mais le vent tourne. Les métis, les esclaves se soulèvent tandis que les blancs s'accrochent à leurs privilèges. Vastey croise Toussaint Louverture et fuit sa plantation en feu. Ruiné, malade, que deviendra-t-il, lui, le colon dont le fils embrasse la cause des noirs.
A l'indépendance d'Haïti, ce fils connaît un destin fabuleux. Anobli, il devient la voix du régime et le conseiller du roi Christophe dont il partagera la fin tragique. Le baron de Vastey laissa derrière lui des écrits enflammés contre le colonialisme. On le considère aujourd'hui comme le père de la négritude.
Il y a 30 ans, en décembre 1989, le régime de Nicolae Ceausescu, le dictateur roumain dont les frasques avaient été tant décriées, était renversé sous les regards du monde entier. C'était pour la première fois dans l'histoire qu'un tel événement était transmis, minute par minute, par toutes les télévisions. Mais les images, souvent, ont été trompeuses. Révolution, comme le veut la thèse officielle? Coup d'État? Depuis le début, à travers ses articles, l'auteur a soutenu cette deuxième théorie. Avec le temps, des révélations données au compte-goutte ont fini par lui donner raison.
Histoire d'un jeune niçois mort pour la France en 1915
Ce livre est l'histoire de la construction d'un nouveau quartier de la ville de Massy (Essonne) entre 1959 et 1982. Elle est racontée principalement à partir de documents des archives municipales et de témoignages d'habitants. Il ouvre aussi quelques perspectives sur l'évolution postérieure du quartier.
L'auteur exhume la biographie d'un arrière-grand-père à partir de documents d'archives et d'articles de journaux. Les recherches font émerger la figure de Moïse au parcours à la fois banale et extraordinaire, mais représentatif de l'histoire des Juifs d'Espagne, du Maroc et d'Algérie. Le mouvement pendulaire entre les deux récits fait comprendre le long et douloureux chemin des mégorachim , ces expulsés d'Espagne en 1492, devenus dhimmis au Maroc puis citoyens français en Algérie. La mise à jour de l'histoire de Moïse permet de rappeler les circonstances de la colonisation de l'Algérie, la mise au pas des Musulmans, l'émancipation des Juifs et le développement de l'antisémitisme chez les colons français et ceux issus de l'émigration latine. Elle permet de remémorer le formidable essor économique, démographique, urbain de la colonie. Ce livre est un hommage à cet ancêtre exemplaire. Il est dédié à tous ceux dont les aïeux traversèrent courageusement les embûches de l'histoire ainsi qu'aux heureux curieux.
Les Cahiers de Chantilly sont une publication créée en 2008 par le Département d'Histoire Locale du Centre culturel de Chantilly. Ils traitent de sujets inédits, dans des domaines aussi divers que l'histoire politique, sociale, artistique, littéraire de Chantilly et sa région, de l'époque médiévale à nos jours. Le numéro 13 propose 8 articles :
- Un coeur de ville historique et monumental à redécouvrir : archéologie du château de Lamorlaye et de ses dépendances par Nicolas Bilot, Maxime Chartier et Marie Raimond - Les bornes armoriées en forêt de Chantilly, une vaste opération de cadastrage par Anne de Montmorency : exemple du bois du prieuré de Saint-Nicolas d'Acy par François-Xavier Bridoux.
- Un Montmorency à Chantilly-sur-Nonette peut en cacher un autre à Précy-sur-Oise par Yves Bück - Pour en finir avec les Montmorency-Luxembourg, seigneurs de Précy-sur-Oise et d'ailleurs par Yves Bück - La cristallerie secrète de Christophe Potter à Chantilly par Patrice Valfré - Une image de Chantilly de la période révolutionnaire au Premier Empire par Patrice Valfré - Collection : La guerre de 1870 et les Orléans par Alain Begyn.
Ces poèmes inédits comme retrouvés au fond des tranchées de la Grande Guerre qui fit rage il y a un peu plus de 100 ans, sont des textes originaux qui auraient pu être écrits réellement par tous nos ancêtres héroïques et Morts pour la France. «Quelques nouvelles des tranchées» est l'oeuvre d'un passionné de la 1ère Guerre Mondiale, de généalogie et de ses ancêtres poilus qu'il voudrait honorer en vous faisant partager son travail. Ces poèmes sont formulés comme si les soldats les avaient rédigés entre deux assauts, après un combat, avant de monter au front ou soulagés d'aller en permission. Comme un carnet de guerre poétique, les sentiments des soldats sont mis en poèmes pour ne pas ressembler à un paroles de poilus ou d'autres ouvrages sur le même thème. L'auteur souhaite vous emmener dans l'univers de plusieurs soldats fictifs et anonymes qui auraient pu vous envoyer ces quelques nouvelles de leurs tranchées... (EN BONUS) Vous pourrez personnaliser votre exemplaire une fois qu'il sera entre vos mains . L'auteur annonce 3 Tomes à venir.
En 1223, Raymond Béranger IV, Comte de Provence, se rend maître de l'Isle Saint-Geniest puis des ferrages de Jonquières et Ferrières. Il jette les fondements d'une ville neuve entre Arles et Marseille, tirant ses revenus des bourdigues, pêcheries posées en travers des nombreux canaux, qu'il a obtenues de l'Archevêque d'Arles.
Lorsque François Ier visite Martigues en 1533, le drame le guette. Le pont Saint-Geniest s'effondre sous le passage d'un carrosse de sa suite. Madame de Trans se noie et le Roi ne doit qu'à sa dextérité de ne pas tomber à l'eau.
En 1550 le Baille entreprend une longue visite de tous les ponts de la ville. Il faut alors traverser neuf ponts pour franchir autant de canaux afin de passer de Jonquières à l'Isle puis à Ferrières, ce que les habitants font souvent au péril de leur vie.
Les bourdigues vont faire l'objet de chicaneries incessantes entre leurs propriétaires, notamment les Galliffet ou les Pradine, et la Communauté de Martigues. Les procès ne cesseront qu'avec leur rachat par l'Etat au début du XXe siècle.
Une nouvelle ère commence avec le remplacement des vieux ponts en bois ou en pierre de taille par des ouvrages métalliques et mobiles. La construction du canal de Marseille au Rhône fait disparaître les anciens canaux et les bourdigues. La traversée de Martigues est chamboulée. Un pont levant vient s'inscrire dans le paysage du Miroir aux Oiseaux et un viaduc routier s'impose en toile de fond.
A partir de nombreux documents d'archive, l'auteur conte l'histoire des ponts et canaux de Martigues en faisant revivre les évènements et les personnages de l'époque. Cette histoire est fascinante parce que mêlée aux rêves de quelques hommes, passionnante par les rencontres humaines qui l'animent, exaltante par son association aux évolutions technologiques et économiques.
Les Cahiers de Chantilly sont une publication créée en 2008 par le Département d'Histoire Locale du Centre culturel de Chantilly. Ils traitent de sujets inédits, dans des domaines aussi divers que l'histoire politique, sociale, artistique, littéraire de Chantilly et sa région, de l'époque médiévale à nos jours. Le numéro 14 propose 5 articles :
- 23 avril 1671, fête magique à Chantilly. Un mort ! Affaire classée ? par Yves Bück - 6 août 1722, course pas banale, sous le haut patronage du duc de Bourbon par Yves Bück - Il y a 150 ans, en octobre 1871, l'occupation de Chantilly par les Prussiens prenait fin par Alain Bégyn - Comment être réactionnaire, Marcel Boulenger, Lettres de Chantilly (1907), Nouvelles lettres de Chantilly (1922) par Philippe Lamps - Collection : Péguy à Chantilly (2 septembre 1914) par Bernard Chambon
Ce témoignage sur la défaite de 1940, écrit sur le vif par un grand historien, est particulièrement précieux. Avec le recul, on ne peut qu'admirer la lucidité, la clarté d'esprit de Marc Bloch. Ces qualités, alliées à un vrai humanisme et à une qualité d'écriture certaine, font que nous vous conseillons vivement la lecture de ce texte. En seconde partie du livre, divers écrits de Marc Bloch vous sont proposés. Le dernier traite de la réforme de l'enseignement. Là encore, l'auteur nous propose un texte passionnant, qui n'a que très peu vieilli, et dont les ministres, toujours prompts à vouloir réformer l'Éducation nationale, pour l'amener de mal en pis, feraient bien de s'inspirer...
Extrait : Ces pages seront-elles jamais publiées ? Je ne sais. Il est probable, en tout cas, que, de longtemps, elles ne pourront être connues, sinon sous le manteau, en dehors de mon entourage immédiat. Je me suis cependant décidé à les écrire. L'effort sera rude : combien il me semblerait plus commode de céder aux conseils de la fatigue et du découragement ! Mais un témoignage ne vaut que fixé dans sa première fraîcheur et je ne puis me persuader que celui-ci doive être tout à fait inutile.
Un jour viendra, tôt ou tard, j'en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s'épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement. Alors les dossiers cachés s'ouvriront ; les brumes, qu'autour du plus atroce effondrement de notre histoire commencent, dès maintenant, à accumuler tantôt l'ignorance et tantôt la mauvaise foi, se lèveront peu à peu ; et, peut-être les chercheurs occupés à les percer trouveront-ils quelque profit à feuilleter, s'ils le savent découvrir, ce procès-verbal de l'an 1940.
Drailles et carraires jalonnent le paysage provençal de l'Ancien Régime et les troupeaux d'ovins les utilisent pour leur migration saisonnière. Explorant quatre des routes principales allant de la plaine (Bouches-du-Rhône) à l'alpage (le Dévoluy, l'Embrunais, la vallée de Barcelonnette, le Dauphiné) ainsi que plusieurs des routes secondaires dans la viguerie d'Aix-en-Provence, cet ouvrage sillonne ces chemins de transhumance et leur évolution dans les communes de Provence entre 1750 et 1789.
La Seconde Guerre mondiale suscite passion et mythes. C'est particulièrement le cas avec l'entrevue de Montoire, unique entretien entre Pétain et Hitler en octobre 1940 et événement souvent méconnu.
Ce livre propose d'en apprendre davantage et de répondre à de nombreuses questions. Pourquoi la ville de Montoire a-t-elle été choisie? Quelle fut la teneur des échanges entre les deux dirigeants? Quelles conséquences en découlèrent?
Résistance et espionnage Les pionniers du Service de renseignement de l'armée de l'air en Normandie La Résistance est un territoire sans cartes, écrivait Julian Jackson. Si l'histoire des pionniers de la Résistance a fait l'objet de plusieurs travaux d'historiens, celle des réseaux Desserée et Esparre demeure méconnue. Ces deux réseaux figurent pourtant parmi les premiers mis en place en Normandie par les Services de renseignement clandestins de l'armée de l'air, dès 1940.
Dans ce livre, Thierry Marchand raconte le parcours des dix-sept pionniers du réseau Desserée et de neuf résistants du réseau Esparre, l'effondrement de leurs organisations à la suite de dénonciations, la répression allemande et leurs procès, en août 1941 et en mai 1943. plusieurs résistants sont fusillés au Mont-Valérien, d'autres sont déportés ou voient leur peine de mort suspendue. Ils deviennent ainsi des condamnés à mort à vie, emprisonnés plusieurs années en Allemagne.
Parmi eux, Jean Fromont, chef scout à Lisieux, libéré par anticipation en 1944, décède quelques jours après son retour en France. Une autre figure de ces réseaux, Paulette Duhalde, meurt à Ravensbrück à la veille de son rapatriement. Ce livre, richement documenté et illustré, rend un vibrant hommage à ces pionniers de la Résistance en Normandie.
Le 1er octobre 1882, les habitants de Saint-Martin-de-Crau adressent une pétition au Ministre de l'Intérieur afin que le bourg, jusqu'alors rattaché à la commune d'Arles, soit érigé en commune distincte.
Commence ainsi un périple de quarante-trois ans pour que la commune gagne son indépendante.
Ce sera chose faite le 7 mars 1925...
Après la défaite de l'été 1940 puis la dissolution de l'Armée d'Armistice fin 1942, les militaires français suivent des voies variées. Certains partent en Afrique du Nord poursuivre le combat, certains collaborent, certains se terrent chez eux. Mais d'autres, une poignée en fait, s'engagent pleinement dans la Résistance. A Montpellier, Pierre COLIN est de ceux là. Comment passe t-on d'un engagement d'officier de l'Armée de l'air à celui de Résistant ? Comment le réseau relationnel indispensable à une Résistance efficace contre l'ennemi s'assemble t-il au fil des rencontres ? Comment peut-on résister sans forcément faire le coup de feu ? Quels sont les hommes et femmes impliqués dans les réseaux de Résistance autour de cet officier ? Voilà ce que tente de raconter ce livre. Écrit 80 ans après les faits, il cherche à prendre en compte en un même lieu toutes les rares archives disponibles, souvent inédites, parfois contradictoires. Il écrit l'histoire de quelques Résistants engagés au coeur de l'Hérault entre 1942 et 1944. Nombre d'entre eux y ont laissé leur vie, d'autres s'en sont sortis, et ont pu témoigner. Ils sont tous notre histoire, notre mémoire.
220 pages, 120 noms cités, 45 illustrations.
D'août à octobre 1801, plusieurs navires en provenance d'Alexandrie vont se succéder dans les ports de Marseille et de Toulon. À bord sont rapatriés des militaires de l'armée d'Orient qui, après une occupation de l'Égypte commencée en juillet 1798, vient de subir une défaite écrasante face aux Anglais et aux Turcs. À la mi-septembre, une frégate anglaise, La Pallas, débarque au Lazaret de Marseille 310 passagers, dont 80 Français. Les autres sont des Égyptiens. Il y a des hommes, des femmes, des enfants, tous vêtus à l'orientale et parlant arabe. Parmi eux, nombre de Coptes et de Mamelouks. On extrait aussi de la cale un grand tonneau d'eau de vie où est conservé le corps d'un personnage important nommé Jacob Hanna... C'est à lui et à ceux et celles que l'on nommera bientôt « les réfugiés égyptiens » que ce livre est consacré.
Il évoque à la fois leur vie à l'époque où l'Échelle du Caire, avec sa petite communauté française et son consul, faisait prospérer le commerce au profit de Marseille, puis, sous l'occupation de l'Égypte, leur collaboration avec Bonaparte et l'armée d'Orient. Après leur débarquement, il décrit comment ils se sont établis et ont vécu dans la cité phocéenne, qu'ils soient riches et prospères ou pauvres et démunis. Il s'étend enfin sur un épisode dramatique, quasi-absent aujourd'hui de la mémoire collective marseillaise, et dont ils furent les principales victimes. À Marseille, après la défaite de Bonaparte à Waterloo, qui sonna l'écroulement définitif de l'Empire, les journées des 25, 26 et 27 juin 1815 donnèrent lieu à une violente insurrection populaire qui entraîna un massacre politico-racial, dont le bilan sera évalué à 250 morts et blessés. Nombre de réfugiés égyptiens, femmes et hommes, souvent les plus noirs de peau, et demeurant dans la Ville vieille ou dans le camp du cours Gouffé, seront alors les martyrs de cette Terreur blanche et de la répression politique sous la seconde Restauration.